Réussis ton stage infirmier guides, conseils et ressources

Bienvenue sur notre portail dédié aux stages infirmiers, regroupant tout ce dont vous avez besoin pour réussir vos stages. Sur cette page, vous trouverez des guides complets pour chaque lieu de stage, rédigés par des infirmiers et des infirmières qui y exercent. Nous vous proposons également des conseils pratiques pour vous accompagner tout au long de vos stages, ainsi que des ressources téléchargeables et imprimables gratuitement. De plus, découvrez notre guide complet sur tout ce que vous devez savoir pour réussir vos stages infirmiers en général.

Les guides des différents lieux de stage

Nos guides de stages infirmiers sont des ressources complètes pour vous préparer avant chaque stage. Rédigés par des infirmier(e)s exerçant dans le lieu de stage concerné, ils couvrent tout ce que vous devez savoir avant de débuter votre stage, tels que : pathologies rencontrées, spécificités du lieu de stage, exemples d’objectifs de stage, actes et soins infirmiers courants, ainsi que les prérequis nécessaires…

Vous pouvez utiliser la barre de recherche pour trouver le guide correspondant à votre prochain lieu de stage.

Nos derniers guides de stages infirmiers :

Si, contre toute attente, vous ne trouvez pas le guide spécifique à votre spécialité, ne vous inquiétez pas ! Envoyez-nous simplement un email sur contact@reussistonifsi.fr pour demander la création d’un guide de stage dédié à la spécialité que vous recherchez. Notre équipe s’engage à enrichir continuellement le site avec des informations pertinentes et actualisées.

Outils et conseils pratiques pour vos stages infirmiers

Dans cette section, vous trouverez divers articles de blog offrant des conseils généraux pour vous accompagner tout au long de vos stages infirmiers. Contrairement aux guides spécifiques à chaque lieu de stage, ces articles proposent des recommandations applicables à tous les stages. Vous y découvrirez, par exemple, des guides pour rédiger vos objectifs de stage, réaliser une APP, ou encore des astuces pour gérer les difficultés rencontrées en stage.

Nos derniers outils et conseils pratiques :

Ressources téléchargeables

Dans cette section, vous trouverez des ressources téléchargeables pour vous aider tout au long de vos stages. Ces ressources incluent des documents prêts à l’emploi que vous pourrez compléter, tels que des guides pour le recueil de données, des feuilles d’actes et de soins infirmiers, ainsi que de nombreux autres documents pratiques pour faciliter votre apprentissage sur le terrain.

Tout ce que vous devez savoir sur les stages infirmiers

Chaque semestre, des centaines de futur(e)s infirmier(e)s se préparent à intégrer des unités hospitalières, des EHPAD, des cliniques et d’autres lieux de soins pour mettre en pratique leurs connaissances théoriques.

Les stages infirmiers occupent une place centrale dans la formation en soins infirmiers. Ils représentent 2 100 heures¹ sur les trois années d’études, soit la moitié du temps de formation. Ces périodes de stages alternent avec des périodes d’enseignement théorique en institut de formation.

L’enseignement clinique des étudiant(e)s en soins infirmiers (ESI) s’effectue au cours de ces stages obligatoires, au cours desquels l’étudiant(e) est confronté(e) à la pratique soignante auprès des patients. Il/elle se forme en pratiquant des soins et actes, puis en les analysant avec les équipes professionnelles. 

Les stages sont à la fois des opportunités de mise en pratique des apprentissages théoriques, d’intégration de connaissances construites par l’étudiant(e) et d’acquisition de nouvelles connaissances grâce à l’observation, la contribution aux soins, la prise en charge des patients, la participation à la démarche et au projet de soins. Ils permettent également de confronter les connaissances théoriques et la réalité de la pratique infirmière.

Dans cet article, nous aborderons tout ce que vous devez savoir sur les stages infirmiers, des différents types de stages à la gestion des affectations, en passant par les indemnisations et les critères de validation.

 

Durée et répartition des stages infirmiers

Les stages représentent 60 semaines sur les trois années de formation, calculées sur la base de 35 heures par semaine. Ce qui correspond à la moitié du temps de formation.

La durée de stage dépend des régions et des instituts : ²

  • Première année : 15 semaines de stage avec par exemple une répartition en 5 semaines au semestre 1 et 10 semaines au semestre 2.
  • Deuxième année : 20 semaines de stages, avec par exemple une répartition équitable de 10 semaines pour le troisième et le quatrième semestre.
  • Troisième année : 25 semaines de stages, avec par exemple 10 semaines au cinquième semestre et 15 semaines au sixième semestre.
1re année2e année3e année
Semestre 1Semestre 2Semestre 3Semestre 4Semestre 5Semestre 6
5 semaines10 semaines10 semaines10 semaines10 semaines15 semaines
1re année
Semestre 1 Semestre 2
5 semaines 10 semaines
2e année
Semestre 3Semestre 4
10 semaines10 semaines
3e année
Semestre 5Semestre 6
10 semaines15 semaines
  • Le stage du premier semestre est de 5 semaines dans un même lieu. Le premier stage est généralement effectué dans des lieux partenaires de l’IFSI. Pour beaucoup d’étudiant(e)s, c’est aussi la découverte du monde du travail. Ce stage est souvent réalisé dans des lieux de vie (ex. : EHPAD, SMR, cabinet libéral, crèche …). Le choix se fera selon le profil de chaque stagiaire.
  • Les stages des semestres 2, 3, 4 et 5 durent 10 semaines. Dans un objectif de professionnalisation, chaque stage de 10 semaines est réalisé dans un même lieu en une ou deux périodes. Cependant, pour des raisons d’intérêt pédagogique, les 10 semaines d’un même semestre peuvent s’effectuer sur deux lieux de stages différents. Dans ce cas, les crédits correspondants sont répartis au prorata du nombre de semaines. (Certains instituts font le choix de scinder les stages de 10 semaines en 2 périodes, à la fois pour permettre une diversité de secteurs d’activité, mais aussi une montée en compétences.)
  • Le stage du semestre 6 peut être réalisé sur deux lieux différents. Le choix du lieu de stage peut être laissé à l’étudiant(e) en fonction de son projet professionnel, en accord avec l’équipe pédagogique.
 
 

Les différents types de stages obligatoires et le service sanitaire

Quels sont les différents types de stages obligatoires ?

Conformément au référentiel de formation, quatre grands types de stages sont prévus, ils sont représentatifs de « familles de situations »³, c’est-à-dire des lieux où l’étudiant(e) rencontre des spécificités dans la prise en soin.

Ces stages permettent à l’étudiant(e) d’acquérir une expérience diversifiée et de comprendre les différentes dimensions du métier d’infirmier(e). Ils lui offrent l’opportunité de se familiariser avec diverses situations cliniques et de développer des compétences adaptées à chaque contexte. Cette approche pédagogique a pour objectif de former des infirmier(e)s polyvalent(e)s. Ainsi, à l’issue de leur formation, les étudiant(e)s pourront répondre efficacement aux besoins de soins dans différents contextes, qu’il s’agisse d’un hôpital, d’une clinique, d’un établissement de soins à domicile ou de toute autre structure de soins.

Le parcours de stage des étudiant(e)s comporte un stage minimum dans chacun des types de stages décrits ci-dessus :

 

Soins de courte durée (SCD) 

L’étudiant(e) s’adresse à des personnes hospitalisées dans des établissements publics ou privés.

Exemples : médecine, chirurgie, urgences, pédiatrie, réanimation, obstétrique, salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI), soins intensifs…

 

Soins en santé mentale et en psychiatrie (SMPSY)

L’étudiant(e) s’adresse à des personnes hospitalisées ou non, suivies pour des problèmes de santé mentale ou de psychiatrie.

Exemples : unité d’hospitalisation adulte, pédopsychiatrie, hôpital de jour, centre médico-psychologique (CMP), urgences psychiatriques, structures pour personnes polyhandicapées…

 

Soins de longue durée (SLD), soins médicaux et de réadaptation (SMR) 

L’étudiant(e) s’adresse à des personnes qui requièrent des soins continus dans le cadre d’un traitement ou d’une surveillance médicale, en établissement, dans un but de réinsertion, ou de surveillance des paramètres vitaux.

Exemples : soins médicaux et de réadaptation (anciennement appelés soins de suite et de réadaptation, SSR), unités de soins de longue durée (USLD)…

 

Soins individuels ou collectifs sur des lieux de vie (SICLV)

L’étudiant(e) s’adresse à des personnes ou à des groupes qui se trouvent dans des lieux de vie (domicile, travail, école…).

Exemples : hospitalisation à domicile (HAD), établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), entreprises, crèches, écoles, secteur libéral…

 

Le service sanitaire

Depuis la rentrée 2018, les étudiant(e)s en deuxième année de formation en soins infirmiers effectuent un service sanitaire. Ce service leur permet de collaborer avec des étudiant(e)s d’autres disciplines de santé, par exemple avec des étudiant(e)s en médecine, pharmacie, odontologie, maïeutique et masso-kinésithérapie.

Cette approche interprofessionnelle renforce la coopération entre futurs professionnels de santé et développe leur formation en prévention et promotion de la santé.

Le service sanitaire est effectué au cours des semestres 3 ou 4, pour une durée d’une à six semaines. Il y a des variations de mise en œuvre du service sanitaire selon les IFSI. Cette période est répartie en différentes phases qui incluent une formation théorique, l’intervention concrète auprès de publics cibles et l’évaluation des actions menées.

Les actions de prévention se déroulent notamment dans les lieux suivants :

  • Les établissements d’enseignement primaire, secondaire et supérieur, ainsi que les centres de formation militaire.
  • Les établissements de santé et médico-sociaux, notamment les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, les maisons de santé et centres de santé.
  • Les structures d’accompagnement social, notamment les crèches, centres de protection maternelle et infantile, centres d’hébergement et de réinsertion sociale.
  • Les structures associatives.
  • Les entreprises.
  • Les administrations.
  • Les organismes du ministère de la Défense.
  • Les lieux de prise en charge judiciaire et de privation de liberté.
 

Hormis ces particularités, le service sanitaire suit les mêmes principes de validation et offre des indemnités similaires à celles des autres stages infirmiers.

 

Affectation et recherche de stage à l’IFSI

Rôle de l’IFSI dans l’affectation des stages

L’affectation des étudiant(e)s sur les différents terrains de stage est réalisée par l’IFSI, en fonction de conventions établies avec les structures d’accueil.

L’IFSI s’assure que les étudiant(e)s font les quatre types de stages obligatoires au cours de leurs trois années de formation, et prend en compte les besoins de l’étudiant(e) en termes d’acquisition de compétences, de validation des actes et activités de soins et du raisonnement clinique en fonction de son niveau de formation.

Dans la mesure du possible, l’affectation tient également compte de la situation personnelle de l’étudiant(e) comme sa situation familiale, financière et l’équité dans la distance domicile/lieux de stages sur trois ans.

 

Recherche individuelle de stages en France et à l’étranger

Certains IFSI laissent l’opportunité aux étudiant(e)s de chercher eux-mêmes leur stage.  Cependant, ces choix sont soumis à l’approbation de l’équipe pédagogique et nécessitent la mise en place d’une convention tripartite entre l’étudiant(e), l’IFSI et la structure d’accueil pour formaliser le stage.

Certains instituts proposent des projets de stages à l’international avec leurs partenaires, mais aussi des stages ERASMUS. Ce sont des stages soumis à validation de l’équipe pédagogique et des capacités d’accueil du pays en fonction du contexte sociopolitique.

 

Indemnités de stage et prise en charge des frais de transport

Les indemnités de stages infirmiers

Une indemnité de stage est versée aux étudiant(e)s pendant la durée des stages réalisés au cours de leur formation, que ces stages interviennent durant la formation initiale, en session de rattrapage ou à titre complémentaire.

Le montant de cette indemnité est fixé dans l’arrêté du 31 juillet 2009, sur la base d’une durée de stage de trente-cinq heures par semaine :

  • 36 euros par semaine en première année.
  • 46 euros par semaine en deuxième année.
  • 60 euros par semaine en troisième année.

Attention : les étudiant(e)s qui bénéficient d’une rémunération de leur employeur ne reçoivent pas cette indemnité, conformément au dernier alinéa de l’article L. 4381-1 du Code de la santé publique.

 

La prise en charge des frais de transport en stage infirmier

De plus, les frais de transport des étudiant(e)s en stage infirmier peuvent être pris en charge par l’établissement  sous certaines conditions :

  • Le stage doit être effectué sur le territoire français et hors de la commune où l’institut de formation est situé, dans la région de son implantation ou dans une région limitrophe. Dans le respect de ce périmètre, il ne peut être fixé de limites kilométriques minimales ou maximales.
  • Le trajet pris en charge est celui entre le lieu de stage et l’institut de formation en soins infirmiers, ou le domicile, lorsque celui-ci est plus proche du lieu de stage.
  • Le trajet peut être effectué en transport en commun ou au moyen d’un des véhicules suivants : véhicules automobiles, motocyclettes, vélomoteurs, voiturettes ou cyclomoteurs.
  • En cas d’utilisation d’un véhicule personnel, les taux des indemnités kilométriques applicables sont fixés par l’arrêté fixant les taux des indemnités kilométriques prévues à l’article 10 du décret n° 2006-781 du 3 juillet 2006 susvisé.
  • Lorsque l’étudiant(e) détient un titre d’abonnement de transport, le remboursement est assuré sur la base du montant de cet abonnement et au prorata de la durée du stage.
 

Le remboursement est assuré sur justificatif et sur la base d’un trajet aller-retour quotidien.

Les étudiant(e)s bénéficient de la prise en charge des frais de transport dans les conditions définies ci-dessus sous réserve qu’ils ne perçoivent aucun dédommagement pour ce même motif de la part de leur employeur.

Attention : le remboursement des frais de déplacement et le versement des indemnités de stage sont effectués à l’issue de chaque mois de stage, et au plus tard le mois suivant la fin du stage, pour le compte de l’institut par l’établissement de santé support de l’institut, qu’il soit ou non implanté sur le territoire de la commune où est situé l’institut de formation en soins infirmiers.3 Cette charge est inscrite au compte de résultat prévisionnel annexe des écoles et instituts de formation conformément à l’article R. 6145-56 du Code de la santé publique.

 

Encadrement et déroulement du stage infirmier

Rôles et responsabilités des encadrant(e)s

Le maître de stage

Occupant une fonction principalement organisationnelle et institutionnelle, le maître de stage est souvent le cadre de santé. Il est responsable de la qualité de l’encadrement, met en disposition les ressources nécessaires et assure le suivi des relations avec l’institut de formation. En cas de litige ou de conflit, il intervient pour apporter des solutions. Il accueille également les étudiant(e)s affecté(e)s dans son service et garantit le respect de la charte d’encadrement.

 

Le tuteur/la tutrice de stage

Représentant la dimension pédagogique du stage, le tuteur/la tutrice de stage est un(e) infirmier(e) diplômé(e) d’état (IDE), un(e) professionnel(le) expérimenté(e) et volontaire, qui fait preuve d’un intérêt marqué pour l‘encadrement des étudiant(e)s. Il/elle organise l’accueil et les séquences de travail, évalue la progression des compétences des étudiant(e)s en concertation avec les professionnels de proximité, et documente cette évolution dans le portfolio de l’étudiant(e). Il/elle maintient également une communication régulière avec le formateur de l’IFSI référent et le maître de stage pour s’assurer que le parcours de formation se déroule sans obstacle.

Le tuteur/la tutrice n’a pas forcément besoin d’être sur le lieu de stage. C’est un acteur engagé qui dispose d’une dimension pédagogique.

 

Les professionnels de proximité

Au quotidien, ces professionnels accompagnent l’étudiant(e) et lui offrent un soutien pédagogique immédiat. Ils clarifient les pratiques et partagent leurs connaissances avec lui/elle. Leur rôle est de faciliter la réflexion de l’étudiant(e) sur ses expériences, de l’encourager à effectuer des recherches et de soutenir sa progression. Ils font le point régulièrement avec le tuteur/la tutrice pour garantir la cohérence de l’encadrement.

 

Le formateur/la formatrice de l’IFSI référent(e) de stage

Chaque lieu de stage dispose d’un formateur référent/d’une formatrice référente, connu(e) des étudiant(e)s, qui assure la liaison entre l’IFSI et le lieu de stage. Il/elle rend régulièrement visite à l’étudiant(e) sur son lieu de stage pour s’assurer que les besoins pédagogiques des étudiant(e)s sont bien pris en charge et pour ajuster le parcours de formation en fonction des évolutions ou des difficultés rencontrées.

 

Déroulement du stage infirmier

Le déroulement d’un stage infirmier se fait en trois phases principales

  • le début du stage ou l’intégration, 
  • le stage à proprement parler,
  • La fin du stage. 
 

Sachez que les étudiant(e)s ont la possibilité de réaliser leur stage au sein d’une unité, d’un pôle où les activités sont similaires, d’une structure ou auprès d’un individu, en fonction de l’organisation et du choix du stage. Il n’est pas systématiquement requis de l’étudiant(e) d’être en intra-hospitalier. Pendant son stage, l’étudiant(e) peut se déplacer entre des unités de nature semblable selon l’organisation et le choix du stage. Cette flexibilité permet aux étudiant(e)s de mieux comprendre le parcours patient et de diversifier leurs expériences.

Par exemple, pour une vision d’ensemble, un(e) étudiant(e) en stage dans un service de néphrologie, peut être amené(e) à passer plusieurs jours en dialyse et en consultations néphrologiques.

 

Le début du stage

Le début du stage commence dès l’accueil de l’étudiant(e) au sein de l’établissement ; généralement réalisé par le maître de stage le premier jour de stage (il peut arriver que l’accueil se fasse avant le début du stage). Il lui fait visiter l’établissement, les locaux, l’infrastructure en passant par la salle de soins et le service. L’étudiant(e) peut commencer à poser des questions. Cet accueil se termine dès la présentation à l’équipe soignante.

Ensuite, l’étudiant(e) a un entretien d’accueil en présence du maître de stage et du tuteur/de la tutrice de stage où il/elle présente son portfolio, qui comprend les bilans et les travaux des stages précédents et la liste d’objectifs de stage. Ces objectifs sont analysés et réajustés si nécessaire avec le tuteur/la tutrice et le maître de stage. Un livret d’accueil est remis à l’étudiant(e). À ce moment précis, les dates de réalisation des bilans de mi-stage et de fin de stage sont décidées et confirmées.

Durant la première semaine, l’étudiant(e) découvre le service sous un angle organisationnel, fonctionnel et institutionnel. Il observe et s’initie aux soins prodigués et aux traitements administrés et à la collaboration avec les différents professionnels. À la fin de cette semaine, la liste des objectifs de stage est revue si nécessaire et validée par le tuteur/la tutrice de stage, et un certain nombre de patients sont confiés à l’étudiant(e) en fonction de son cursus de formation et de ses objectifs de stage.

 

Le stage à proprement parler

Durant le stage, l’étudiant(e) intègre :

  • Des « savoirs » en lien avec les cours assimilés à l’institut et ses recherches personnelles.
  • Des « savoir-faire » avec des activités de soins (AATS).
  • Du « savoir-être » notamment en ce qui concerne l’exigence, les obligations et les règles du monde du travail, le respect des individus pris en charge et les collègues. (ex. : utilisation du téléphone, réglementation RGPD, laïcité…).
 

Des entretiens réguliers sont effectués, de préférence chaque semaine, pour faire le point sur la progression de l’étudiant(e) et sur les travaux à rendre. Les soins et actes réalisés durant la semaine sont retranscrits sur une feuille de suivi chaque fin de semaine.

Un bilan de mi-stage est effectué en présence de l’étudiant(e), du tuteur/de la tutrice de stage et du maître de stage. L’évaluation favorise l’émergence de l’autonomie professionnelle de l’étudiant(e). Le bilan de mi-stage est une étape pour l‘auto-évaluation de l’étudiant(e) et le réajustement des objectifs avec l’équipe. Ce moment permet de s’assurer que l’étudiant(e) progresse dans l’acquisition des compétences nécessaires.

 

La fin du stage

À la fin du stage, un bilan final est effectué en présence de l’étudiant(e), du tuteur/de la tutrice de stage et du maître de stage. L’étudiant(e) effectue une auto-évaluation de sa pratique en complétant les 10 compétences infirmières, en identifiant les axes positifs et les axes d’amélioration. Cela se fait avant l’entretien avec le tuteur/la tutrice de stage et le maître de stage. 

 

L’évaluation du stage infirmier

Ces évaluations permettent de mesurer les compétences acquises et de planifier la suite du parcours d’apprentissage.

 

Bilan de mi-stage et de fin de stage

Le bilan de mi-stage permet à l’étudiant(e) et à son tuteur/sa tutrice d’échanger et de discuter ouvertement de ses progrès, de ses difficultés actuelles, des défis rencontrés et des axes d’amélioration. Le tuteur/la tutrice en profite pour réajuster ou non l’encadrement pour le reste du stage et pour offrir un soutien et des conseils personnalisés adaptés aux besoins de l’étudiant(e) à ce stade du stage. Cet échange offre également une occasion à l’étudiant(e) de réfléchir sur son expérience. 

Lors de ce bilan, les discussions portent sur les compétences que l’étudiant(e) doit encore développer. Cela prépare le terrain pour le développement continu de compétences et la planification des objectifs pour la seconde moitié du stage.

À la fin du stage, les responsables de l’encadrement évaluent l’acquisition des éléments de chacune des compétences au cours d’un entretien avec l’étudiant(e), appelé bilan final. Cette évaluation prend en compte le niveau de formation de l’étudiant(e) et se base sur sa progression au cours du stage, sur le développement de ses compétences, ainsi que sur les situations rencontrées et la mise en œuvre des activités de soins. Cependant, il est important de préciser que cette évaluation est effectuée à l’instant T. Souvent, certaines compétences ne sont pas entièrement validées en 1ère et 2ème année, car les tuteurs estiment que les étudiant(e)s auront le temps de les valider plus tard dans leur cursus.

Lors des bilans, le tuteur/la tutrice coche le niveau d’acquisition des éléments de compétences sur la feuille de bilan de stage parmi ces 4 choix : 

  • Non mobilisé : non vu, non pratiqué au cours du stage, mise en œuvre non réalisée, quel qu’en soit le motif.
  • Non acquis : mise en œuvre non conforme au regard des bonnes pratiques et des objectifs et/ou non explicitée par l’étudiant(e).
  • À améliorer : en cours d’acquisition, qui nécessite d’être revu pour être considéré comme acquis.
  • Acquis : au juste niveau du diplôme et en regard du stage, mise en œuvre en autonomie, conforme au regard des bonnes pratiques et des objectifs, et explicitée au regard de la situation.
 

Voici un exemple de bilan que l’étudiant(e) trouvera dans son portfolio : 

Infographie - Fiche de bilan final de stage infirmier

Tout élément coché « non acquis » doit être argumenté sur la feuille « bilan de stage » à partir des indicateurs mentionnés dans le référentiel de compétences, figurant dans le portfolio. Le tuteur/la tutrice devra préciser les axes d’amélioration. Il/elle rédige un rapport complémentaire si la situation le justifie. 

L’argumentation doit établir un lien clair avec les compétences et les activités et actes de soins (AATS), et peut nécessiter une prise de contact avec l’institut, soit à la demande de l’étudiant(e), soit à celle des acteurs du terrain. Cette démarche peut déclencher la rédaction d’un rapport circonstancié, conformément au formulaire de l’ARS.

Il est important d’anticiper cet entretien afin d’être prêt(e) en révisant ses objectifs de stage, les compétences à acquérir et les tâches réalisées. 

Il faut effectuer une auto-évaluation honnête de ses progrès et identifier les domaines où l’on excelle et ceux nécessitant une amélioration.

Attention : une compétence acquise n’est pas synonyme d’expertise. Les stages suivants permettront de renforcer et/ou de confirmer ces premières acquisitions.

Une compétence acquise n’est pas forcément acquise définitivement : au cours d’un autre stage, un soin acquis peut ne plus l’être en cas d’exigences ou de spécificité de service liées au niveau de formation qui augmente au fur et à mesure des 6 semestres.

De plus, nous vous conseillons de garder une trace écrite de vos activités, réflexions, et des feedbacks reçus pendant le stage. Cela vous aidera à illustrer concrètement vos progrès et défis lors de l’évaluation. Vous trouverez une fiche vierge pour annoter vos actes et soins dans nos ressources téléchargeables et imprimables.

 

Le portfolio

Le portfolio de l’étudiant(e) est un outil personnel qui aide à mesurer et suivre ses apprentissages et sa progression en stage. Il est centré sur l’acquisition des compétences, des activités et des actes infirmiers. Il documente la progression de l’étudiant(e) à travers les activités réalisées, les compétences acquises et les avis reçus. Cet outil personnel doit être partagé avec les tuteurs/tutrices afin d’apprendre à les connaître dès le début du stage. La tenue de ce portfolio donne une première impression aux professionnels encadrants. Ne pas le tenir à jour ou ne pas y inclure les copies des feuilles des précédents stages peut paraître suspect.

Ce portfolio comporte plusieurs parties à remplir lors de chaque stage.

  • Des éléments sur le cursus de formation de l’étudiant(e), écrits par celui ou celle-ci avant son arrivée en stage.
  • Des éléments d’analyse de la pratique de l’étudiant(e) à partir des activités réalisées en stage, rédigés par l’étudiant(e).
  • Des éléments d’acquisition des compétences au regard des critères cités qui sont remplis par le tuteur/la tutrice, en concertation avec l’équipe d’encadrement, lors de l’entretien d’évaluation du stage. Les indicateurs permettent aux professionnel(le)s de développer les axes d’amélioration des étudiant(e)s.
  • Des éléments sur la réalisation des actes, des activités ou des techniques de soin, à remplir par le tuteur/la tutrice, en concertation avec l’équipe d’encadrement et l’étudiant(e), pendant le stage.
  • Un bilan de la progression de l’étudiant(e) réalisé par le tuteur/la tutrice lors de chacun des stages.
 

La validation du stage infirmier

La formation pour devenir infirmier(e) est intégrée dans le système éducatif universitaire européen, qui repose sur l’accumulation annuelle d’unités d’enseignements (UE). 

L’évaluation des étudiant(e)s dans ce cadre se fait via l’attribution de crédits ECTS (European Credit Transfer System), un dispositif de reconnaissance académique de l’Union européenne, qui facilite la mobilité étudiante à travers l’Europe.

Pour obtenir le diplôme d’État d’infirmier, il est nécessaire d’acquérir 180 crédits ECTS, répartis en 30 crédits par semestre validé. Sachez qu’une semaine de stage donnée représente 1 ECTS.

Cette accumulation de crédits repose sur l’acquisition de 10 compétences fondamentales nécessaires à l’exercice professionnel infirmier, qui couvrent un large éventail d’activités spécifiques au métier. 

Ces compétences incluent :

  • L’évaluation de situations cliniques et l’élaboration de diagnostics infirmiers.
  • La conception et la mise en œuvre de projets de soins infirmiers.
  • L’accompagnement des patients dans leurs soins quotidiens.
  • La réalisation d’actions à finalité diagnostique et thérapeutique.
  • L’initiation et la mise en place de soins éducatifs et préventifs.
  • La gestion de la communication et des relations dans le contexte des soins.
  • L’analyse et l’amélioration de la qualité des soins infirmiers.
  • La recherche et l’exploitation de données professionnelles et scientifiques.
  • L’organisation et la coordination des interventions soignantes.
  • L’information et la formation d’autres professionnels ou étudiant(e)s en soins infirmiers.
 

À la fin de chaque semestre, l’ensemble des résultats des évaluations (notes des UE et des évaluations qualitatives des stages) est présenté à la commission d’attribution des crédits de formation (CAC). Cette commission se prononce sur l’attribution des crédits européens et sur la poursuite du parcours de l’étudiant(e). Mise en place dans les instituts de formation en soins infirmiers sous la responsabilité du directeur de l’institut, qui la préside, elle est composée des formateurs/formatrices référent(e)s des étudiant(e)s infirmier(e)s, d’un ou plusieurs représentant(e)s de l’enseignement universitaire et de plusieurs représentant(e)s des tuteurs/tutrices de stage. Ces derniers peuvent inclure des tuteurs/tutrices et des maîtres de stage encore en activité professionnelle, provenant de différents secteurs tels que la fonction publique, le secteur privé et l’activité libérale. Ils sont choisis pour leur prise de recul et leur objectivité concernant la réalité du terrain d’exercice des infirmier(e)s.

Chaque semestre, excepté le dernier, le formateur/la formatrice responsable du suivi pédagogique présente à la commission d’attribution des crédits les résultats des étudiant(e)s afin que celle-ci se prononce sur l’attribution des crédits européens et sur la poursuite du parcours de l’étudiant(e). Lors du dernier semestre, les résultats sont présentés devant le jury d’attribution du diplôme. (Ce n’est donc pas l’institut qui valide le semestre 6 par la CAC, mais le jury de la DREETS. Ce jury est composé de directeurs de soins et de directeurs d’instituts régionaux.)

Le formateur/la formatrice de l’institut de formation, référent(e) pédagogique de l’étudiant(e), prend connaissance des bilans de stages finaux, ainsi que des résultats globaux de formation, afin de proposer à la commission d’attribution des crédits de formation (CAC) la validation du stage. Cette proposition prend en compte le niveau de formation de l’étudiant(e), sa progression dans son parcours de professionnalisation et l’acquisition des compétences infirmières. La CAC évalue l’ensemble de la situation de l’étudiant(e) afin de valider le stage ou de proposer un stage de rattrapage. Le temps de progression des étudiant(e)s variant pour chacun, il est essentiel de déterminer la plus-value de réaliser un stage de rattrapage ou non. Par exemple, si un(e) étudiant(e) en semestre 3 a validé peu ou pas de compétences, la CAC peut invalider le stage à condition qu’il progresse au semestre 4.

 

Le stage est validé dès lors que l’étudiant(e) remplit les conditions suivantes :

  1. Avoir effectué la totalité du stage : la présence sur chaque stage ne peut être inférieure à quatre-vingts pour cent du temps prévu pour ce stage, sans que les absences (justifiés ou non) ne dépassent 10 % de la durée totale des stages sur l’ensemble du parcours de formation (stage et cours compris). Toutefois, le seuil de 20 % d’absences est une tolérance et non un droit acquis. Certains instituts peuvent corréler le temps d’absence avec la validation des compétences acquises et l’argumentation du terrain.
  1. Avoir mis en œuvre et acquis les éléments des compétences requises dans les situations professionnelles rencontrées et analysées.
 

En cas de non-validation d’un stage, pour les motifs suivants :

  • Une présence inférieure à 80 % du temps prévu en stage.
  • L’étudiant(e) n’a pas mis en œuvre et acquis les éléments et compétences requis en stage.
 

Les étudiant(e)s autorisé(e)s à redoubler (du semestre 1 au semestre 5) en ayant validé les ECTS correspondant aux stages effectuent un stage complémentaire (article 35 du référentiel de formation, arrêté du 31 janvier 2009 modifié par l’arrêté du 16 décembre 2020 relatif au diplôme d’État d’infirmier). 

Ce stage complémentaire  permet de maintenir et de poursuivre la progression des compétences des étudiant(e)s en situation de redoublement. Bien que ce stage ne soit pas soumis aux ECTS, la feuille de bilan sera prise en compte pour déterminer si l’étudiant(e) répond aux attendus de la formation. En cas de problème lors de ce stage complémentaire, une session pédagogique peut être déclenchée afin d’évaluer la situation pédagogique de l’étudiant(e).

En cas de redoublement lié à des unités d’enseignement non acquises par l’étudiant(e) au semestre 5, le référent de suivi pédagogique proposera un stage lié aux besoins pédagogiques et compétences de l’étudiant(e). 

Pour les étudiant(e)s qui redoublent leur première et deuxième année, le référent de suivi pédagogique proposera des stages en fonction du parcours théorique et clinique de l’étudiant(e).

 

Remerciements

Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude à Daphnée GUILBOT (cadre de santé coordinatrice des stages en IFSI) et Audrey Boyer (formatrice coordinatrice des stages IFSI, IFAS, IFAP et IFA) pour leur relecture attentive de cet article et pour leur précieuse contribution.

Chez Réussis ton IFSI, nous nous engageons à proposer des contenus d’une fiabilité inégalée. En complément de l’expertise interne de notre équipe habituelle, nous valorisons l’apport de professionnels extérieurs qualifiés qui enrichissent nos articles de perspectives nouvelles.

Sources

Vos questions concernant les stages infirmiers

Quelles sont la durée et la répartition des stages durant la formation infirmière ?

Les stages infirmiers représentent 2 100 heures, soit 60 semaines sur trois ans de formation, basées sur une semaine de 35 heures. Ils sont répartis comme suit :

  • 1re année : 15 semaines (5 semaines au premier semestre, 10 semaines au second).
  • 2e année : 20 semaines (10 semaines par semestre).
  • 3e année : 25 semaines (10 semaines au cinquième semestre, 15 semaines au sixième semestre).
Comment les étudiant(e)s sont-ils affectés ?

L’affectation des étudiant(e)s dans des terrains de stage est organisée par l’IFSI, selon des conventions établies avec les structures d’accueil. L’IFSI s’assure que les étudiant(e)s effectuent les quatre types de stages obligatoires et prend en compte les besoins spécifiques de l’étudiant(e) pour son développement professionnel.

Quels sont les différents types de stages obligatoires ?

Il existe quatre principaux types de stages :

  • Soins de courte durée (SCD) : par exemple, médecine, chirurgie, urgences.
  • Soins en santé mentale et psychiatrie (SMPSY) : par exemple, hospitalisation adulte, pédopsychiatrie.
  • Soins de longue durée et réadaptation (SLD) : par exemple, soins médicaux de réadaptation (SMR).
  • Soins individuels ou collectifs sur des lieux de vie (SICLV) : par exemple, hospitalisation à domicile, EHPAD.
Qu'est-ce que le service sanitaire ?

Le service sanitaire est une initiative lancée en 2018 pour les étudiant(e)s en deuxième année de formation en soins infirmiers. Il permet une collaboration interprofessionnelle et vise à renforcer les compétences en prévention et promotion de la santé. Sa durée varie de une à six semaines et il se déroule en plusieurs phases, qui incluent une formation théorique et une intervention auprès de publics cibles.

Comment se déroule le stage infirmier ?

Le stage se déroule en trois phases principales :

  • Début du stage : accueil et intégration de l’étudiant(e), définition des objectifs et des missions de stage.
  • Période de stage : application et développement des compétences à travers des activités de soins.
  • Fin du stage : évaluation finale et bilans de mi-stage et de fin de stage, permettant de mesurer l’acquisition des compétences et de planifier la progression de l’étudiant(e).
Quels sont les rôles des encadrant(e)s durant le stage ?
  • Maître de stage : supervise l’organisation et la qualité de l’encadrement.
  • Tuteur/tutrice de stage : guide pédagogique de l’étudiant(e), évalue sa progression et valide ses compétences.
  • Professionnels de proximité : support quotidien, partage de connaissances et encouragements.
Comment les compétences sont-elles évaluées durant les stages ?

Les compétences sont évaluées à travers des bilans de mi-stage et de fin de stage, où le tuteur et l’étudiant(e) discutent de ses progrès, défis et objectifs. Les compétences sont notées : non mobilisées, non acquises, à améliorer, ou acquises, et chaque évaluation doit être argumentée.

Comment les stages sont-ils validés ?

La validation des stages repose sur l’acquisition des compétences nécessaires et la présence effective de l’étudiant(e), qui doit atteindre au moins 80 % de présence. Un stage peut nécessiter une revalidation si les critères ne sont pas remplis. Les crédits ECTS sont attribués pour chaque semaine de stage complétée avec succès.

Comment trouver un stage infirmier ?
  • Par l’IFSI : la plupart des affectations de stage sont organisées par l’IFSI, qui dispose de conventions avec divers établissements de santé. L’IFSI prend en compte le parcours pédagogique et les souhaits de l’étudiant(e) tout en respectant les exigences du cursus.
  • Recherche personnelle : certains IFSI permettent aux étudiant(e)s de rechercher eux-mêmes/elles-mêmes un stage. Dans ce cas, il faut formaliser le stage avec une convention tripartite entre l’étudiant(e), l’IFSI et la structure d’accueil. Les étudiant(e)s doivent obtenir l’approbation de l’équipe pédagogique pour que le stage soit reconnu dans le cadre de leur formation.
Est-il possible d’effectuer un stage à l'étranger ?

Oui, il est tout à fait possible de réaliser un stage à l’étranger pendant la formation en soins infirmiers. Plusieurs IFSI offrent des programmes de mobilité internationale, comme ERASMUS, ou ont des partenariats avec des institutions étrangères.

Est-ce que les stages en IFSI sont payés ?

Oui, les stages infirmiers sont généralement indemnisés. Les indemnités varient en fonction de l’année de formation :

  • Première année : 36 euros par semaine.
  • Deuxième année : 46 euros par semaine.
  • Troisième année : 60 euros par semaine.

De plus, les frais de transport peuvent être pris en charge sous certaines conditions. Il est important de se renseigner auprès de son IFSI et de la structure d’accueil pour obtenir des informations précises sur les conditions d’indemnisation et de remboursement des frais de transport.