La dermatologie est une spécialité médico-chirurgicale qui traite l’ensemble des pathologies touchant la peau, les téguments et les muqueuses.1 Elle englobe diverses maladies, notamment les affections oncologiques, inflammatoires, infectieuses, bactériennes, virales et parasitaires de la peau.

Les pathologies dermatologiques représentent un enjeu majeur de santé publique, en particulier en ce qui concerne la prise en charge des cancers cutanés. Le nombre de nouveaux cas de cancers de la peau a été multiplié par plus de trois entre 1990 et 2023. En France, les carcinomes cutanés constituent environ 90 % des diagnostics de cancers de la peau. Bien que moins courants, les mélanomes sont particulièrement redoutables en raison de leur fort risque de propagation métastatique. C’est pourquoi la prévention, le dépistage et des traitements efficaces sont si importants.2 

Les infirmier(e)s en dermatologie surveillent l’état de santé général et hémodynamique des patients ainsi que l’état cutané et la cicatrisation des plaies. Ils sont également responsables de la mise en œuvre et de la surveillance des thérapeutiques. Les infirmier(e)s collaborent aussi avec les équipes de soins palliatifs, assurent les soins d’hygiène et de confort en collaboration avec les aides-soignant(e)s.

Un stage en dermatologie offre aux étudiant(e)s en soins infirmiers l’opportunité de développer diverses compétences techniques et relationnelles. Ils/elles apprendront à établir une relation de confiance avec les patients et à gérer leurs émotions dans des situations complexes. Ils/elles comprendront et mettront en œuvre des soins palliatifs, et acquerront des techniques de gestion de la douleur.

Dans cet article, nous aborderons tout ce que vous devez savoir avant de débuter votre stage en dermatologie, des pathologies rencontrées aux compétences à valider.

Infographie - Guide du stage infirmier en dermatologie

Typologie du lieu de stage et particularités du service de dermatologie

Le stage en dermatologie s’inscrit dans la catégorie des soins de courte durée (SCD). Bien que certaines pathologies nécessitent des hospitalisations prolongées, de plusieurs semaines à quelques mois, la majorité des dermatoses requièrent une durée moyenne d’hospitalisation de 7 à 10 jours.3

Les admissions des patients en service de dermatologie peuvent être programmées ou réalisées en urgence4, selon leur état de santé. Lorsqu’elles sont planifiées, les admissions se font en hôpital de jour, en hospitalisation de semaine ou en hospitalisation complète, en fonction de la nature et de la gravité des soins requis. Les patients peuvent également être admis par transfert interhospitalier ou transférés d’un autre service interne à l’hôpital, tel que celui de pneumologie, cardiologie ou gériatrie.3

La population prise en charge en dermatologie varie en fonction des pathologies. L’âge moyen des patients en dermatologie se situe autour de 50 ans.5

La charge de travail varie selon les services et les hôpitaux. En général, un(e) infirmier(e) en hospitalisation conventionnelle prend en charge entre 5 et 10 patients, en fonction de la structure et des besoins de ces patients.

Les infirmier(e)s en dermatologie travaillent de jour comme de nuit, avec des horaires généralement répartis sur des créneaux de 7 à 12 heures.3 Les infirmier(e)s travaillant en hôpital de jour ou d’hospitalisation de semaine ont des horaires du lundi au vendredi tandis que les infirmier(e)s d’hospitalisation complète peuvent travailler également le week-end.

À l’issue de leur hospitalisation, les patients en dermatologie peuvent : 3

  • Retourner à leur domicile avec ou sans mise en place d’une hospitalisation à domicile (HAD).
  • Être transférés dans un service de soins médicaux et de réadaptation (SMR) ou un EHPAD si leur état nécessite des soins continus.
  • Dans certains cas, notamment pour les patients en soins palliatifs, un transfert vers un service spécialisé dans la prise en charge de la fin de vie peut être envisagé.

Lexique rencontré en dermatologie

Chaque service médical a son propre jargon, composé d’une variété d’acronymes et de termes techniques spécifiques à la spécialité. 

Par exemple, en service de dermatologie, vous entendrez : 6.7.8

  • Ac : anticorps
  • ACV : aciclovir
  • AINS : anti-inflammatoire non stéroïdien
  • AVK : antivitamine K
  • CBC : carcinome basocellulaire
  • CE : carcinome épidermoïde
  • CIVD : coagulation intravasculaire disséminée
  • CMV : cytomégalovirus
  • CRP : protéine C-réactive
  • CTC : corticoïdes 
  • DA : dermatite atopique
  • EGF : facteur de croissance épidermique (epidermal growth factor)
  • EN : érythème noueux
  • HSV : Herpes simplex virus 
  • Ig : immunoglobuline
  • IST : infection sexuellement transmissible
  • IVC : insuffisance veineuse chronique
  • KA : kératose actinique
  • LE : lupus érythémateux
  • LEB : lucite estivale bénigne
  • LLC : leucémie lymphoïde chronique
  • LMC : leucémie myéloïde chronique
  • LNH : lymphome non hodgkinien
  • MK : maladie de Kaposi
  • PG : pyoderma gangrenosum
  • PST : pansement
  • SPF : sun protector factor (indice de protection solaire)
  • UV : ultraviolets
  • VHB : virus de l’hépatite B
  • VHC : virus de l’hépatite C
  • VIH : virus de l’immunodéficience humaine

Cette liste d’acronymes n’est pas exhaustive et vous aurez l’opportunité de vous familiariser avec elle pendant le stage. Si vous rencontrez des difficultés pour comprendre certains termes, n’hésitez pas à demander des explications aux professionnel(le)s de santé qui vous encadrent. 

Pathologies rencontrées et facteurs de risque en dermatologie

Les infirmier(e)s en dermatologie prennent en charge des patients présentant diverses pathologies. 

Ces patients peuvent souffrir de : 3.5.9.10.11.12.13

Pathologies inflammatoires et auto-immunes

Ces pathologies impliquent une réaction inflammatoire ou une dysrégulation du système immunitaire, qui affectent la peau, voire d’autres organes.

  • Eczéma/dermatite atopique : maladie inflammatoire chronique avec des plaques rouges prurigineuses, souvent localisées dans les plis de la peau (coudes, genoux).
  • Érythrodermies : rougeur et desquamation généralisée de la peau, souvent liée à des maladies inflammatoires ou à des réactions médicamenteuses graves.
  • Lupus érythémateux : maladie auto-immune systémique, qui se manifeste par des éruptions en forme de papillon sur le visage, ainsi que des symptômes systémiques (douleurs articulaires, fatigue).
  • Maladie de Verneuil : maladie inflammatoire de la peau. Elle évolue par poussées et crée des abcès douloureux à partir de la couche profonde de la peau (hypoderme). 
  • Pathologies bulleuses : maladies auto-immunes provoquant des bulles sur la peau et les muqueuses, comme le pemphigus ou la pemphigoïde bulleuse. 
  • Pelade : chute de cheveux localisée, souvent d’origine auto-immune, avec des zones dégarnies pouvant se résoudre spontanément ou nécessiter un traitement.
  • Psoriasis : maladie inflammatoire chronique caractérisée par des plaques rouges squameuses, principalement sur les coudes, les genoux,le cuir chevelu et le bas du dos.
  • Purpura : taches rouges ou violettes dues à des hémorragies sous-cutanées, souvent liées à des infections ou à des troubles vasculaires.
  • Toxidermie : réaction cutanée sévère due à un médicament. Elle se manifeste par des éruptions maculo-papuleuses, des vésicules ou des pustules.
  • Vascularite : inflammation des vaisseaux sanguins, qui provoquent des lésions cutanées comme le purpura (hémorragies sous la peau).
  • Vitiligo : perte de pigmentation de la peau, souvent sur les zones de frottement (mains, coudes).

Pathologies infectieuses

Ces pathologies sont causées par des agents infectieux tels que des bactéries, des virus ou des champignons.

  • Érysipèle/dermohypodermite : infection bactérienne qui touche la peau et les couches profondes, caractérisée par des plaques rouges douloureuses, souvent accompagnées de fièvre. (Peut se transformer en fasciite nécrosante.)
  • Fasciite nécrosante : infection grave qui nécessite une intervention chirurgicale urgente, et qui peut entraîner la destruction des tissus cutanés et musculaires.
  • Herpès : infection virale provoquant des vésicules douloureuses récurrentes sur les organes génitaux ou le visage.
  • Intertrigo : inflammation cutanée localisée dans les plis (sous les seins, entre les orteils) due à la macération, souvent compliquée par des infections bactériennes ou fongiques.
  • Mycose : infection fongique de la peau, des ongles ou des muqueuses. Elle se manifeste par des plaques rouges et squameuses.
  • Scabiose (gale) : infection parasitaire causée par le sarcopte. Elle entraîne des démangeaisons sévères et est très contagieuse.
  • Zona : réactivation du virus de la varicelle, qui provoque des éruptions vésiculeuses douloureuses sur le thorax et/ou le visage.

Cancers cutanés

Les cancers de la peau résultent d’une prolifération anormale des cellules cutanées. Leur gravité varie en fonction du type de cancer.

  • Carcinome basocellulaire : cancer cutané le plus fréquent, à évolution lente, qui affecte surtout les zones exposées au soleil (visage, cou).
  • Carcinome épidermoïde : cancer cutané agressif, qui se développe à partir des kératinocytes, souvent sur des zones photo-exposées (visage, mains).
  • Lymphome cutané : cancer rare, qui affecte les lymphocytes de la peau (cellules B ou T). 
  • Mélanome : tumeur maligne des mélanocytes (cellules pigmentaires), souvent associée à une exposition solaire. Le mélanome peut métastaser rapidement.

Facteurs de risques en dermatologie

Les facteurs de risque courants de ces pathologies sont : 12.14

  • Âge avancé. 
  • Antécédents familiaux. 
  • Maladies auto-immunes. 
  • Exposition à des agents chimiques. 
  • Facteurs génétiques.
  • Facteurs hormonaux. 
  • Grains de beauté multiples (naevus).
  • Humidité et macération. 
  • Immunosuppression.
  • Infections virales. 
  • Expositions aux ultraviolets du soleil et à des ultraviolets artificiels. 
  • Obésité. 
  • Phototype clair.
  • Prise de médicaments.
  • Stress et chocs émotionnels.
  • Tabagisme. 

Spécificités du stage en dermatologie

Anatomie et physiologie de la peau14

La peau est l’organe le plus grand du corps humain. Elle couvre environ 2 m² et pèse entre 4 et 10 kilogrammes chez un adulte. Elle joue un rôle primordial dans la protection et la régulation de plusieurs fonctions essentielles pour la santé et le bien-être.

Fonctions principales de la peau :

  • Protection : la peau agit comme une barrière contre les agressions extérieures telles que les rayons UV, le froid, la chaleur, la déshydratation, la pollution et les chocs.
  • Thermorégulation : elle aide à réguler la température corporelle grâce à la transpiration et aux vaisseaux sanguins présents dans le derme.
  • Synthèse hormonale : notamment pour la production de vitamine D, qui est activée sous l’effet des rayons UV.
  • Fonction immunitaire : la peau contient des cellules immunitaires (comme les cellules de Langerhans) qui défendent le corps contre les agents infectieux.
  • Fonction psychosociale : elle est également le reflet de l’image que nous renvoyons aux autres.

Les différentes couches de la peau :

  1. L’épiderme :
    • C’est la couche la plus externe. Elle est principalement composée de kératinocytes qui produisent la kératine, une protéine qui renforce et protège la peau.
    • L’épiderme contient aussi des mélanocytes qui produisent la mélanine (responsable de la couleur de la peau), des cellules de Langerhans (pour la défense immunitaire) et des cellules de Merkel (qui jouent un rôle dans la sensibilité tactile fine).
  2. Le derme :
    • Situé sous l’épiderme, c’est un tissu conjonctif qui soutient et nourrit la peau. Le derme contient des fibres de collagène et d’élastine qui donnent à la peau son élasticité et sa résistance.
    • C’est également dans le derme que l’on trouve les vaisseaux sanguins, les nerfs, ainsi que les glandes sébacées (qui produisent le sébum) et les glandes sudoripares (impliquées dans la production de sueur pour la thermorégulation).
  3. L’hypoderme :
    • C’est la couche la plus profonde de la peau, constituée de tissu adipeux (graisse) qui sert d’isolant et de réserve énergétique. Il protège aussi les muscles et les organes sous-jacents des chocs.

Les annexes cutanées :

  • Les follicules pilo-sébacés : ils sont responsables de la production des poils et sécrètent du sébum par les glandes sébacées pour maintenir l’hydratation de la peau et la protéger.
  • Les glandes sudoripares : divisées en glandes apocrines et glandes eccrines, elles produisent la sueur, et participent ainsi à la régulation de la température corporelle.
  • Les phanères : ils comprennent les cheveux, les poils et les ongles, qui sont des structures protectrices et sensibles.

La peau n’est pas seulement un organe de protection, elle joue également un rôle central dans l’interaction avec l’environnement et le maintien de l’homéostasie du corps humain.

Infographie - Structure fonctionnelle de la peau

Dépistage

Le dépistage précoce des tumeurs cutanées est essentiel pour le pronostic de la pathologie, la durée des traitements et l’efficacité des réponses thérapeutiques. Parmi ces tumeurs, le mélanome est particulièrement redouté en raison de sa capacité à évoluer rapidement vers un stade métastatique, affectant ainsi les ganglions lymphatiques, les poumons, le cerveau, le foie et d’autres organes vitaux. Plus la détection est tardive, plus les options thérapeutiques se réduisent, et plus le risque de complications graves augmente.

Le dépistage précoce des cancers cutanés est donc un enjeu majeur de santé publique. Il repose en partie sur la surveillance régulière de la peau, une habitude qui peut être adoptée facilement par le patient lui-même, afin qu’il puisse repérer les premiers signes d’alerte avant une consultation spécialisée. L’auto-examen cutané est une mesure simple, mais efficace, pour identifier les anomalies à un stade précoce.

La méthode ABCDE est couramment utilisée pour évaluer les lésions suspectes, notamment dans le cadre du dépistage du mélanome. Chaque lettre correspond à une caractéristique de la lésion cutanée à surveiller :

  • A : asymétrie – Une lésion qui n’est pas symétrique, c’est-à-dire dont une moitié est différente de l’autre.
  • B : bords irréguliers – Des contours mal définis ou dentelés peuvent être le signe d’une lésion suspecte.
  • C : couleur non homogène – Une lésion qui présente plusieurs couleurs (noir, brun, rouge ou bleu) doit être examinée.
  • D : diamètre supérieur à 6 millimètres – Bien que certaines petites lésions puissent être cancéreuses, un diamètre supérieur à 6 mm est souvent un indicateur de risque.
  • E : évolution – Toute modification rapide de l’apparence, de la taille, de la forme ou de la couleur d’une lésion doit alerter et nécessite une consultation rapide.
Infographie - La méthode ABCDE pour le dépistage et l'auto-surveillance du mélanome cutané

Il est également essentiel de sensibiliser les patients à la surveillance de zones spécifiques, comme les ongles, les muqueuses ou le cuir chevelu, où des mélanomes peuvent apparaître plus discrètement. Une consultation dermatologique annuelle, notamment pour les patients à risque (peau claire, antécédents familiaux, exposition excessive au soleil), est recommandée pour un suivi régulier et une détection précoce des cancers cutanés.

Tests diagnostiques en dermatologie

Le diagnostic des affections dermatologiques repose sur la combinaison de l’examen clinique et de tests spécialisés permettant d’identifier précisément la nature de la pathologie cutanée et d’orienter les traitements. Voici un aperçu des principaux tests diagnostiques utilisés en dermatologie.

Biopsie cutanée :

La biopsie est un examen incontournable en dermatologie pour diagnostiquer les lésions cutanées suspectes. Il s’agit du prélèvement d’un petit fragment de peau, qui est ensuite examiné au microscope par un dermatopathologiste. Elle permet de confirmer des diagnostics de cancer de la peau (mélanome, carcinome basocellulaire, carcinome spinocellulaire), d’infections cutanées profondes, ou de maladies inflammatoires comme le psoriasis ou le lichen plan. Il existe plusieurs types de biopsies :

  • Biopsie par punch : utilisée pour prélever un échantillon circulaire de peau.
  • Biopsie incisionnelle : utilisée pour prélever une partie d’une lésion plus large pour analyse.
Infographie - Procédure de biopsie cutanée prélèvement d'une lésion cutanée

Dermatoscopie :

La dermatoscopie est un examen non invasif qui permet d’examiner les structures cutanées sous l’épiderme, invisibles à l’œil nu. À l’aide d’un dermatoscope, un dermatologue peut visualiser les détails des lésions pigmentées (grains de beauté, tumeurs suspectes) afin d’évaluer les risques de cancer de la peau, en particulier les mélanomes. Cet outil est précieux pour différencier les lésions bénignes des lésions malignes et permet de mieux déterminer la nécessité d’une biopsie.15

Patch tests (tests épicutanés) :

Les patch tests sont utilisés pour diagnostiquer les allergies de contact. Des substances potentiellement allergènes (comme les métaux, parfums ou produits chimiques) sont appliquées sur la peau, souvent sur le dos, à l’aide de petits patchs qui restent en place pendant 48 heures. Après ce délai, la réaction cutanée est évaluée. Ce test permet de déterminer les causes d’eczéma de contact ou d’autres dermatoses allergiques.14

Prick tests :

Contrairement aux patch tests, les prick tests recherchent des allergies immédiates (hypersensibilité de type I) liées à des allergènes environnementaux, alimentaires ou médicamenteux. Une petite quantité de l’allergène est placée sur la peau, généralement sur l’avant-bras, et la surface de la peau est légèrement piquée pour permettre une pénétration rapide de l’allergène. Le résultat est observé dans les 15 à 20 minutes suivant l’application, avec une réaction positive se manifestant par une papule rouge et gonflée, semblable à une piqûre de moustique.14

Tests de photopatch (phototests) :

Utilisés pour diagnostiquer des réactions de photosensibilité ou d’allergies induites par le soleil, les phototests consistent à appliquer des substances allergènes sur la peau, puis à exposer cette zone à la lumière UV. Ce test permet d’évaluer la réponse cutanée aux rayons UV en présence de certaines substances comme les parfums ou les médicaments photosensibilisants.16

Immunofluorescence directe et indirecte :

L’immunofluorescence est une technique qui permet de diagnostiquer les maladies bulleuses auto-immunes (pemphigus, pemphigoïde bulleuse). Elle repose sur l’application d’anticorps marqués par une substance fluorescente pour détecter des dépôts d’anticorps ou de protéines dans les couches cutanées.

  • Immunofluorescence directe : un échantillon de peau est prélevé et traité pour détecter la présence d’auto-anticorps directement sur la peau.
  • Immunofluorescence indirecte : l’anticorps est détecté dans un échantillon de sang.

Culture microbienne et test de sensibilité :

En cas d’infection cutanée suspectée (bactérienne, fongique ou virale), un échantillon est prélevé à partir de la peau, de croûtes ou de pus, puis mis en culture pour identifier l’agent pathogène et tester sa sensibilité aux antibiotiques et aux antifongiques. Cela permet de choisir le traitement antimicrobien le plus adapté.

Dosage des IgE spécifiques :

Le dosage des IgE spécifiques est utilisé pour diagnostiquer des allergies, notamment en cas de dermatite atopique ou d’urticaire chronique. Ce test sanguin permet de quantifier les immunoglobulines E spécifiques à un allergène (pollen, acariens, aliments) et de confirmer la cause d’une hypersensibilité.

Test au bleu de méthylène (test du grattage) :

Ce test est utilisé pour le diagnostic de la gale. En appliquant du bleu de méthylène sur une zone affectée et en grattant doucement la peau, le dermatologue peut visualiser les tunnels creusés par le parasite sous la peau.

Scores et échelles

Il existe plusieurs scores et échelles pour évaluer la gravité et l’impact des maladies dermatologiques, et ajuster les traitements.17

  • L’indice simplifié du psoriasis (SPI) permet d’évaluer rapidement la sévérité de la maladie en prenant en compte l’étendue des plaques, l’impact sur la qualité de vie et les traitements utilisés. Il fournit un score global, qui facilite le suivi et l’adaptation du traitement.
  • Échelle SCORAD (Scoring Atopic Dermatitis) : cette échelle mesure la sévérité de la dermatite atopique en prenant en compte l’étendue des lésions, l’intensité des symptômes, ainsi que les aspects subjectifs tels que le prurit et les troubles du sommeil.
  • Échelle DLQI (Dermatology Life Quality Index) : cette échelle évalue l’impact des maladies dermatologiques sur la qualité de vie des patients en tenant compte de divers aspects (symptômes, activités quotidiennes, relations sociales, etc.).
  • Échelle de gravité du mélanome (indice de Breslow) : cette échelle mesure l’épaisseur d’un mélanome. Elle est utilisée comme indicateur pronostique. Plus l’indice est élevé, plus le risque de métastase est important.

Répercussions des pathologies dermatologiques

Les pathologies dermatologiques chroniques ou sévères entraînent des répercussions importantes sur la vie des patients. Elles peuvent provoquer un isolement social en raison de la gêne liée à l’apparence de la peau, ainsi qu’une déstructuration sociale, qui a un impact sur la vie personnelle et professionnelle. Ces maladies nécessitent souvent un suivi médical lourd, avec des consultations et traitements réguliers. Certaines pathologies sont associées à d’autres troubles généraux, ce qui crée une interaction avec les pathologies systémiques. Les patients doivent apprendre à « vivre avec » ces pathologies en raison de leur caractère chronique, malgré les impacts psychologiques et sociaux, bien que peu de ces maladies soient contagieuses.12

Principaux effets indésirables des immunothérapies

Les immunothérapies peuvent induire des effets indésirables touchant plusieurs systèmes de l’organisme. Les effets les plus fréquents incluent :

  • Système respiratoire : des symptômes comme des essoufflements, des toux persistantes et des dyspnées peuvent apparaître. 
  • Peau : démangeaisons, éruptions cutanées et rougeurs sont des effets fréquents. Ces réactions cutanées peuvent aller d’une simple dermatite à des formes plus graves, qui nécessitent parfois une interruption temporaire du traitement.
  • Reins : des dysfonctions rénales peuvent se manifester par une élévation des taux de créatinine, une hématurie (présence de sang dans les urines) ou une diminution du volume urinaire. Une insuffisance rénale peut se développer si ces signes ne sont pas traités à temps.
  • Système nerveux : des neuropathies périphériques (atteintes des nerfs) sont possibles, se traduisant par des maux de tête, des vertiges, une faiblesse musculaire, voire des signes de paralysie. Ces effets doivent être pris en compte rapidement pour éviter des atteintes neurologiques permanentes.
  • Système endocrinien : une fatigue extrême, des maux de tête et une modification de l’état physiologique peuvent révéler un dysfonctionnement de la thyroïde, des glandes surrénales ou de l’hypophyse. Ces troubles hormonaux peuvent nécessiter des traitements substitutifs à long terme.
  • Système gastro-intestinal : diarrhées, douleurs abdominales, et présence de sang dans les selles sont des signes d’inflammation intestinale (colite). Les nausées et vomissements sont également fréquents, ajoutant au risque de déshydratation et nécessitant une prise en charge rapide.

Lésions élémentaires dermatologiques

Voici un résumé des lésions élémentaires en dermatologie (manifestations cutanées de base qui apparaissent en réponse à différentes maladies ou agressions de la peau.) : 18 

  • Macules : taches visibles sans relief ni infiltration. Elles peuvent être rouges (érythème, macules vasculaires, purpura), pigmentées (marron, noir ou bleu), ou décolorées (hypochromiques ou achromiques).
  • Papules : lésions en relief de petite taille (moins de 1 cm), palpables, résultant d’une hyperplasie épidermique ou d’un infiltrat cellulaire dans le derme. Elles peuvent être folliculaires ou œdémateuses, et sont souvent associées à des dermatoses inflammatoires.
  • Plaques : lésions en relief plus larges résultant de la confluence de plusieurs papules ou de la formation initiale d’une lésion étendue.
  • Nodules : masses palpables, fermes et solides, dépassant 1 cm, souvent associées à des pathologies inflammatoires ou tumorales du derme profond et de l’hypoderme.
  • Vésicules et bulles : lésions contenant un liquide clair. Les vésicules sont petites (1 à 2 mm), tandis que les bulles sont plus grandes (jusqu’à plusieurs centimètres). Elles peuvent se rompre et former des croûtes.
  • Pustules : lésions remplies de pus, souvent liées à des infections folliculaires ou à des maladies microbiennes comme le psoriasis pustuleux.
  • Squames : desquamation de l’épiderme sous forme de pellicules ou de lamelles cornées. Elles varient selon l’épaisseur et la texture, allant des squames pityriasiformes (fines et farineuses) aux squames psoriasiformes (grandes et épaisses).

Actes et soins rencontrés en dermatologie

Au cours de votre journée de travail, vous serez amené(e) à effectuer de nombreux actes et soins, parmi lesquels on peut citer : 3.5

  • Applications de dermocorticoïdes.
  • Bains thérapeutiques et application de crèmes (topiques).
  • Chimiothérapies, immunothérapies, thérapies ciblées : administration, surveillance.
  • Corticothérapie : préparation, administration, surveillance des effets secondaires.
  • Électrocardiogrammes.
  • Entretien d’accueil et d’orientation.
  • Entretien thérapeutique et relationnel.
  • Évaluation clinique et surveillance des paramètres vitaux.
  • Injections sous-cutanées, intramusculaires, perfusions périphériques.
  • Manipulation et surveillance de chambres implantables (PAC), Picc-lines.
  • Médiations thérapeutiques pour les patients violents ou anxieux.
  • Oxygénothérapie, aérosols : mise en place et surveillance.
  • Pose et surveillance de contention veineuse.
  • Pose et surveillance de sondes urinaires, gastriques.
  • Poses d’aiguilles de Huber sur PAC.
  • Pose et surveillance de voies veineuses périphériques.
  • Prélèvement et administration de transfusions sanguines et plaquettaires.
  • Prélèvements sanguins (veineux, capillaires).
  • Préparation du patient en pré-opératoire.
  • Réalisation et surveillance de soins liés au diabète : glycémie capillaire, administration d’insuline.
  • Réfection de pansements simples, complexes, chirurgicaux.
  • Réfection et surveillance des pansements liés aux Picc-lines.
  • Soins d’hygiène et de confort.
  • Soins de trachéotomie, aspiration bronchique.
  • Suivi nutritionnel : évaluation de l’état nutritionnel, prise en charge diététique.
  • Surveillance et gestion des traitements antalgiques (paliers 1, 2, 3).
  • Surveillance post-opératoire.
  • Techniques de prélèvement sur dispositifs veineux centraux.
  • Techniques de sédation : administration et suivi.
  • Thérapie par pression négative (TPN).
  • Utilisation de protoxyde d’azote pour les soins douloureux.
  • Utilisation et surveillances des cathéters centraux.
  • Vaccinations.

Vous trouverez, dans l’unité d’enseignement 4.4 de Réussis ton IFSI, des cours approfondis sur la méthode de chacun de ces soins.

Traitements courants en dermatologie

En dermatologie, les traitements varient selon la nature de la pathologie, des soins topiques pour des affections bénignes aux thérapies systémiques pour des maladies graves comme les cancers cutanés. Voici une présentation organisée des traitements courants dans ce domaine.5.12

Traitements locaux

  • Dermocorticoïdes : 
    • Faible : hydrocortisone (Cortapaisyl).
    • Modéré : tridésonit (Tridésonit).
    • Forte : bétaméthasone (Diprosone).
    • Très forte : clobétasol (Dermoval).
  • Crèmes, pommades et lotions.
  • Soins de bulles.
  • Pansements actifs. 

Photothérapie UVB et PUVA

Techniques thérapeutiques utilisées pour traiter des maladies cutanées comme le psoriasis ou le vitiligo. La photothérapie UVB emploie des rayons ultraviolets de type B, tandis que la PUVA combine l’absorption d’un médicament (psoralène) et l’exposition aux UVA.

Traitements systémiques

  • Corticoïdes par voie orale
  • Immunothérapie. 
  • Thérapies ciblées. 
  • Chimiothérapie. 
  • Immunoglobulines intraveineuses (IgIV).
  • Antalgiques. 
  • Antibiotiques.

Toutes ces classes thérapeutiques sont traitées dans l’unité d’enseignement 2.11 sur la plateforme Réussis ton IFSI.

Prérequis du stage en dermatologie

Le rôle infirmier en dermatologie exige des compétences et des connaissances particulières. Voici quelques prérequis à maîtriser avant d’entamer un stage dans ce service : 3.5

  • Anatomie et physiologie de la peau : il est important de bien comprendre la structure de la peau, composée de l’épiderme, du derme et de l’hypoderme, ainsi que les annexes cutanées (follicules, glandes sudoripares, etc.). 
  • Processus de cicatrisation cutanée : reconnaître les différentes phases de la cicatrisation (inflammation, prolifération, remodelage) et connaître les facteurs qui peuvent l’altérer est essentiel, surtout lors de la prise en charge de plaies complexes.
  • Types de pansements et indications : connaître les différents types de pansements (hydrocolloïdes, alginates, pansements à base d’argent) et leurs indications selon le type de plaie (ulcères, brûlures, post-chirurgie) est primordial pour favoriser une cicatrisation optimale.
  • Pathologies dermatologiques prévalentes : il est essentiel d’être familiarisé(e) avec les maladies courantes telles que le psoriasis, l’eczéma, les cancers cutanés (mélanomes, carcinomes), les dermatoses allergiques, ainsi que les pathologies bulleuses comme la pemphigoïde.
  • Connaissance des thérapeutiques : la dermatologie repose sur des traitements spécifiques comme les dermocorticoïdes, immunothérapies, antibiotiques et thérapies ciblées. Une bonne maîtrise des indications, des modes d’administration et des effets secondaires est indispensable.
  • Hygiène et prévention des infections : la maîtrise des techniques d’asepsie et des protocoles d’hygiène est primordiale pour prévenir les infections.
  • Urgences dermatologiques : il est important de savoir identifier les urgences dermatologiques comme les érythrodermies, toxidermies sévères ou les angioedèmes, et de connaître les protocoles de prise en charge rapide.

Objectifs de stage en dermatologie

En stage de dermatologie, vous pourrez acquérir et valider différentes compétences, en fonction de votre niveau et de vos objectifs.

Notre équipe a écrit un article sur la rédaction de vos objectifs de stage : comment rédiger ses objectifs de stage en soins infirmiers.

Voici une liste non exhaustive de compétences requises dans la structure d’accueil : 3

  • Administrer les thérapeutiques conformément aux prescriptions et surveiller les effets indésirables, notamment lors de l’administration de traitements dermatologiques tels que les immunothérapies, biothérapies et dermocorticoïdes.
  • Effectuer des soins locaux, comme l’application de pommades et de crèmes thérapeutiques, la réfection de pansements simples et complexes (y compris la thérapie par pression négative) en respectant les protocoles d’hygiène et d’asepsie.
  • Réaliser un entretien d’accueil avec le patient et son entourage afin de recueillir les données nécessaires pour la prise en charge globale du patient.
  • Participer aux transmissions écrites et orales de manière pertinente et synthétique, et garantir la traçabilité des soins effectués et des observations cliniques.
  • Surveiller les paramètres vitaux et la condition cutanée en pré et post-opératoire, et être capable de repérer rapidement les signes de complication (infections, retard de cicatrisation).
  • Comprendre et expliquer les propriétés et rôles de la peau, ainsi que les mécanismes de la cicatrisation cutanée pour une prise en charge adaptée des patients souffrant de plaies, ulcères ou pathologies bulleuses.
  • Savoir utiliser et surveiller les dispositifs médicaux, tels que les voies veineuses centrales (chambre implantable, Picc-line) et les cathéters périphériques en respectant les protocoles de manipulation stérile.
  • Participer à l’éducation thérapeutique des patients, en particulier pour la gestion des pathologies chroniques comme le psoriasis, l’eczéma atopique ou le vitiligo. Les sensibiliser à l’observance thérapeutique.
  • Conduire un entretien de soutien en fonction des besoins du patient, notamment en ce qui concerne l’impact psychosocial des pathologies dermatologiques chroniques sur sa qualité de vie.
  • Connaître et appliquer les protocoles de soins de la dermatologie, tels que la photothérapie (UVB et PUVA), les soins de bulles pour les maladies bulleuses ou les soins post-opératoires en oncodermatologie.
  • Organiser le devenir du patient en collaboration avec l’équipe pluridisciplinaire, notamment lors de la préparation à la sortie ou au transfert vers un autre service, tout en veillant à l’éducation du patient pour la gestion à domicile de sa pathologie.
  • Observer et évaluer l’évolution des plaies, en notant les signes de cicatrisation ou d’éventuelles complications.

Professionnels rencontrés en dermatologie

Ceci dépend de l’établissement dans lequel vous serez en stage, mais, en général, vous rencontrerez : 3.5

  • Agents de service hospitalier 
  • Aides-soignant(e)s
  • Ambulancier(e)s
  • Assistants sociaux/assistantes sociales 
  • Cadres de santé 
  • Chirurgien(ne)s 
  • Dermatologues
  • Diététicien(ne)s 
  • Infirmier(e)s
  • Infirmier(e)s spécialisé(e) dans la prise en charge de la douleur
  • Infirmier(e)s spécialisé(e)s en soins palliatifs 
  • Kinésithérapeutes 
  • Psychiatres 
  • Psychologues 
  • Secrétaires médicales 

Témoignage d’une infirmière en dermatologie

Infographie - témoignage d'une infirmière en dermatologie

Dans le cadre de notre série « Guides de stage infirmiers », nous tenons à ce que chaque article soit rédigé par un(e) infirmier(e) expérimenté(e) qui exerce dans le lieu de stage concerné. Pour ce guide du stage infirmier en dermatologie, nous avons eu la chance de collaborer avec Manon Lherault, une infirmière aguerrie ayant exercé dans ce service.

Dans le cadre de la rédaction de cet article, Manon a non seulement contribué par son expertise, mais a généreusement accepté de partager son expérience personnelle en dermatologie, ainsi que ses précieuses recommandations pour les étudiant(e)s sur le point de débuter un stage dans ce service. 

Pourquoi as-tu choisi de travailler en dermatologie ?

Depuis toujours, j’ai ressenti une profonde affinité pour l’oncologie, en particulier après que l’un de mes proches a été diagnostiqué avec un mélanome. Cette expérience personnelle m’a poussée à m’intéresser davantage aux cancers cutanés, et cela a renforcé mon désir de travailler en dermatologie. Mon objectif est de pouvoir soigner, à mon tour, des patients atteints de tumeurs cutanées, et de leur apporter un soutien à la fois médical et humain.

De plus, je recherchais un domaine dans lequel je pourrais mettre en pratique une grande diversité de soins techniques et accompagner des patients sur le long terme. En onco-dermatologie, les pathologies chroniques comme les cancers cutanés nécessitent en général plusieurs hospitalisations par an, ce qui permet de tisser une relation de confiance durable avec les patients et d’assurer un suivi global, à la fois thérapeutique et relationnel.

Qu’est-ce qui te plaît le plus en dermatologie ?

La dermatologie se distingue par la diversité des pathologies et des soins qu’elle englobe, couvrant plus d’une centaine de dermatoses. C’est une spécialité à la croisée de plusieurs disciplines, qui offre des interventions variées, telles que des prises en charge oncologiques, chirurgicales, médicales, mais aussi des soins palliatifs. Ce large éventail de pratiques permet d’exercer des soins techniques précis et d’entretenir une relation de proximité avec les patients. Ce sentiment d’utilité, tant sur le plan technique que relationnel, est particulièrement valorisant, car il permet d’accompagner les patients à chaque étape de leur parcours de soin, et de leur offrir un soutien humain constant.

Quels conseils donnerais-tu à un(e) étudiant(e) sur le point de commencer un stage en dermatologie ?

Je lui conseillerais de dépasser les préjugés souvent associés à la dermatologie, une spécialité méconnue et parfois sous-estimée. Il est essentiel d’aborder cette discipline l’esprit ouvert, et d’être prêt(e) à découvrir toute la richesse qu’elle offre en termes de diversité de soins et de prises en charge. La dermatologie est bien plus qu’une spécialité de surface, elle permet de soigner des pathologies complexes, tant médicales que chirurgicales, et offre une véritable dimension humaine. C’est une spécialité exigeante, mais incroyablement enrichissante, sur le plan professionnel et humain, et la relation avec les patients joue un rôle central dans leur parcours de soin.

Devenir infirmier(e) en dermatologie

Un stage en dermatologie est une belle opportunité pour tout(e) étudiant(e) infirmier(e). Il permet de développer un éventail large et varié de compétences. Les soins techniques tels que les pansements complexes, la gestion des plaies ou les soins palliatifs y sont couramment pratiqués. En dermatologie, l’infirmier(e) acquiert une expertise dans la prise en charge des patients souffrant de pathologies cutanées chroniques ou aiguës, et améliore sa dextérité dans des soins techniques, comme la thérapie par pression négative.

Ce stage permet également de découvrir plusieurs spécialisations post-stage. Les infirmier(e)s peuvent poursuivre des formations complémentaires, telles que le diplôme universitaire « Plaies et cicatrisation » pour se spécialiser davantage dans la prise en charge des plaies chroniques ou difficiles. De plus, il existe des DU en « Prise en charge de la douleur en soins infirmiers » et en « Soins palliatifs et accompagnement », qui ouvrent des perspectives dans des domaines comme la douleur ou les soins en fin de vie. D’autres options incluent la formation en “Hypnose appliquée aux soins médicaux et paramédicaux”, proposée dans certains établissements hospitaliers.

Le stage en dermatologie enrichit la pratique clinique immédiate de l’étudiant(e) et ouvre la voie à une carrière diversifiée, avec des options de spécialisations multiples.

Sources

  1. Larousse « Définition de dermatologie » mis à jour en 2023
  2. Institut National du Cancer « Épidémiologie des cancers de la peau » mis à jour le 04/10/2024
  3. Hôpitaux Universitaires Paris Nord Val de Seine « Livret d’accueil du service de dermatologie – Pr.Descamps » 16/08/2018
  4. Centre Hospitalier Universitaire de Lyon « Service de dermatologie » consulté le 08/10/2024
  5. Centre Hospitalier Universitaire de Lyon « PDF : Livret d’encadrement des étudiants infirmiers » 02/10/2015
  6. Société Française de Dermatologie « Glossaire des acronymes et abréviations en dermatologie » consulté le 08/10/2024
  7. Université de Bourgogne « Acronymes en anglais médical » consulté le 08/10/2024
  8. Elsevier Masson « Liste des abréviations en dermatologie » consulté le 09/10/2024
  9. Société Française de Dermatologie « Les lymphomes cutanés » 03/12/2019
  10. Elsan « Intertrigo : Définition, Symptômes et Traitements » consulté le 08/10/2024
  11. Elsevier Masson « les cahiers infirmiers : dermatologie » 14/06/2023
  12. IFSI Paul Brousse « Les soins infirmiers spécifiques en dermatologie » 10/10/2010
  13. Société canadienne du cancer « Sarcome de Kaposi » consulté le 08/10/2024
  14. CCMO « L’essentiel sur la peau et la dermatologie » 22/07/2016
  15. Société Française de Dermatologie « Principes de l’examen dermatologique » 28/11/2005
  16. Société Française de Dermatologie « Photopatch tests » mis à jour le 14/08/2009
  17. Société Française de Dermatologie « Scores et échelles en dermatologie » consulté le 08/10/2024
  18. Société Française de Dermatologie « Les lésions élémentaires en dermatologie » 28/11/2005