Les soins intensifs pédiatriques consistent en la prise en charge des enfants de moins de 18 ans qui présentent ou sont susceptibles de présenter une ou plusieurs défaillances aiguës mettant en jeu leur pronostic vital ou fonctionnel et pouvant impliquer le recours à une ou plusieurs méthodes de suppléance.1.2

Les soins intensifs pédiatriques sont désormais appelés « Soins Critiques » (SC). Ils regroupent les « Unités de Soins Continus » (USC), les « Unités de Soins Intensifs » (USI) et les services de « Réanimation ». Cette structuration a pour objectifs de fluidifier le parcours des patients et de rendre l’organisation des soins plus flexible pour faire face aux crises sanitaires telles que celle de la pandémie de COVID-19.1

Chaque année, 16 000 enfants (sur les 15 millions de mineurs français) nécessitent une hospitalisation dans un des 43 services (1 200 lits) de réanimation et/ou de soins intensifs pédiatriques.3.4.5.6

Au sein d’une équipe pluridisciplinaire, l’infirmier(e) évalue et surveille continuellement l’état de santé de l’enfant et applique les protocoles de soins (traitements pharmacologiques, surveillance des dispositifs de suppléance d’organes, etc.). En collaboration avec les aides-soignant(e)s, l’infirmier(e) réalise également les soins d’hygiène et favorise le développement de l’enfant, en intégrant et en accompagnant la famille dans le parcours de soins.

Pendant votre stage en soins intensifs pédiatriques, vous serez exposé(e) à une diversité de pathologies et de prises en charge complexes. Vous apprendrez à gérer des situations critiques, à utiliser des méthodes de suppléance d’organes et à intervenir auprès d’enfants souffrant de pathologies rares et complexes. Ce stage exige rigueur, adaptabilité et de solides connaissances théoriques.

En intégrant ces services, vous développerez des compétences cliniques avancées et une compréhension approfondie des soins critiques pour enfants. 

Dans cet article, nous aborderons tout ce que vous devez savoir avant de débuter votre stage en soins critiques pédiatriques, des pathologies rencontrées aux compétences à valider.

Typologie du lieu de stage et particularités du service de soins critiques pédiatriques

Le stage en soins intensifs pédiatriques s’inscrit dans le cadre des soins de courte durée (SCD). Les enfants admis dans ces unités nécessitent une prise en charge intensive, mais généralement sur une période limitée à quelques jours (de 3 à 4 jours).7.8

Les enfants peuvent être admis en soins intensifs pédiatriques : 

  • Directement de leur domicile via le Service d’aide médicale urgente (SAMU).
  • Après avoir transité par d’autres services tels que les urgences pédiatriques, un service de pédiatrie conventionnel, ou le bloc opératoire.
  • Les admissions peuvent être urgentes ou programmées, notamment pour des interventions chirurgicales non vitales nécessitant une surveillance postopératoire rapprochée.
  • Les soins critiques de haut niveau (mentions 1 et 2) peuvent également accueillir des enfants transférés d’autres services de soins critiques de grade inférieur, à la suite d’une évolution défavorable.

La population accueillie en soins intensifs pédiatriques comprend des enfants de moins de 18 ans. Les statistiques montrent que la moyenne d’âge des enfants hospitalisés dans ces unités est d’environ 5 ans et demi.8

En soins intensifs pédiatriques, la charge de travail est réglementée par le Code de la santé publique. En moyenne, un(e) infirmier(e) diplômé(e) d’État (IDE) prend en charge deux enfants.8 Les services doivent comporter au minimum 4 à 8 lits. 

Le travail se déroule tout au long de l’année. Il nécessite une couverture continue, y compris les week-ends et jours fériés. Les infirmier(e)s peuvent être amené(e)s à travailler avec des horaires variés, souvent sous forme de roulements de 12 heures, de jour comme de nuit.

La législation encadre strictement la durée de travail, limitant celle-ci à 48 heures sur 7 jours glissants et à 12 heures sur 24 heures.9

Lorsque l’état de l’enfant s’améliore, il est généralement transféré dans un service de pédiatrie conventionnel avant de retourner à son domicile. Certains enfants peuvent cependant rentrer directement chez eux, parfois avec une hospitalisation à domicile (HAD). Cela nécessite une formation préalable des parents au matériel spécifique et une planification de la prise en charge (appel des prestataires de matériel, mise en place d’un passage infirmier à domicile).7

Malgré les moyens déployés, certains enfants peuvent décéder (environ 4 à 5 % des enfants hospitalisés).9.10

Lexique rencontré en soins critiques pédiatriques

Chaque service médical a son propre jargon, composé d’une variété d’acronymes et de termes techniques spécifiques à la spécialité. 

Par exemple, en service de soins critiques pédiatriques, vous entendrez : 

  • ABCDE : Airway, Breathing, Circulation, Disability, Environnement (méthode d’analyse systématique d’une situation critique)
  • ACSOS : agressions cérébrales secondaires d’origine systémique
  • AEC : alimentation entérale continue
  • AI : aide inspiratoire
  • AVPU : « Glasgow simplifié » (Alert = bien éveillé, Voice = réponse à la stimulation verbale, Pain = réponse à la douleur, Unresponsive = absence de réponse)
  • BAVU : ballon à valve unidirectionnelle (également appelé AMBU)
  • BES : bilan entrées/sorties
  • BHR : bactérie hautement résistante
  • BiPAP : bilevel positive airway pressure (ventilation à deux niveaux de pression expiratoire positive)
  • BLSE : bactéries productrices de bêta-lactamase à spectre élargi
  • CCI : chambre à cathéter implantable
  • CEE : choc électrique externe
  • CIVD : coagulation intravasculaire disséminée
  • CPAP : continuous positive airway pressure (pression positive continue nasale)
  • CVO : crise vaso-occlusive
  • DD : décubitus dorsal 
  • DLD ou DLG : décubitus latéral droit ou gauche 
  • DOPEE : algorithme utilisé lorsque le patient désature (déplacement du matériel, obstruction du matériel, pneumothorax, estomac à vider, équipement à vérifier) 
  • DP : dialyse péritonéale 
  • DVE/DVP : dérivation ventriculaire externe/dérivation ventriculaire péritonéale
  • ECMO-VV ou VA : extracorporeal membrane oxygénation veino-veineuse ou veino-artérielle 
  • EER : épuration extrarénale (= dialyse)
  • EME : état de mal épileptique 
  • EtCO2 : quantité expirée de CO2 (= capnographie) 
  • ETF : échographie transfontanellaire 
  • GVH : Graft versus Host (greffon contre hôte) 
  • HSA : hémorragie sous-arachnoïdienne 
  • HTAP : hypertension artérielle pulmonaire 
  • HTIC : hypertension intracrânienne 
  • IMF : infection materno-fœtale 
  • IMV : intoxication médicamenteuse volontaire 
  • IO : intra-osseux
  • IOT : intubation orotrachéale 
  • KTAO : cathéter artériel ombilical
  • KTVO : cathéter veineux ombilical
  • NN : nouveau-né
  • OHD : oxygénothérapie à haut débit (optiflow) 
  • OHF : oscillation haute fréquence 
  • PAM : pression artérielle moyenne
  • PAVM : pneumopathie acquise sous ventilation mécanique 
  • PCA : patient-controlled analgesia (analgésie autocontrôlée par le patient)
  • PEP (ou PEEP) : pression expiratoire positive 
  • PIC : pression intracrânienne 
  • PNI : pression (artérielle) non invasive 
  • PPC : pression de perfusion cérébrale 
  • SDRA : syndrome de détresse respiratoire aiguë
  • SHU : syndrome hémolytique urémique 
  • TC : traumatisme crânien 
  • TGV : transposition des gros vaisseaux
  • VAC : ventilation assistée contrôlée
  • VAS : voies aériennes supérieures 
  • VNI : ventilation non invasive 
  • VRS : virus respiratoire syncytial
  • VS : ventilation spontanée 
  • Vt : volume courant

Pathologies rencontrées et facteurs de risque en soins critiques pédiatriques

Pathologies

Les enfants accueillis dans les services de soins critiques pédiatriques souffrent de pathologies chirurgicales ou médicales affectant diverses fonctions physiologiques. Voici un aperçu des défaillances rencontrées en soins intensifs : 7.11.12.13

  • Défaillances respiratoires : les pathologies respiratoires couramment rencontrées comprennent la bronchiolite, l’asthme, la laryngite, les pneumopathies, les hernies diaphragmatiques, le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) et la dysplasie broncho-pulmonaire sévère.
  • Défaillances cardiovasculaires : les pathologies cardiovasculaires incluent la myocardite, la maladie de Kawasaki, la transposition des gros vaisseaux, la coarctation de l’aorte, les troubles du rythme (notamment la tachycardie paroxystique supraventriculaire), l’hypertension artérielle et pulmonaire, le syndrome thoracique aigu (STA) en lien avec la drépanocytose, les brûlures sévères, l’arrêt cardiorespiratoire et le choc.
  • Défaillances neurologiques : les pathologies neurologiques incluent le traumatisme crânien non accidentel (TCNA), les tumeurs cérébrales, le syndrome de Guillain-Barré, les malformations artério-veineuses, les encéphalites, les méningites, les craniosténoses et les crises convulsives ou épileptiques.
  • Défaillances digestives : les pathologies digestives incluent le laparoschisis, l’omphalocèle, le syndrome occlusif, le volvulus, l’atrésie de l’œsophage, la maladie de Hirschsprung, les péritonites et les pancréatites.
  • Défaillances rénales : les pathologies rénales incluent l’insuffisance rénale aiguë ou aussi le syndrome hémolytique et urémique.
  • Défaillances hépatiques : comme une intoxication au paracétamol. 
  • Défaillances métaboliques : comme un diabète ou des pathologies métaboliques plus rares. Les troubles ioniques importants tels que des anomalies de la natrémie, kaliémie ou calcémie nécessitent aussi une prise en charge intensive.
  • Gestion de la douleur aiguë : la gestion de la douleur aiguë, qu’elle soit postopératoire, liée à des crises vaso-occlusives (CVO) ou à des traumatismes sévères, peut également justifier une admission. 

Facteurs de risque

Chacune des pathologies rencontrées en soins intensifs pédiatriques est caractérisée par des facteurs de risque spécifiques. En voici quelques exemples :

  • Infections respiratoires : les infections respiratoires chez les enfants sont souvent exacerbées par l’exposition au tabagisme passif et à la pollution de l’air. La prématurité et les premiers mois de vie constituent également des facteurs de risque significatifs. Les crises d’asthme, quant à elles, sont influencées par des facteurs héréditaires et le régime alimentaire de l’enfant.14
  • Traumatismes crâniens non accidentels (TCNA) : les TCNA sont plus fréquents chez les garçons et sont souvent associés à des grossesses et périodes post-partum difficiles, telles que les grossesses non désirées, les complications, les séparations entre la mère et l’enfant en période néonatale, les pleurs inconsolables du nouveau-né et les troubles du sommeil de la mère.15.17
  • Crises vaso-occlusives (CVO) et syndrome thoracique aigu (STA) : les crises vaso-occlusives peuvent être déclenchées par le froid, le stress, les infections, la déshydratation ou l’altitude. L’absence de traitement adéquat de la douleur liée aux CVO favorise l’apparition du syndrome thoracique aigu (STA).18
  • Pathologies digestives : les enfants ayant subi une intervention chirurgicale au niveau digestif sont plus susceptibles de développer une occlusion intestinale.19
  • Déshydratation des nourrissons : la déshydratation s’installe beaucoup plus rapidement et sévèrement chez les nourrissons, en raison de leur proportion plus élevée d’eau corporelle par rapport à celle des adultes et de l’immaturité de leurs reins, qui ont plus de difficulté à concentrer les urines.20
  • Épilepsie : chez les enfants souffrant d’épilepsie, il est important de rechercher des facteurs comme une mauvaise observance du traitement, un stress particulier, le manque de sommeil et la prise de substances, qui peuvent tous déclencher des crises.21
  • Pathologies infectieuses : une immunodépression peut favoriser la survenue de nombreuses pathologies infectieuses, telles que l’encéphalite, et exacerber leurs manifestations.22.23

Spécificité des soins critiques pédiatriques

Il existe de nombreuses particularités dans la prise en charge des enfants. Voici quelques spécificités propres au service de soins intensifs pédiatriques.

Développement psychomoteur

Le développement psychomoteur inclut l’acquisition des compétences motrices, cognitives, émotionnelles et sociales, influencées par des facteurs génétiques et environnementaux.

  • Naissance à 3 mois : a des réflexes primitifs, des mouvements désordonnés, une préhension involontaire, des réactions aux sons et à la lumière.
  • 3 à 6 mois : tient la tête droite, se retourne, attrape des objets, gazouille, rit, reconnaît les visages.
  • 6 à 9 mois : s’assoit sans soutien, se retourne, saisit avec la pince pouce-index, babille, comprend la permanence de l’objet.
  • 9 à 12 mois : rampe, se tient debout avec soutien, utilise quelques mots, suit des commandes simples.
  • 12 à 18 mois : marche seul, grimpe, dessine des gribouillis, a un vocabulaire de 10 à 20 mots.
  • 18 à 24 mois : court, monte les escaliers avec de l’aide, empile des blocs, construit des phrases simples de deux mots.
  • 2 à 3 ans : court avec agilité, saute, utilise des ciseaux, a un vocabulaire de 200 à 300 mots.
  • 3 à 5 ans : monte et descend les escaliers sans aide, dessine des formes, commence à écrire, comprend les concepts de temps et de quantité.

Un suivi régulier permet de détecter les anomalies et d’intervenir précocement, afin de garantir à chaque enfant le soutien nécessaire pour atteindre son plein potentiel.24

Paramètres pondéraux

En pédiatrie, les normes des paramètres vitaux des enfants, tout comme le matériel utilisé et les médicaments, dépendent de l’âge et du poids de l’enfant. Le poids de l’enfant peut être estimé en fonction de son âge selon des repères spécifiques. Ces repères sont essentiels pour ajuster les doses de médicaments et les interventions médicales adaptées à chaque tranche d’âge.25 (PN = poids de naissance)

Âge Poids 
Naissance3 kgPN
6 mois6 kgPN × 2  
8 mois8 kg
1 an9 à 12 kgPN × 3
2 ans12 à 16 kgPN × 4
4 ans15 à 10 kgPN × 5
6 ans18 à 24 kgPN × 6
De 1 à 14 ans [âge (en années) + 4] × 2 ou [âge (en année)] × 2 + 10 
Tableau des paramètres pondéraux de l’enfant en pédiatrie.25

Particularités morphologiques

Connaître les particularités morphologiques des enfants permet de comprendre certaines spécificités de la prise en charge. Voici quelques subtilités : 

  • Système respiratoire 25.26 : plusieurs facteurs peuvent facilement obstruer les voies respiratoires, tels que l’occiput proéminent, une langue relativement grande, des voies aériennes étroites et des amygdales hypertrophiées. L’immaturité des muscles respiratoires exige un effort supplémentaire pour respirer, ce qui entraîne une fatigue rapide. De plus, un estomac distendu peut comprimer le thorax et gêner la respiration. Le thorax, très flexible, peut subir des contusions sans fracture en cas de traumatisme, tandis que les poumons, moins élastiques, sont plus vulnérables aux dommages lors de la ventilation mécanique. Enfin, la faible capacité résiduelle fonctionnelle entraîne des désaturations en oxygène plus rapides.
  • Système hémodynamique 27 : chez les enfants, l’hypotension apparaît tardivement lors d’un choc, ce qui en fait un signe peu fiable. La tachycardie, ou accélération du rythme cardiaque, est souvent le premier indicateur de détresse hémodynamique. Cette particularité nécessite une vigilance accrue pour détecter précocement les signes de choc et intervenir rapidement.
  • Évaluation neurologique 28 : la fontanelle antérieure, un espace mou sur le dessus du crâne, se ferme entre 8 et 18 mois. Cet espace est un indicateur clé de l’état neurologique de l’enfant. Sa tension permet d’évaluer la pression intracrânienne, et elle permet de détecter rapidement des anomalies neurologiques ou des signes d’infection. L’observation attentive de la fontanelle est donc essentielle dans l’évaluation globale de la santé neurologique des jeunes patients.

Paramètres vitaux

Les paramètres vitaux de l’enfant diffèrent de ceux de l’adulte, avec des fréquences cardiaques et respiratoires généralement plus élevées, et des valeurs normales de pression artérielle adaptées à chaque tranche d’âge.11.25

Infographie - Normes pédiatriques tableau des paramètres vitaux de l’enfant

Score de Glasgow

Le score de Glasgow est un outil pour évaluer le niveau de conscience des enfants, avec des critères d’évaluation adaptés à leur âge et à leur développement.25

Item< 5 ans> 5ans
Ouverture des yeux
E4SpontanéeSpontanée
E3À la voixÀ la voix
E2À la douleurÀ la douleur
E1Pas de réponsePas de réponse
CYeux fermés par un pansement ou un gonflementYeux fermés par un pansement ou un gonflement
Meilleure réponse verbale
V5Alerte, babille, mots et phrases appropriés selon capacités habituelles (normal)Orienté (personne, lieu ou adresse)
V4Capacités diminuées selon capacités habituelles, irritable, pleureConfus
V3Pleurs à la douleurMots inappropriés
V2Geignements à la douleurSons incompréhensibles
V1Pas de réponse à la douleurPas de réponse à la douleur
TIntubéIntubé
Meilleure réponse motrice
M6Mouvements spontanés normauxObéit aux ordres
M5Localise la douleur supra-orbitaire (> 9 mois) ou retrait quand on toucheLocalise la douleur supra-orbitaire (> 9 mois) ou retrait quand on touche
M4Retrait à la douleur unguéaleRetrait à la douleur unguéale
M3Flexion à la douleur supra-orbitaire (décortication)Flexion à la douleur supra-orbitaire (décortication)
M2Extension à la douleur supra orbitaire (décérébration)Extension à la douleur supra orbitaire (décérébration)
M1Pas de réponse à la douleur supra orbitaire (flaccide)Pas de réponse à la douleur supra orbitaire (flaccide)
Tableau du score de Glasgow chez l’enfant25

La Douleur 29.30.31

Pour l’évaluation de la douleur chez les enfants, il existe deux principaux types d’échelles : l’auto-évaluation et l’hétéro-évaluation.

L’auto-évaluation permet à l’enfant de communiquer sa propre perception de la douleur à l’aide d’outils adaptés à son âge et à sa capacité de compréhension.

Échelles d’auto-évaluationÂge/contexte
Échelle visuelle analogique (EVA)> 4 à 6 ans
Échelle numérique (EN)> 4 à 6 ans
Échelle verbale simple (ES)> 4 ans (utiliser les mêmes mots entre collègues)
Échelle des visages> 4 ans
Tableau présentant les différentes échelles d’auto-évaluation

L’hétéro-évaluation est utilisée par les soignants pour évaluer la douleur chez les enfants qui ne sont pas en mesure de communiquer efficacement leur douleur, comme les nourrissons ou les enfants ayant certaines incapacités.

Échelles d’hétéro-évaluationÂge/contexte
Neonatal Facial Coding System (NFCS)Douleur aiguë, < 18 mois
Douleur aiguë nouveau-né à terme et prématuré (DAN)Douleur aiguë, < 3 mois
Évaluation enfant douLeur (EVENDOL)Douleur aiguë, < 7 ans
Échelle FLACC : Face Legs Activity Cry ConsolabilityDouleur aiguë, 2 mois à 7 ans et enfants handicapés ou postopératoire immédiat
Échelle Comfort et Comfort BehaviorDouleur aiguë, tout âge chez l’enfant intubé et sédaté
Évaluation de la douleur et de l’inconfort du Nouveau-né (EDIN)Douleur chronique, < 3 mois
Grille d’évaluation de la douleur – déficience intellectuelle (GED-DI)Enfant handicapé, > 3 ans, inconnu des soignant(e)s ou absence des parents
Douleur Enfant San Salvadour (DESS)Enfant handicapé, connu des soignant(e)s ou présence des parents
Tableau présentant les différentes échelles d’hétéro-évaluation

Gestion émotionnelle de la douleur : utiliser des méthodes comme la succion non nutritive, la diversion, le contact peau à peau, l’emmaillotage et l’hypnose pour atténuer la composante émotionnelle de la douleur.

Taille de la sonde d’intubation

Ce tableau présente les tailles recommandées des tubes endotrachéaux, avec ou sans ballonnet, en fonction de l’âge de l’enfant, afin d’assurer une ventilation adéquate et sécurisée.25

infographie - Tailles recommandées des tubes endotrachéaux chez l’enfant

Repère de la sonde d’intubation 25

  • Orotrachéale (aux lèvres) :  [Âge (en années)] / 2 + 12 ou [taille de la sonde] × 3
  • Nasotrachéale (à la narine) : [Âge (en années)] / 2 + 15  

La ventilation

La détresse respiratoire reste une cause fréquente d’admission en soins intensifs pédiatriques. Après une évaluation clinique et paraclinique, plusieurs modes et interfaces d’assistance respiratoire peuvent être utilisés.32

  1. Oxygénothérapie à haut débit (OHD) : pour l’insuffisance respiratoire aiguë hypoxémique avec acidose respiratoire, l’OHD délivre un débit élevé de gaz réchauffé et humidifié via des canules nasales. Le débit est souvent réglé entre 1 et 2 L/kg/min, permettant :
  • De créer un “effet PEP” (amélioration du recrutement alvéolaire et diminution du risque d’atélectasie)
  • Un lavage de l’espace mort
  • Une diminution de la bronchoconstriction
  • Une amélioration de la clairance du mucus et de l’élimination des sécrétions
  1. Ventilation non invasive (VNI) : en cas de dégradation, l’enfant peut être placé sous VNI avec diverses interfaces (masque nasal, naso-buccal, full face). La ventilation peut être à un niveau de pression (CPAP) ou à deux niveaux (BiPAP). Cette technique améliore souvent l’état respiratoire sans recourir à une ventilation invasive.33
  1. Intubation : si l’état de l’enfant continue de se détériorer, une intubation (naso-trachéale ou orotrachéale) peut être nécessaire pour des raisons respiratoires ou neurologiques (protection des voies aériennes).34 Les modes de ventilation incluent le volume contrôlé, la pression contrôlée et la ventilation spontanée.

Parent(s)/enfant/soignant(e)

L’intégration de la famille est essentielle dans la prise en soins de l’enfant. Les parents doivent être inclus dans une relation triangulaire enfant/parent/soignant(e), avec la possibilité de participer aux soins quotidiens. Il est également important de les inciter à se reposer et de leur offrir un soutien psychologique, car ils subissent un stress et un épuisement importants. Une maison des parents à proximité de l’hôpital offre un espace privé pour se ressourcer, loin de l’environnement hospitalier stressant.

Actes et soins rencontrés en soins critiques pédiatriques

Au cours de votre journée de travail, vous serez amené(e) à effectuer de nombreux actes et soins, parmi lesquels on peut citer : 11

  • Accompagner la famille durant le séjour de l’enfant.
  • Adapter les sédations conformément aux protocoles du service.
  • Administrer les traitements pharmacologiques et surveiller leur efficacité ainsi que les effets indésirables.
  • Assister les médecins lors de la pose d’équipements médicaux (VVC, cathéter de dialyse, intubation, drain, ECMO, etc.).
  • Contrôler les débits de perfusions.
  • Effectuer des aspirations endotrachéales ou nasales.
  • Effectuer les bilans d’entrées-sorties.
  • Gérer efficacement la douleur de l’enfant.
  • Gérer l’alimentation entérale en fonction de l’âge du patient et des prescriptions médicales.
  • Installer l’enfant en tenant compte de sa pathologie.
  • Mobiliser les enfants traumatisés.
  • Poser des dispositifs médicaux (voies veineuses périphériques, sondes nasogastriques, sondes à demeure, etc.).
  • Pratiquer des soins de confort et d’hygiène adaptés à l’âge de l’enfant.
  • Pratiquer des soins stériles (pansements…).
  • Préparer les enfants pour les interventions chirurgicales.
  • Réagir rapidement dans les situations d’urgence (alerter en priorité).
  • Réaliser des prélèvements (sanguins, nasopharyngés, urinaires, etc.).
  • Réaliser des transfusions de produits sanguins labiles (PSL).
  • Réaliser et changer des pansements.
  • Surveiller et gérer les différents équipements médicaux.
  • Surveiller les signes cliniques et les paramètres vitaux des enfants.

Traitements rencontrés en soins critiques pédiatriques

La pharmacologie en soins critiques pédiatriques comprend une variété de médicaments, tels que : 11

  • Les anesthésiques 
  • Les antalgiques 
  • Les antiarythmiques 
  • Les anticoagulants 
  • Les antidiabétiques 
  • Les antidiarrhéiques 
  • Les antiémétiques 
  • Les antiépileptiques 
  • Les antihistaminiques 
  • Les antihypertenseurs
  • Les anti-infectieux (antibiotiques, antifongiques, antiviraux, antirétroviraux) 
  • Les anti-inflammatoires 
  • Les antithrombotiques
  • Les anxiolytiques 
  • Les bronchodilatateurs 
  • Les curares 
  • Les électrolytes 
  • Les hypnotiques
  • Les neuroleptiques 
  • Les stimulants cardiaques 
  • Les vaccins 

Toutes ces classes thérapeutiques sont traitées dans l’unité d’enseignement 2.11 sur la plateforme Réussis ton IFSI.

L’administration prolongée d’opiacés et/ou de Midazolam (notamment chez les enfants intubés) peut provoquer un syndrome de sevrage à leur arrêt, qu’il est important de surveiller afin d’instaurer un traitement le cas échéant.35 Cette évaluation se fait via des échelles dont la plus utilisée est la SOS-PD. 36 

Prérequis pour le stage en soins critiques pédiatriques

Le rôle infirmier en soins intensifs pédiatriques exige une multitude de connaissances et de compétences.

Voici quelques prérequis à maîtriser avant d’entamer un stage dans ce service.37

  • Normes des paramètres vitaux en pédiatrie : maîtriser les paramètres vitaux courants afin de détecter toute anomalie ou situation d’urgence vitale. 
  • Normes biologiques courantes : comprendre les valeurs biologiques standard pour établir un lien entre les données cliniques et paracliniques. 
  • Connaissance des différents types de chocs : identifier et comprendre les manifestations cliniques et paracliniques des différents chocs (hypovolémique, cardiogénique, septique, anaphylactique).
  • Anatomie et physiologie : avoir une bonne compréhension de l’anatomie et de la physiologie pour mieux appréhender les conditions pathologiques et les soins nécessaires.
  • Classes médicamenteuses : connaître les principales classes de médicaments, leurs indications et leurs effets indésirables fréquents pour adapter la surveillance des patients.
  • Calcul de dose : être capable de réaliser des calculs de dose précis, pour adapter les traitements au poids de l’enfant.
  • Soins infirmiers pratiques : avoir les connaissances de base des soins infirmiers fondamentaux tels que la transfusion et la pose de sonde, acquis durant la formation en institut.

Ces prérequis sont indispensables pour une prise en charge efficace et sécurisée des patients pédiatriques en soins intensifs.

Objectifs de stage en soins critiques pédiatriques

En stage de soins critiques pédiatriques, vous pourrez acquérir et valider différentes compétences, en fonction de votre niveau et de vos objectifs.37

Notre équipe a écrit un article sur la rédaction de vos objectifs de stage : Comment rédiger des objectifs de stage infirmier

  • Adapter son discours à l’âge de l’enfant. 
  • Collaborer avec les autres membres de l’équipe médicale et paramédicale. 
  • Connaître certaines pathologies prévalentes du service d’accueil. 
  • Connaître le protocole de la prise en charge d’ACR.
  • Connaître les composantes du chariot d’urgence et sa localisation dans le service. 
  • Connaître les différentes voies d’a bord vasculaires et le matériel nécessaire à leur pose. 
  • Connaître les différents modes d’oxygénothérapie et de ventilation et leurs principaux réglages. 
  • Connaître les effets indésirables des traitements utilisés en réanimation (hypnotiques, benzodiazépine, vasoconstricteurs, curares, opiacés…).
  • Connaître les grandes étapes du développement de l’enfant. 
  • Connaître les normes en pédiatrie afin de régler les alarmes sur le moniteur.
  • Connaître les signes de lutte respiratoire. 
  • Connaître les signes du choc. 
  • Effectuer des calculs de dose et des dilutions de médicaments.
  • Évaluer une situation clinique selon le modèle ABCDE. 
  • Installer l’enfant en fonction de sa pathologie, de son âge et du soin à réaliser. 
  • Prioriser ses actions.
  • Quantifier une perte liquidienne (diurèse, Redon ou drain, sonde gastrique, stomie…). 
  • Réaliser des transmissions écrites et orales adaptées. 
  • Réaliser la réfection des pansements de VVC, drain, Redon… selon les protocoles de service.
  • Réaliser la surveillance neurologique d’un enfant. 
  • Réaliser les prélèvements sanguins en périphérie et en central selon les protocoles de service.
  • Réaliser les soins d’hygiène adaptés à l’âge de l’enfant et à sa situation clinique. 
  • Réaliser une transfusion selon les protocoles de service.
  • Reconnaître un enfant dans un état grave et gérer l’alerte. 
  • Respecter autant que possible le rythme de l’enfant. 
  • Respecter les règles d’hygiène et d’asepsie. 
  • Savoir poser des équipements (VVP, SAD, SNG) selon les protocoles de service.
  • Se positionner face aux parents. 
  • Utiliser la bonne échelle pour l’évaluation de la douleur. 

Professionnels rencontrés en soins critiques pédiatriques

Ceci dépend de l’établissement dans lequel vous serez en stage, mais en général vous rencontrerez : 38.39.40

  • Des agents administratifs
  • Des agents du service hospitalier (ASH) 
  • Des auxiliaires de puéricultures 
  • Des externes (étudiant(e)s en médecine) 
  • Des infirmier(e)s et puéricultrices/puériculteurs
  • Des internes (médecins en formation) 
  • Des intervenant(e)s extérieur(e)s (associations type blouse rose, clowns…) 
  • Des kinésithérapeutes 
  • Des médecins 
  • Des stagiaires infirmier(e)s, puériculteurs/puéricultrices et auxiliaire de puériculture
  • Un(e) assistant(e) sociale 
  • Un(e) diététicien(ne)
  • Un(e) orthophoniste 
  • Un(e) psychologue 

Témoignage d’un infirmier en soins critiques pédiatriques

infographie - Témoignage d'un infirmier en soins critiques pédiatriques

Dans le cadre de notre série « Guides de stage infirmiers », nous tenons à ce que chaque article soit rédigé par un(e) infirmier(e) expérimenté(e) qui exerce dans le lieu de stage concerné. Pour ce guide du stage infirmier en chirurgie orthopédique, nous avons eu la chance de collaborer avec Quentin.

Dans le cadre de la rédaction de cet article, Quentin a non seulement contribué par son expertise, mais a généreusement accepté de partager son expérience personnelle en soins critiques pédiatriques, ainsi que ses précieuses recommandations pour les étudiant(e)s sur le point de débuter un stage dans ce service : 

Pourquoi as-tu choisi de travailler en soins critiques pédiatriques ?

Depuis le début de mes études, j’ai su que je voulais travailler dans le domaine des urgences et de la réanimation. J’ai réalisé mon stage préprofessionnel dans un service de soins critiques pédiatriques, où j’ai découvert une approche de soins globale qui correspondait parfaitement à mes aspirations. À la fin de mes études, mon choix s’est donc naturellement porté sur cette unité.

Qu’est-ce qui te plaît le plus en soins critiques pédiatriques ?

C’est un service qui combine la technicité et l’exigence des soins de réanimation avec la réflexion nécessaire pour gérer des pathologies complexes et des situations de crise. Il exige également une grande empathie et humanité pour prendre en charge et accompagner un enfant et sa famille face à la maladie ou à l’accident. De plus, les enfants ont cette capacité remarquable à se rétablir rapidement et à offrir énormément en retour, ce qui rend ce travail extrêmement gratifiant.

Quels conseils donnerais-tu à un(e) étudiant(e) sur le point de commencer un stage en soins critiques pédiatriques ?

S’intéresser, se questionner et interroger les membres de l’équipe pour établir des liens et comprendre la globalité des prises en charge. En plus des recherches théoriques, il est essentiel de pratiquer, car vous rencontrerez de nombreux soins spécifiques que vous ne verrez pas dans des services conventionnels.

Devenir infirmier(e) en soins critiques pédiatriques

Le stage en soins critiques pédiatriques permet de découvrir les spécificités de la réanimation et de la pédiatrie. Vous y apprendrez énormément, tant sur les plans théorique, pratique, organisationnel que relationnel. Ce stage vous offre une immersion dans un environnement spécialisé. Il favorise le développement de compétences pointues dans la prise en charge des enfants en situation critique.

Après cette expérience enrichissante et une fois diplômé(e), il est possible de se spécialiser davantage. Vous pouvez poursuivre une formation d’un an pour devenir infirmier(e) puériculteur(trice), ce qui vous offre une expertise approfondie dans les soins aux enfants et aux nouveau-nés. Une autre option est de suivre une formation de deux ans pour devenir infirmier(e) anesthésiste diplômé(e) d’État (IADE). Bien que cette spécialisation ne soit pas spécifique à la réanimation, elle permet de travailler dans des environnements d’urgence tels que le SAMU ou le déchocage dans certains hôpitaux.

Des diplômes universitaires (DU) en soins infirmiers pédiatriques ou en réanimation, voire en réanimation pédiatrique, sont également disponibles pour ceux qui souhaitent approfondir leurs connaissances et compétences dans ces domaines. Ces formations supplémentaires peuvent procurer des opportunités dans la recherche ou l’enseignement.

Sources

  1. Légifrance. « Décret n° 2022-690 du 26 avril 2022 relatif aux conditions d’implantation de l’activité de soins critiques » 26/04/2022 
  2. Ministère de la Santé et de la Prévention. « Réforme des autorisations d’activités de soins : soins critiques » 15/06/2022 
  3. Le Monde. « La réa pédiatrique, un lien pour la vie entre parents et soignants »  modifié le 06/11/2023 
  4. DREES. « Les capacités d’accueil en soins critiques » 26/07/2021 
  5. FAYEULLE, Christine. « Réanimation et unités de soins continus pédiatriques : un monde de spécificités et de savoirs » 2021 
  6. Hôpitaux universitaires Genève. « Soins intensifs pédiatriques » mis à jour le 22/12/2023 
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  37. Hospices Civiles de Lyon. « Livret d’accueil – Service de Réanimation Pédiatrique » 24/05/2024
  38. CHU de Montpellier. «  Livret d’accueil – Réanimation pédiatrique » modifié le 11/06/2018
  39. Hôpital de Jolimont. « Soins Intensifs Pédiatriques – Livret d’accueil » modifié le 29/03/2022