L’urologie est une discipline médico-chirurgicale qui prend en charge les affections de l’appareil urinaire de la femme et de l’homme, et traite la vessie, les uretères, l’urètre, la prostate, le pénis et les testicules.1 Les soins en urologie varient du diagnostic et traitement des infections urinaires à la gestion de pathologies plus complexes, comme le cancer de la prostate ou les maladies rénales.

En termes de santé publique, l’urologie doit relever plusieurs défis, notamment la gestion du cancer de la prostate, qui est le cancer le plus fréquent chez les hommes et représente la 3e cause de décès par cancer dans cette population.2 Il faut également sensibiliser la population aux signes des maladies urologiques et à l’importance d’adopter des habitudes de vie saines, telles qu’une hydratation adéquate et la prévention des infections urinaires, afin de réduire l’incidence des problèmes urologiques.

L’infirmier(e) en urologie évalue l’état de santé des patients, conçoit des plans de soins personnalisés et prodigue des soins curatifs, préventifs et palliatifs. Il/elle intervient dans des actes spécifiques au service, comme la gestion de sondes vésicales et urétérales, les soins de stomies urinaires et la surveillance des bilans d’entrées et de sorties. De plus, l’infirmier(e) en urologie doit savoir réagir aux urgences urologiques.

Les étudiant(e)s en stage dans un service d’urologie acquerront des compétences cliniques spécialisées, apprendront à gérer diverses pathologies urologiques et à prodiguer des soins adaptés aux besoins des patients. Ils/elles développeront aussi leurs compétences en communication et en coordination des soins dans un environnement exigeant.

Dans cet article, nous aborderons tout ce que vous devez savoir avant de débuter un stage en urologie, des pathologies rencontrées jusqu’aux compétences à valider.

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Infographie - guide du stage infirmier en urologie

Typologie du lieu de stage et particularités du service d’urologie

Le service d’urologie est classé dans la catégorie des soins de courte durée (SCD).

En urologie, la durée moyenne de séjour est d’environ 4 jours3, mais elle peut varier selon le type d’intervention et la complexité de la prise en charge. Par exemple, des actes tels que la résection transurétrale de la vessie (RTUV), la résection transurétrale de la prostate (RTUP) et la prostatectomie radicale sous cœlioscopie (PRC) nécessitent généralement une hospitalisation de 2 à 3 jours. Cependant, les interventions plus lourdes comme la dérivation urinaire externe (cystectomie de Bricker) entraînent un séjour de 7 à 15 jours.

Les patients sont admis dans le service d’urologie de différentes façons : 3.4.5

  • Admissions programmées : les patients sont convoqués pour une hospitalisation planifiée, souvent pour une intervention chirurgicale ou un examen. Après la consultation avec un urologue, un diagnostic est posé et les étapes de la prise en charge sont organisées (pré-admission, date opératoire, etc.). Le jour de l’intervention, le patient est accueilli dans le service après les formalités administratives.
  • Admissions par les urgences : certaines pathologies nécessitent une prise en charge rapide, comme les calculs rénaux, les rétentions urinaires aiguës, les infections urinaires sévères (pyélonéphrites) et les torsions testiculaires. Dans ce cas, les patients passent par les urgences avant d’être transférés dans le service d’urologie.
  • Admissions directes : les patients peuvent également être admis directement depuis les consultations d’urologie, d’autres services hospitaliers, ou même des établissements périphériques.
  • Mutations inter-services : les transferts de patients peuvent avoir lieu entre les services de l’hôpital en fonction de l’évolution de l’état de santé des patients.

Le service d’urologie traite des patients de tous âges, dès 18 ans, mais la majorité des patients pris en charge sont des hommes d’un âge moyen d’environ 64 ans.3.6

Il n’existe pas de réglementation légale fixant un nombre minimal ou maximal de patients par infirmier(e) en urologie.7 Néanmoins, dans la pratique, chaque infirmier(e) se voit généralement attribuer une charge de travail de l’ordre de 6 à 12 patients en journée, tandis que la nuit, il/elle peut être responsable de 16 à 30 patients. 

Les horaires de travail en urologie varient d’un établissement à l’autre. Vous devrez vous adapter à un planning varié. Vous pourrez être amené(e) à travailler sur des plages horaires de 7 h 30 ou de 12 heures, avec une organisation en horaires de jour et de nuit en fonction des établissements, en semaine ainsi que les week-ends et jours fériés.3

La sortie d’un patient est généralement validée par le médecin lorsque les conditions cliniques le permettent. À la sortie, certains patients sont orientés vers un service de soins médicaux et de réadaptation (SMR).3 D’autres options incluent le transfert interhospitalier, le retour à l’hôpital d’origine, ou, selon leur état de santé, le retour direct à domicile.5

Lexique en urologie

Chaque service médical a son propre jargon, composé d’une variété d’acronymes et de termes techniques spécifiques à la spécialité. 

Par exemple, en service d’urologie, en ce qui concerne les interventions et examens, vous entendrez : 8

  • ABCD : agénésie bilatérale des canaux déférents
  • ADH : hormone antidiurétique
  • AFP : alpha-fœtoprotéine
  • AFU : Association française d’urologie
  • AVH : adénomectomie voie haute
  • BEP : bléomycine-étoposide-cisplatine
  • BLSE : bêta-lactamases à spectre étendu
  • BUD : bilan urodynamique
  • CNA : colique néphrétique aiguë
  • DALA : déficit androgénique lié à l’âge
  • DE : dysfonction érectile
  • ECBU : examen cytobactériologique des urines
  • HBP : hypertrophie bénigne de la prostate
  • HoLEP : Holmium Laser Enucleation of the Prostate (l’énucléation au laser Holmium de l’adénome prostatique)
  • IRA : insuffisance rénale aiguë
  • IRC : insuffisance rénale chronique 
  • IUE : incontinence urinaire d’effort
  • KTSP : cathétérisme sus-pubien
  • PBR : ponction biopsie rénale
  • PNA : pyélonéphrite aiguë
  • PRC : prostatectomie radicale sous cœlioscopie.  Ablation complète de la prostate.
  • PSA : Prostate-Specific Antigen (antigène prostatique spécifique)
  • PV : pression vésicale
  • RAU : rétention aiguë d’urine
  • RTUP : résection transurétrale de prostate
  • RTUV : résection transurétrale de tumeur de vessie
  • SAD : sondage urinaire à demeure
  • SARM : Staphylococcus aureus (staphylocoque doré) résistant à la méticilline

Cette liste d’acronymes n’est pas exhaustive et vous aurez l’opportunité de vous familiariser avec elle pendant le stage. Si vous rencontrez des difficultés pour comprendre certains termes, n’hésitez pas à demander des explications aux professionnels de santé qui vous encadrent. 

Pathologies rencontrées et facteurs de risque du service d’urologie

Pathologies courantes en urologie

Les infirmier(e)s en urologie prennent en charge une variété de patients présentant diverses pathologies. 

Ces patients peuvent souffrir de : 3.4

  • Adénome de la prostate
  • Cancer de la prostate
  • Cancer de la vessie
  • Cancer du rein
  • Cancer du testicule
  • Hématurie (présence de sang dans les urines)
  • Hydrocèle
  • Hypertrophie bénigne de la prostate (HBP)
  • Infections urinaires (cystite, urétrite)
  • Insuffisance rénale aiguë ou chronique
  • Lithiases urinaires (calculs rénaux et urétéraux)
  • Maladie de Lapeyronie (courbure anormale du pénis)
  • Orchite et épididymite
  • Prolapsus génital
  • Pyélonéphrite (infection rénale)
  • Rétention aiguë d’urine
  • Sténose urétrale
  • Torsion testiculaire
  • Troubles de la miction (dysurie, pollakiurie, rétention, incontinence, vessie hyperactive)
  • Tumeurs de l’appareil uro-génital (pénis, vessie, rein)
  • Urétrite
  • Varicocèle

Interventions chirurgicales et procédures courantes en urologie

Voici les interventions courantes en urologie : 4.5

  • Bricker (dérivation urinaire externe après cystectomie)
  • Circoncision et posthectomie
  • Cure d’hydrocèle
  • Cure de phimosis
  • Cure d’incontinence
  • Cystectomie (avec dérivation urinaire, comme le Bricker)
  • Cystoscopie (examen de la vessie)
  • Incision cervico-prostatique
  • Installation de sonde urinaire ou double J
  • Interventions sur le prolapsus génital
  • Lithotritie extracorporelle par ondes de choc (LEC) (pour les calculs rénaux)
  • Néphrectomie (partielle ou totale, ablation du rein)
  • Néphrolithotomie percutanée
  • Orchidectomie (ablation d’un testicule)
  • Plastie du frein
  • Pose de sphincter artificiel
  • Prostatectomie radicale (souvent par cœlioscopie ou chirurgie robotique)
  • Prothèse pénienne ou érectile
  • Résection transurétrale de la prostate (RTUP)
  • Résection transurétrale de tumeur vésicale (RTUV)
  • Traumatismes testiculaires (prise en charge chirurgicale)
  • TUNA (thermothérapie transurétrale de la prostate)
  • Urétéroscopie (examen de l’uretère)
  • Varicocélectomie (traitement de la varicocèle)
Infographie - Résection transurétrale de la prostate (RTUP)

Facteurs de risque en urologie 

Voici les facteurs de risque associés aux principales pathologies urologiques :

  • ​​Hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) et cancer de la prostate : l’HBP est principalement associée à l’âge. Elle touche fréquemment les hommes de plus de 50 ans. Les antécédents familiaux augmentent le risque, de même que le surpoids, l’inactivité physique et une alimentation riche en graisses saturées ou en viande rouge. Les hommes afro-américains et européens ont un risque plus élevé que les hommes asiatiques​. 9.10
  • Cancer de la vessie : les principaux facteurs de risque du cancer de la vessie comprennent le tabagisme, l’exposition à certains produits chimiques industriels (amines aromatiques, hydrocarbures aromatiques polycycliques), certaines infections chroniques, certains traitements médicaux (comme le cyclophosphamide), ainsi que la présence de contaminants dans l’eau consommée, tels que l’arsenic.11
  • Lithiases urinaires (calculs rénaux) : la déshydratation est un facteur de risque, car une consommation insuffisante d’eau augmente le risque de formation de calculs. Une alimentation riche en protéines animales, en sodium et faible en calcium prédispose à cette pathologie.12

Pour une prise en charge optimale des patients en urologie, il faut comprendre l’impact des facteurs de risque sur la santé. Cela permet de donner des conseils adaptés et de recommander des actions préventives. Par exemple, en cas de risque accru de calculs rénaux, il est important d’encourager les patients à bien s’hydrater. 

Spécificités du service d’urologie

Les dispositifs et les stomies urinaires

La maîtrise des dispositifs et des équipements en urologie permet d’assurer une prise en charge optimale des patients.

  • Sonde urinaire : elle est insérée dans l’urètre pour drainer l’urine de la vessie. Utilisée en cas de rétention urinaire ou après certaines chirurgies urologiques, elle assure un écoulement continu de l’urine.
  • Stomie urinaire : mise en place pour les patients ayant subi une dérivation urinaire externe, après une cystectomie (ablation de la vessie) par exemple. Elle permet l’évacuation de l’urine par une ouverture dans l’abdomen, reliée à une poche de recueil.
  • Poche de néphrostomie : associée à un cathéter inséré dans le rein, elle est utilisée pour drainer l’urine en cas d’obstruction des voies urinaires (en cas de calculs rénaux, par exemple).
  • Sonde urétérale ou double J : ce dispositif est placé pour rétablir le passage de l’urine dans l’uretère lorsque celui-ci est bloqué ou rétréci. Il permet de maintenir la perméabilité de l’uretère.
  • Cathéter sus-pubien : inséré à travers la paroi abdominale directement dans la vessie, il est utilisé lorsque l’insertion d’une sonde par l’urètre n’est pas possible.
  • Endoprothèses urétérales (stents) : employées pour maintenir l’ouverture des voies urinaires en cas d’obstruction, telles que celles causées par une tumeur ou des calculs.
  • Sphincter urinaire artificiel : implanté pour traiter l’incontinence urinaire sévère, notamment chez les hommes après une prostatectomie.
  • Implants péniens et pompes : destinés aux patients souffrant de dysfonction érectile sévère, ces dispositifs permettent d’obtenir une érection fonctionnelle.
  • Laser Holmium (HoLEP) : utilisé pour l’énucléation de l’adénome de la prostate des patients atteints d’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP). Il permet d’améliorer le flux urinaire.

StomiesUrostomie (ou Bricker)NéphrostomieUrétérostomie unilatérale
Indication(s)Après cystectomie (ablation de la vessie) due à un cancer de la vessie, par exemple.Obstruction des voies urinaires supérieures (comme dans le cas de calculs rénaux, tumeurs ou malformations).Elle est indiquée principalement après une cystectomie, en cas de malformations congénitales ou d’obstruction sévère des voies urinaires.
DéfinitionsCette stomie consiste à dériver les uretères vers une partie de l’intestin (généralement l’iléon) qui est ensuite abouchée à la peau pour créer un orifice (stomie) par lequel l’urine est évacuée dans une poche externe.C’est une dérivation temporaire ou permanente de l’urine directement à partir des reins vers l’extérieur via un tube (cathéter) inséré dans le rein, passant par la peau, jusqu’à une poche de recueil.L’urétérostomie est une intervention chirurgicale où les uretères sont abouchés directement à la peau, permettant l’évacuation de l’urine par une stomie. 

Sémiologie en urologie

La sémiologie en urologie consiste à identifier les signes et les symptômes permettant de poser un diagnostic précis des affections du système urinaire et des organes génitaux. Elle repose sur l’analyse détaillée des plaintes du patient et l’examen clinique, ainsi que sur l’interprétation d’examens complémentaires.

  • Dysurie : difficulté à uriner, souvent accompagnée de douleurs. Elle peut indiquer une obstruction (hypertrophie bénigne de la prostate, sténose urétrale) ou une infection.
  • Brûlures mictionnelles : sensation de brûlure lors de la miction. Elle oriente vers une infection urinaire. 
  • Pollakiurie : fréquence anormalement élevée des mictions, souvent due à une irritation vésicale (infection, calculs, tumeur).
  • Nycturie : besoin fréquent de se lever la nuit pour uriner, en général lié à une hyperplasie bénigne de la prostate ou à des troubles de la vessie.
  • Rétention urinaire : incapacité d’évacuer complètement la vessie, qui peut être aiguë ou chronique. Elle est généralement causée par une obstruction, comme une HBP ou un calcul urétral.
  • Incontinence urinaire : perte involontaire d’urine, qui peut être d’effort, par impériosité (besoin soudain et incontrôlable) ou mixte.
  • Jet faible ou intermittent : typique chez les hommes souffrant d’une hypertrophie bénigne de la prostate.
  • Gouttes retardataires : urine qui continue à s’écouler après la fin de la miction, souvent en rapport avec des problèmes prostatiques ou urétraux.
  • Masse testiculaire : la présence d’une masse palpable peut indiquer une tumeur, une torsion testiculaire ou une hydrocèle.
  • Écoulement urétral : généralement causé par des infections sexuellement transmissibles (IST) comme la gonorrhée ou la chlamydia.
  • Dysfonction érectile : en général un signe de maladie chronique (diabète, troubles vasculaires) ou de troubles psychogènes, mais elle peut aussi résulter de chirurgies urologiques.
  • Oligurie ou anurie : diminution importante ou absence de production d’urine, suggérant une insuffisance rénale aiguë ou une obstruction sévère.

Examens d’urologie

Les examens spécifiques à l’urologie permettent de diagnostiquer et de surveiller les affections du système urinaire et des organes génitaux masculins. Voici les principaux examens utilisés :

Cystoscopie

La cystoscopie est un examen endoscopique qui permet d’examiner l’intérieur de la vessie et de l’urètre. Elle est réalisée à l’aide d’un cystoscope, un tube fin et flexible équipé d’une caméra, et est utile pour évaluer les symptômes d’hématurie, de douleurs vésicales ou de tumeurs suspectes. C’est un examen de référence pour détecter les cancers de la vessie et les anomalies structurelles du bas appareil urinaire.

Débitmétrie urinaire

La débitmétrie mesure le débit urinaire au cours de la miction et aide à évaluer les troubles de la miction, tels que l’obstruction due à une hypertrophie bénigne de la prostate ou une sténose urétrale. Elle permet de caractériser la force et la régularité du flux urinaire.

Études urodynamiques

Ces examens mesurent les pressions et le fonctionnement de la vessie et de l’urètre. Ils sont particulièrement utiles pour diagnostiquer les troubles de la miction comme l’incontinence urinaire ou la rétention urinaire, ainsi que pour évaluer la fonction de la vessie neurologique.

Biopsie prostatique

En cas de suspicion de cancer de la prostate, une biopsie est réalisée pour prélever des échantillons de tissus prostatiques, généralement par voie transrectale. Elle permet de confirmer le diagnostic et d’évaluer le grade du cancer à l’aide du score de Gleason.

Exploration endoscopique du haut appareil urinaire

La néphroscopie et l’urétéroscopie permettent d’explorer directement les cavités rénales ou l’urètre pour enlever des calculs, traiter des tumeurs et évaluer les lésions de l’arbre urinaire.

Imagerie spécifique à l’urologie

  • Urographie intraveineuse (UIV) : cet examen radiologique utilise un produit de contraste pour visualiser le tractus urinaire entier et détecter des anomalies comme des obstructions ou des calculs.
  • Échographie rénale, vésicale et prostatique : l’échographie est souvent utilisée pour visualiser les reins, la vessie et la prostate afin d’identifier des masses, calculs ou anomalies structurelles. L’échographie transrectale est particulièrement utilisée pour l’évaluation de la prostate.
  • Scanner abdomino-pelvien : le scanner est utile pour une évaluation plus précise des masses rénales, des calculs ou des cancers uro-génitaux.

Tests fonctionnels rénaux

  • Scintigraphie rénale : évalue la fonction rénale et détecte les cicatrices, surtout chez les patients souffrant de pathologies rénales chroniques.
  • Clairance de la créatinine : mesure l’efficacité des reins lors de la filtration du sang.

Préopératoire en urologie

La phase préopératoire est essentielle pour préparer le patient à l’intervention chirurgicale et minimiser les risques de complications. Elle comprend : 13

  • Consultation avec le médecin et l’anesthésiste : ces rencontres permettent de répondre aux questions du patient, d’évaluer son état de santé général et de définir le type d’anesthésie.
  • Préparation physique : une dépilation de la zone opératoire peut être effectuée, et le patient doit retirer le vernis à ongles pour éviter les interférences avec les équipements de surveillance.
  • Hygiène préopératoire : le patient doit prendre une douche avec un savon antiseptique, en portant une attention particulière aux zones opératoires, pour limiter les risques d’infection.
  • À jeun : selon les consignes de l’anesthésiste et le type d’intervention prévue, il est généralement recommandé de ne rien manger, boire ou fumer à partir de minuit la veille de l’opération. Cependant, pour certaines interventions, une légère consommation de liquide clair jusqu’à quelques heures avant l’intervention peut être autorisée. Les consignes sont données en fonction de l’état de santé du patient et des modalités d’anesthésie.

Jour J

Le jour de l’intervention, des mesures supplémentaires sont prises pour garantir la sécurité du patient : 13

  • Douche préopératoire et brossage des dents : le patient doit se laver et se brosser les dents avant l’intervention.
  • Port de vêtements spécifiques : une chemise de bloc à usage unique et des bas de contention (si prescrits) sont fournis.
  • Retrait des accessoires : aucun bijou, prothèse, maquillage ou sous-vêtement n’est autorisé. Les prothèses dentaires ou auditives doivent être rangées dans leurs étuis.
  • Prémédication : si prescrite, une prémédication pour détendre le patient est administrée.
  • Transfert au bloc : le patient est conduit au bloc opératoire par un brancardier, où il sera accueilli par l’équipe médicale.

Postopératoire en urologie

Après l’intervention, le patient est transféré en salle de réveil pour une surveillance rapprochée : 13

  • Surveillance en salle de réveil : la durée du séjour en salle de réveil dépend de l’intervention et de l’état du patient. Les paramètres vitaux sont étroitement surveillés.
  • Suivi de la douleur : l’équipe soignante évalue la douleur à l’aide d’échelles appropriées et ajuste les traitements antalgiques.
  • Retour à l’unité : une fois son état stabilisé, le patient est renvoyé dans l’unité d’hospitalisation. La surveillance se poursuit, avec une attention particulière portée aux signes de complications (hémorragie, infection, etc.).
  • Informations des proches : l’équipe soignante reste disponible pour informer les proches sur l’état du patient, dans le respect du secret médical.

Complications en urologie

En urologie, les complications postopératoires sont fréquentes et nécessitent une vigilance accrue. La surveillance et la gestion appropriées des risques permettent d’assurer une récupération optimale des patients et d’éviter des complications graves.

Hémorragies

Après une chirurgie urologique, il existe un risque d’hémorragie, surtout dans les cas de résection transurétrale ou de néphrectomie. La surveillance de la couleur et de la quantité des urines est cruciale, car la présence de sang (hématurie) indique une perte sanguine. Un suivi régulier des paramètres hémodynamiques (pression artérielle, fréquence cardiaque) permet de détecter les signes de choc hémorragique.

Infections des voies urinaires (IVU)

Les interventions urologiques, en particulier celles qui impliquent la pose de sondes vésicales, augmentent le risque d’infection. Les signes d’infection incluent la fièvre, des frissons, des douleurs pelviennes et une turbidité ou une odeur désagréable des urines. Une surveillance rigoureuse des signes d’infection et le respect des protocoles d’hygiène pour les dispositifs médicaux sont essentiels.

Rétention urinaire

La rétention aiguë d’urine peut survenir à la suite de certaines interventions, notamment après la résection de la prostate. Elle se manifeste par une difficulté à uriner, une distension de la vessie et un inconfort abdominal. Une évaluation régulière de la capacité du patient à uriner spontanément est nécessaire pour éviter une surcharge de la vessie.

Complications thromboemboliques

Le risque de formation de caillots sanguins augmente après la chirurgie, surtout chez les patients alités. Les complications éventuelles incluent une thrombose veineuse profonde (TVP) ou une embolie pulmonaire. La surveillance de signes tels que des douleurs aux jambes, une rougeur ou un gonflement des membres, ainsi que des difficultés respiratoires, est essentielle. L’administration de médicaments anticoagulants peut être prescrite en prophylaxie.

Insuffisance rénale

Après une chirurgie impliquant les reins ou en cas d’obstruction des voies urinaires, une insuffisance rénale aiguë peut survenir. Les signes incluent une diminution de la production d’urine, une élévation de la créatinine sérique et une rétention de liquides. Une surveillance rapprochée de la fonction rénale, notamment par le dosage régulier de la créatininémie et de la diurèse, est indispensable.

Dysfonctionnement des sondes

Les dispositifs comme les sondes vésicales ou les sondes double J peuvent se boucher ou se déplacer. Les signes de dysfonctionnement comprennent une diminution de l’écoulement urinaire, des douleurs pelviennes ou abdominales et des fuites autour de la sonde. Une intervention rapide pour évaluer et corriger le problème est nécessaire afin d’éviter des complications supplémentaires.

En urologie, il est essentiel de surveiller la couleur des urines, qui ne doivent pas être hématuriques, ainsi que le volume des entrées et sorties, surtout en cas d’irrigation continue. Toute anomalie, comme un débit insuffisant ou la présence de caillots, doit être signalée. La surveillance clinique du patient, y compris ses signes vitaux, est primordiale pour détecter rapidement toute complication.

Actes et soins rencontrés en urologie

Au cours de votre journée de travail, vous serez amené(e) à effectuer de nombreux actes et soins, parmi lesquels on peut citer : 3.4.5.14.15

  • Ablation de sutures (fils ou agrafes) et retrait des dispositifs de drainage (redons, mèches).
  • Accueil, orientation et information du patient sur le déroulement des soins.
  • Administration et surveillance des traitements médicamenteux (IV, SC, PO) et transfusions sanguines.
  • Éducation thérapeutique : apprentissage de l’auto-sondage ou des soins de stomie.
  • Évaluation de la douleur (échelles EVA, Algoplus, Doloplus) et adaptation du traitement antalgique.
  • Gestion des urgences urologiques : rétention urinaire, colique néphrétique.
  • Mesure et surveillance des paramètres vitaux (TA, pouls, température, saturation).
  • Pose, surveillance et ablation des sondes urinaires (sonde vésicale, sonde JJ). 
  • Pose, surveillance et ablation des cathéters intraveineux.
  • Commande, réception, administration et surveillance d’une transfusion.
  • Préparation préopératoire (soins d’hygiène, dossier, consignes à suivre) et suivi postopératoire.
  • Prélèvements biologiques (sanguins, urinaires) et réalisation d’examens complémentaires (ECBU, bilan urodynamique).
  • Réalisation de pansements simples (incision) et complexes (ulcères, plaies postopératoires).
  • Aide partielle ou totale : toilette, aide à l’alimentation, préparation du patient avant un examen ou une intervention chirurgicale.
  • Soins spécifiques aux stomies urinaires : nettoyage, changement de poche.
  • Surveillance de la reprise mictionnelle, quantification des urines et évaluation des signes d’infection.
  • Surveillance postopératoire : vérification des plaies, drainage et suivi des paramètres cliniques.
  • Irrigation vésicale : lavage mécanique pour éliminer les caillots ou prévenir toute obstruction.
  • Éducation du patient pour le retour à domicile : consignes de gestion des sondes et des stomies.
Infographie - Le lavage vésical continu (ou irrigation continue)

Traitements courants en urologie

La pharmacologie en urologie comprend une variété de médicaments, tels que : 

  • Inhibiteurs de la 5-alpha-réductase : ces médicaments réduisent la taille de la prostate en bloquant la conversion de la testostérone en dihydrotestostérone, ce qui est utile pour traiter l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP).
    Exemples : finastéride, dutastéride.
  • Alpha-bloquants : utilisés pour soulager les symptômes de l’HBP, ces médicaments relaxent les muscles de la prostate et de la vessie, et facilitent donc la miction.
    Exemples : tamsulosine, alfuzosine, doxazosine.
  • Anticholinergiques : ces agents sont utilisés pour traiter l’incontinence urinaire en réduisant les contractions involontaires de la vessie.
    Exemples : oxybutynine, solifénacine, toltérodine.
  • Inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (PDE5) : utilisés principalement pour la dysfonction érectile, ces médicaments améliorent le flux sanguin vers le pénis. Le tadalafil (Cialis) peut également être prescrit pour traiter les symptômes de l’HBP.
    Exemples : sildénafil, tadalafil, vardénafil.
  • Diurétiques : des médicaments comme l’hydrochlorothiazide sont employés pour réduire l’excrétion de calcium dans les urines, et donc pour prévenir la formation de calculs rénaux. D’autres diurétiques, comme le furosémide, peuvent être utilisés pour gérer l’œdème lié à des affections rénales.
  • Antibiotiques : les infections urinaires et les infections postopératoires sont traitées avec des antibiotiques adaptés. Exemples : ciprofloxacine, fosfomycine, amoxicilline, pipéracilline-tazobactam.
  • Antalgiques et anti-inflammatoires : utilisés pour la gestion de la douleur associée aux affections urologiques.
    Exemples : paracétamol, kétoprofène, tramadol.
  • Agents alcalinisants : le citrate de potassium est souvent prescrit pour réduire l’acidité urinaire. Il aide à prévenir les calculs rénaux.
  • Desmopressine : utilisée pour traiter la nycturie (mictions nocturnes fréquentes) et l’énurésie nocturne.
  • Chimiothérapies intravésicales : pour le traitement du cancer de la vessie non invasif, des agents tels que la mitomycine C ou le bacille de Calmette-Guérin (BCG) sont administrés pour réduire les risques de récidive tumorale.
  • Agonistes des récepteurs bêta-3 adrénergiques : le mirabégron est utilisé pour l’hyperactivité vésicale en relaxant les muscles de la vessie.
  • Immunosuppresseurs : dans le cadre des greffes rénales, des immunosuppresseurs tels que le mycophénolate mofétil sont utilisés pour prévenir le rejet.

Toutes ces classes thérapeutiques sont traitées dans l’unité d’enseignement 2.11 sur la plateforme Réussis ton IFSI.

Prérequis du stage en urologie

L’exercice infirmier en urologie nécessite la maîtrise de certains prérequis : 3.16

  • Connaissances anatomiques et physiopathologiques : une connaissance approfondie de l’anatomie et de la physiologie de l’appareil urinaire (reins, vessie, urètre, uretères) ainsi que de l’appareil génital masculin (prostate, testicules, pénis) est indispensable. 
  • Connaissance des principales pathologies et interventions rencontrées : il faut être familiarisé(e) avec les principales pathologies et interventions rencontrées en urologie.
  • Risques liés à la chirurgie et à l’anesthésie : comprendre les risques associés aux interventions chirurgicales et aux techniques anesthésiques, y compris les complications postopératoires comme les infections, les hémorragies et les complications thromboemboliques.
  • Pharmacologie : connaître les classes de médicaments fréquemment utilisées en urologie, comme les antibiotiques, les anticholinergiques, les alpha-bloquants et les analgésiques, est essentiel. 
  • Hygiène et asepsie : une maîtrise rigoureuse des règles d’hygiène, d’asepsie et des protocoles de sécurité (ergonomie, identitovigilance, matériovigilance, hémovigilance) est indispensable pour prévenir les infections nosocomiales et garantir la sécurité des patients.
  • Compétences relationnelles et communication : il est important de communiquer efficacement avec les patients, notamment pour évaluer les symptômes, expliquer les soins, et les rassurer avant et après les interventions. La collaboration avec les autres professionnels de santé (médecins, aides-soignant(e)s, kinésithérapeutes, diététicien(ne)s) est aussi une compétence importante.

Objectifs de stage en urologie

En stage d’urologie, vous pourrez acquérir et valider différentes compétences, en fonction de votre niveau et de vos objectifs.

Notre équipe a écrit un article sur la rédaction de vos objectifs de stage : comment rédiger des objectifs de stage infirmier

Voici une liste non exhaustive de compétences requises dans la structure d’accueil : 4.5

  • Accompagner le patient dans son parcours de soins (préparation de la sortie, éducation thérapeutique).
  • Accueillir et orienter le patient dans le service.
  • Administrer et surveiller les traitements par voies IV, SC, IM en respectant les prescriptions.
  • Administrer et surveiller les effets des traitements courants en urologie en suivant les règles de bonnes pratiques (antibiotiques, antalgiques, alpha-bloquants).
  • Collaborer avec l’équipe pluridisciplinaire (médecins, aides-soignant(e)s, kinésithérapeutes) pour une prise en charge globale du patient.
  • Connaître l’anatomie et la physiologie de l’appareil urinaire et génital.
  • Connaître les différentes pathologies rencontrées en urologie.
  • Effectuer la préparation des patients pour les examens endoscopiques ou radiologiques.
  • Effectuer la surveillance clinique des signes d’infection ou de complications.
  • Gérer les soins spécifiques aux stomies urinaires (cystostomie, Bricker).
  • Identifier les complications postopératoires potentielles et prendre les mesures adaptées.
  • Maîtriser les soins et la surveillance des sondes urinaires (pose, changement, retrait, décaillotage, lavage).
  • Maîtriser les techniques de prélèvements sanguins et urinaires.
  • Participer aux soins d’hygiène et de confort.
  • Planifier et exécuter les soins en fonction de l’évolution clinique du patient.
  • Préparer et surveiller le patient avant et après les interventions chirurgicales.
  • Préparer le chariot d’urgence et savoir réagir en cas de situation critique.
  • Commander, réceptionner et administrer une transfusion sanguine.
  • Réaliser des pansements simples et complexes.
  • Rédiger les transmissions écrites et participer aux transmissions orales.
  • Surveiller les paramètres vitaux pré et postopératoires.
  • Surveiller l’état clinique du patient en continu, notamment lors des irrigations vésicales.

Professionnels rencontrés en urologie

Ceci dépend de l’établissement dans lequel vous serez en stage, mais, en général, vous rencontrerez : 3.4.5.13.14

Équipe médicale

  • Chirurgiens urologues 
  • Médecins généralistes ou spécialistes associés 
  • Anesthésistes
  • Internes et externes 

Équipe paramédicale

  • Infirmiers et infirmières (IDE) 
  • Aides-soignant(e)s
  • Infirmier(e)s anesthésistes diplômé(e)s d’État (IADE) 
  • Stomathérapeutes 
  • Kinésithérapeutes 
  • Diététicien(ne)s 
  • Psychologues ou psychiatres
  • Assistantes sociales 

Autres acteurs

  • Secrétaires médicales 
  • Agents de services hospitaliers (ASH)
  • Équipes spécialisées (CLAN/CLUD) 
  • Unité Mobile de Soins Palliatifs 
  • Prestataires extérieurs 

Témoignage d’une infirmière en urologie

Infographie - témoignage d'une infirmière en urologie

Dans le cadre de notre série « Guides de stage infirmiers », nous tenons à ce que chaque article soit rédigé par un(e) infirmier(e) expérimenté(e) qui exerce dans le lieu de stage concerné. Pour ce guide du stage infirmier en chirurgie urologique, nous avons eu la chance de collaborer avec Mélanie Brassart, une infirmière aguerrie exerçant dans ce service.

Dans le cadre de la rédaction de cet article, Mélanie a non seulement contribué par son expertise, mais a généreusement accepté de partager son expérience personnelle en urologie, ainsi que ses précieuses recommandations pour les étudiant(e)s sur le point de débuter un stage dans ce service. 

Pourquoi as-tu choisi de travailler en urologie ?

J’ai choisi de travailler en urologie, car ce domaine offre une grande diversité, tant au niveau des pathologies rencontrées que des soins prodigués. C’est un service enrichissant où l’on prend en charge des problèmes de santé complexes, des affections bénignes aux cancers, ce qui permet d’acquérir des compétences variées. De plus, le travail en urologie est particulièrement gratifiant, car il améliore la qualité de vie des patients, que ce soit par la gestion de la douleur, le traitement des troubles urinaires ou le soutien aux personnes porteuses de stomies. Cette polyvalence et le contact humain en font un choix motivant et stimulant pour un(e) infirmier(e).

Qu’est-ce qui te plaît le plus en urologie ?

Ce qui me plaît le plus en urologie, c’est la richesse et la diversité des soins, qui rendent chaque journée unique et stimulante. J’apprécie également le contact privilégié avec les médecins et les chirurgiens, qui favorise un réel échange et permet d’apprendre continuellement. Le relationnel avec les patients est particulièrement gratifiant, surtout avec ceux atteints de pathologies chroniques : on établit une relation de confiance et on assure un suivi à long terme, ce qui donne un véritable sens à notre travail. Enfin, l’esprit d’équipe en urologie est primordial, et le soutien mutuel au sein de l’équipe rend l’expérience encore plus enrichissante.

Quels conseils donnerais-tu à un(e) étudiant(e) sur le point de commencer un stage en urologie ?

Je conseillerais à un(e) étudiant(e) qui débute un stage en urologie de s’intéresser à ce domaine. L’urologie offre une excellente opportunité d’approfondir ses connaissances sur le fonctionnement du système urinaire de l’homme et de la femme. Il est important d’être curieux/curieuse, d’observer attentivement les soins prodigués et de poser des questions aux professionnel(le)s pour mieux comprendre les pathologies et les traitements. Se familiariser avec les différentes techniques et équipements utilisés en urologie sera aussi un atout pour tirer le meilleur parti de ce stage.

Devenir infirmier(e) en urologie 

Un stage en urologie représente une excellente opportunité pour les étudiant(e)s en soins infirmiers. Il permet d’acquérir une expérience technique utile des soins spécifiques aux pathologies de l’appareil urinaire et génital. Ce stage développe la dextérité clinique des stagiaires à travers des pratiques comme la gestion des sondes urinaires et la réalisation des soins aux patients porteurs de stomies.

Travailler en urologie favorise l’apprentissage de la collaboration au sein d’une équipe pluridisciplinaire composée de chirurgien(ne)s, stomathérapeutes, kinésithérapeutes, et d’autres professionnel(le)s de la santé. Cette diversité permet aux étudiant(e)s de se familiariser avec différents rôles et d’enrichir leur capacité à communiquer efficacement et à s’intégrer au sein d’une équipe soignante.

De plus, ce stage peut susciter un intérêt pour des spécialisations infirmières telles que l’infirmier(e) stomathérapeute, qui accompagne les patients dans la gestion de leurs stomies, ou l’infirmier(e) urodynamique, spécialisé(e) dans les bilans fonctionnels de la vessie. Assister à des interventions chirurgicales ou à des procédures mini-invasives en salle d’opération peut également ouvrir la voie à des carrières comme infirmier(e) anesthésiste (IADE) ou infirmier(e) de bloc opératoire (IBODE).

Les perspectives d’évolution sont variées et comprennent des rôles tels que l’infirmier(e) en pratique avancée (IPA) en urologie, qui bénéficie de responsabilités élargies comme la prescription de traitements et le suivi clinique autonome, ainsi que le cadre de santé, qui supervise et organise les soins au sein de l’unité d’urologie. Ainsi, ce stage en urologie offre une solide base clinique et de nombreuses voies d’évolution dans le domaine des soins infirmiers spécialisés.

Sources

  1. Centre National de Ressources et Lexicales « Définition : urologie » consulté le 21/10/2024
  2. Institut national du cancer « Le cancer de la prostate » mis à jour le 03/10/2024
  3. Hôpitaux universitaires Paris Nord Val de Seine « Livret d’accueil du service de hospitalisation urologie » 16/08/2018
  4. Centre Hospitalier Louis Giorgi « Livret d’accueil des étudiants infirmiers service de chirurgie B » consulté le 08/10/2015
  5. Hôpital Henri Mondor « Livret d’accueil des étudiants en soins infirmiers – Service Urologie » consulté le 21/10/2024
  6. Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux « Service d’urologie : quelques chiffres sur le service » consulté le 21/10/2024
  7. Sénat « Proposition de loi relative à l’instauration d’un nombre minimum de soignants par patient hospitalisé » 25/01/2023
  8. Association Française d’Urologie « Liste des abréviations » consulté le 21/10/2024
  9. American Prostate Centers « Facteurs de risque d’HBP » consulté le 21/10/2024
  10. Association Française d’Urologie « Référentiel du Collège d’Urologie (5ème édition) > Chapitre 10 – Hypertrophie bénigne de la prostate » consulté le 21/10/2024
  11. Institut national du cancer « Les cancers : les facteurs de risque » consulté le 21/10/2024
  12. Manuels MSD « Catheter-associated urinary tract infections » mis à jour en 01/2024
  13. Hôpitaux Paris Ouest « Livret Urologie » 21/12/2020 
  14. Fondation Hôpital Saint-Joseph « Service d’urologie : livret d’accueil pour les étudiants » 18/07/2013
  15.  Hôpitaux universitaires de Marseille « Livret du patient pris en charge en urologie » 11/09/2020
  16. Hôpitaux de Lyon « Livret d’encadrement des étudiants infirmiers » 16/03/2015