La chambre implantable (CIP) est un dispositif médical constitué d’un boîtier et d’un cathéter, implanté sous la peau lors d’une courte intervention chirurgicale. Le boîtier, situé au niveau du thorax, est relié par le cathéter à une veine centrale. Ce système facilite l’administration, par voie intraveineuse, de traitements comme des alimentations parentérales, des chimiothérapies ou des antibiothérapies, sur une longue durée via une aiguille appelée aiguille de Huber.

Ce dispositif est aussi appelé Port-à-Cath® (PAC), site veineux implantable (SVI), dispositif veineux implantable (DVI) ou chambre à cathéter implantable.1

En évitant la mise en place de perfusions répétées dans des veines périphériques fragiles et susceptibles de devenir inutilisables, les chambres implantables augmentent le confort et réduisent la douleur. Ces dispositifs facilitent également l’administration des traitements2, permettent une activité physique normale à domicile2 et assurent un suivi médical régulier pour prévenir et détecter les complications.3

Ce guide vous propose de découvrir tout ce qu’un professionnel de santé doit savoir sur les chambres implantables, de la pose de l’aiguille de huber sécurisée jusqu’aux conseils à donner aux patients. 

Définition et cadre législatif

Définition

Une chambre à cathéter implantable se compose de deux éléments : le cathéter et le boîtier.3.5.6

  • Le boîtier est une enveloppe en titane d’environ 2,5 centimètres de diamètre avec une membrane en silicone capable de résister à environ 2 000 ponctions (l’équivalent d’une ponction par jour pendant 5 ans).
  • Le cathéter est un long tuyau souple et radio-opaque en silicone ou polyuréthane, relié à l’enveloppe et inséré dans un grand vaisseau à la base du cou, dont l’extrémité distale se trouve à l’entrée de l’atrium droit. Le cathéter est relié au boîtier.
Infographie - Composition d’une chambre à cathéter implantable

La chambre implantable est plus ou moins visible sous la peau, en relief. Cela dépend de la morphologie du patient, de l’emplacement et de la taille du dispositif implanté. Traditionnellement, le boîtier de la chambre implantable se situe de préférence au niveau du côté supérieur droit de la poitrine, sous la clavicule, bien que cet emplacement ne soit pas exclusif. La chambre peut également être placée dans la région brachiale, sous-axillaire.

Infographie - Emplacement de la chambre implantable

Cadre législatif

Dans le cadre de l’exercice de ses fonctions, l’infirmier(e) est soumis(e) à des normes législatives strictes, notamment en ce qui concerne la gestion des dispositifs. Il est important que ces règles soient bien comprises et respectées pour garantir la sécurité et l’efficacité des soins infirmiers.

Art R. 4311-7.7 – « L’infirmier est habilité à pratiquer les actes suivants soit en application d’une prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, soit en application d’un protocole écrit, qualitatif et quantitatif, préalablement écrit, daté et signé par le médecin :

4°. Surveillance de cathéters veineux centraux et de montage d’accès vasculaires implantables mis en place par un médecin ;

5°. Injections, et perfusions, à l’exclusion de la première, dans ces cathéters ainsi que dans les cathéters veineux centraux et ces montages :

a) de produits autres que ceux visés au deuxième alinéa de l’article R.4311-9 ;

b) de produits ne contribuant pas aux techniques d’anesthésie générale ou locorégionale mentionnées à l’article R.4311-12. »

Indications et contre-indications de la chambre implantable

Indications

Les chambres implantables permettent principalement l’administration de traitements de longue durée (généralement plus de 3 mois) qui nécessitent un accès répété au réseau veineux, soit de manière continue, soit de manière intermittente. Le système est conçu pour rester en place pendant des années après sa pose.6.8

Les indications sont les suivantes :

  • Protéger le capital veineux des patients nécessitant des traitements par voie intraveineuse à long terme.4.5.6
  • Administrer un traitement à long terme tel que la chimiothérapie, l’antibiothérapie, la nutrition parentérale ou la transfusion.5.6
  • Permettre un accès veineux facile et fiable, et garantir le confort du patient.5.6
  • Injecter des produits de contraste radiologique.5 Leur utilisation est plus fréquente dans des situations spécifiques, telles que l’obstruction du Port-à-Cath (PAC), comparativement aux scanners nécessitant une injection de produit de contraste. Même si une aiguille de Huber est présente, il est possible de réaliser une IRM avec le dispositif implantable. Cependant, cette procédure exige que le service de radiologie dispose d’un aimant pour éviter que l’appareil d’IRM ne se focalise sur la chambre implantable. 

Contre-indications

Lors de l’évaluation de l’installation d’une chambre implantable, il faut prendre en compte plusieurs contre-indications potentielles. Ces contre-indications aident à assurer la sécurité du patient et à éviter des complications postopératoires. Elles incluent :

  • Les zones précédemment irradiées et les patients souffrant de cancers du sein homolatéraux. 
  • Les métastases cutanées, tumeurs médiastinales.4.6.8
  • Les zones infectées4.6 (sauf si une évaluation des bénéfices/risques a été effectuée).8
  • Les zones irradiées ou qui le seront prochainement.6.8
  • Les troubles majeurs de la coagulation.4.6.9
  • Les bactériémies.6 
  • Les antécédents de phlébite axillaire-sous-clavière.6
  • Les allergies au silicone.6

Ces contre-indications doivent être évaluées et il faut en discuter avec le patient avant de procéder à l’implantation. Une prise de décision éclairée permet de réduire les risques et d’optimiser les résultats du traitement.

Comment la pose d’une chambre implantable se déroule-t-elle ?

En général, cette procédure est réalisée en ambulatoire4, ce qui signifie que le patient peut rentrer chez lui le jour même, qu’il ne nécessitera pas de passer une nuit à l’hôpital. L’opération est généralement pratiquée sous anesthésie locale ou sous hypnose, bien que, dans certains cas, une anesthésie générale soit requise.5 L’intervention dure de 15 à 30 minutes. La pose de la chambre implantable est effectuée par un professionnel de santé qualifié, tel qu’un chirurgien, un anesthésiste, un radiologue. 

Avant le bloc

Avant l’opération, l’équipe soignante évalue l’état de santé du patient, ses antécédents et activités quotidiennes pour déterminer l’emplacement du boîtier. Elle s’assure aussi de la préparation psychologique du patient. 

Vérifications et informations à prendre en compte avant la procédure :

  • Traitements du patient.4.6 
  • Saignements éventuels et/ou prise d’anticoagulants/antiplaquettaires.4.6.8
  • Allergies éventuelles.4.6 
  • Projet de grossesse ou grossesse en cours.4 
  • Pratique d’un sport ou non.4 
  • Modalités de transport pour se rendre sur place et rentrer chez soi.4

Par ailleurs, il faut vérifier que :

  • Le patient a respecté les consignes de préparation de l’établissement en prenant sa douche.4.6.8
  • Le jeûne est conforme aux consignes de l’anesthésiste.4
  • Les traitements préopératoires ont été administrés.4
  • L’épilation a été faite selon les recommandations du chirurgien (à la tondeuse ou épilation chimique).6.8
  • Le dossier est complet.6

La pose de la chambre implantable

Le patient est emmené dans la salle de radiologie interventionnelle ou au bloc opératoire, où le dispositif est inséré sous anesthésie locale.

Le cathéter est introduit après préparation cutanée avec de la chlorexidine 2 % alcoolique10 pour l’accès vasculaire par :

  • Ponction dans la veine céphalique ou jugulaire externe.5
  • Ponction dans la veine sous-clavière ou jugulaire interne ou externe.5
  • Exceptionnellement dans la veine cave inférieure via la veine fémorale.5

Le cathéter est introduit dans la veine cave supérieure (ce qui peut provoquer des palpitations), puis le boîtier est introduit par une incision de 3 cm et relié au cathéter. L’ouverture est refermée avec de la colle ou du fil. Le cathéter à chambre implantable est opérationnel immédiatement après son insertion et testé en per-opératoire par le chirurgien avec du sérum physiologique.4

Le traitement peut commencer dès que le chirurgien a examiné la radiographie thoracique de contrôle et donné son accord d’utilisation de la chambre.

Surveillances postopératoires immédiates

Le rôle de l’infirmier(e) en postopératoire consiste à : 4.6

  • Surveiller les paramètres cliniques. 
  • Vérifier l’absence de fièvre. 
  • Vérifier l’absence de douleur thoracique ou de dyspnée (un pneumothorax peut survenir jusqu’à la 48e heure) dans les heures et les jours qui suivent. 
  • Évaluer localement le saignement des sutures, de l’hématome. 
  • Vérifier l’absence de douleur. 
  • Surveiller l’absence de signes locaux d’inflammation et d’œdème du membre supérieur. 
  • Surveiller la cicatrisation et la résorption des sutures résorbables dans les jours qui suivent. 
  • Retirer le pansement au bout de 48 heures en l’absence de signes inflammatoires locaux (permettant la douche).
  • Une radiographie pulmonaire de contrôle est recommandée avant l’utilisation de la chambre.8

Elle est souvent réalisée directement après l’intervention. Les complications les plus fréquentes dans les 48 heures sont surtout la douleur, l’apparition d’un hématome et le pneumothorax. 

Pendant 48 heures, le patient pourra :

  • Ressentir une gêne au niveau du cou.
  • Voir apparaître un hématome. 

Dans de rares cas, des problèmes de cicatrisation, de coagulation dans la veine ou de pneumothorax peuvent survenir. En cas de signes d’infection, de gonflement important de la chambre d’implantation ou du bras, ou de difficultés respiratoires, nous devons être vigilant(e)s et le patient doit immédiatement alerter l’équipe médicale.

Pour la sortie :

Si l’intervention est ambulatoire, le patient pourra sortir après quelques heures de surveillance.

Le patient recevra une carte d’identification du dispositif, un livret d’information et un livret de surveillance. Ces documents contiennent des informations sur le dispositif, telles que la date et le lieu de l’implantation, les précautions à prendre et les dates des injections. Cette carte devra être consultée avant chaque utilisation de la chambre implantable, puis remplie.

​​Un pansement est appliqué. Il pourra être changé dans les 48 heures postopératoires. Le patient devra éviter les douches durant ce temps.8 Les fils seront retirés selon les consignes chirurgicales (généralement à J10 ou J15.).4.11

Pose de l’aiguille de Huber dans la chambre implantable

Une fois la chambre implantable installée et utilisable (le boîtier sous-cutané), l’infirmier(e) pourra poser l’aiguille de Huber. 

L’aiguille de Huber est une aiguille avec un biseau spécifique tangentiel (dit de « Huber »). Ce biseau permet de piquer sans endommager les membranes des chambres implantables utilisées pour les perfusions intraveineuses. Sa conception permet de multiples insertions à travers la même zone de la membrane de silicone de la chambre, sans causer de fuites ou de dégâts significatifs.

Infographie - L’aiguille de Huber _ le biseau spécifique tangentiel (dit de « Huber)

Prérequis avant la pose d’une aiguille de Huber

  • Il est recommandé de remplacer l’aiguille au maximum tous les 8 jours.4.8 
  • Un anesthésique local, tel que la crème ou le patch EMLA®4.6.11, doit être appliqué et laissé en place au moins 60 minutes avant l’insertion de l’aiguille.12 
  • Il convient de vérifier la prescription, de s’assurer que les règles d’hygiène sont respectées, de vérifier l’intégrité et la date de péremption du matériel, de s’assurer du confort du patient et du soignant pendant le traitement, d’organiser le plan de travail (installer le pied de perfusion du côté de la chambre implantable, surélever le lit si nécessaire), de préparer la solution conformément à la prescription et de purger la tubulure. 
  • Hygiène respectée notamment pour le lavage des mains, l’absence de bijoux et de manches longues, masque pour l’infirmière et le patient, port d’une charlotte justifié pour les patients aplasiques et neutropéniques et en fonction des protocoles internes des établissements, antisepsie cutanée avec un antiseptique alcoolique (la chlorhexidine est à privilégier).10 
  • Il faut tenir compte de la durée d’action13, qui diffère selon le produit. Lors de la réalisation d’une antisepsie cutanée, il faut considérer la durée d’action du produit utilisé, qui peut varier. Pour les structures utilisant de la Bétadine, la procédure peut différer de celle des structures qui emploient des stylos de chlorhexidine. Initialement, l’antisepsie doit être effectuée à mains nues pour garantir une application directe et précise. Après cette première étape, une seconde application d’antiseptique doit être réalisée, cette fois avec des gants stériles, pour maintenir un environnement aseptique et prévenir toute contamination croisée.
  • Le diamètre de l’aiguille (calibre G) doit être choisi en fonction de la viscosité et du débit du produit à injecter, tandis que la longueur doit être choisie en fonction de la profondeur d’implantation et de la morphologie du patient.6 En général, les aiguilles de Huber d’un diamètre de 22 Gauge sont fortement recommandées.8

Matériel pour la pose de l’aiguille de Huber 11.12

  • Pour le patient : masque.
  • Pour le soignant : solution hydroalcoolique pour les mains, gants stériles, masque, charlotte selon le protocole de l’établissement.
  • Pour nettoyer l’environnement avant le soin : un gant non stérile, un spray désinfectant de surface type Surfanios®, une lingette, déchets assimilables aux ordures ménagères (DAOM).
  • Pour le soin : antiseptique (gamme polyvidone iodée ou chlorhexidine alcoolique), un plateau pansements stériles ou compresses stériles, un champ percé stérile, une aiguille adaptée, un robinet à trois voies si plusieurs perfusions sont prévues, une seringue de 10 ml, deux ampoules de 10 ml de NaCl 0,9 %, une aiguille à préparation, un pansement transparent, matériel pour injection, prise de sang ou perfusion.

La pose de l’aiguille de Huber sur chambre implantable en 7 étapes 6.8.11.12.14

Pour une lecture plus aisée, le temps de lavage des mains ne sera pas mentionné. Ne pas oublier d’effectuer un lavage à ces moments :

Infographie - Les 5 indications à l’hygiène des mains

1) Préparation du soluté

  • L’adaptation de la tubulure au soluté doit être effectuée après avoir soigneusement désinfecté le site de perforation. Pour cela, utiliser une compresse imbibée d’antiseptique alcoolique, et l’appliquer en réalisant des mouvements circulaires sur l’opercule. Laisser l’alcool à 70° agir pendant un temps de pose minimum de 30 secondes avant de poursuivre.10
  • Purger la tubulure.

2) Préparation de l’opérateur et du patient

  • Ouverture du set pour pose de l’aiguille de Huber. Saisir la partie contenant les masques et compresses sans toucher la partie stérile.
  • Habillage de l’opérateur : masque, charlotte.
  • Placer le patient confortablement sur le dos, en position semi-assise. 
  • Découvrir le site d’injection, localiser la chambre du cathéter et le site de ponction.
  • Mettre le masque du patient en place et installer la tête du côté opposé au soin (pour éviter la contamination du champ).

3) Préparation du site de ponction

  • Retirer le pansement à base de crème anesthésique de type Emla® (si utilisé).
  • Laver la peau du patient, rincer et sécher.
  • Préparation cutanée : en 4 étapes (détersion, rinçage, séchage, antisepsie) ou en un temps avec Chloraprep à base de chlorhexidine, tout en respectant scrupuleusement le temps d’application recommandé par le fabricant.15.16

4) Préparation du champ et du système clos

  • Déployer le champ stérile non troué en respectant la stérilité du matériel contenu à l’intérieur du set.
  • Ouvrir le reste du matériel et installer le matériel sur le champ (ne pas jeter le matériel).
  • Imprégner des compresses stériles de produit antiseptique ou équivalent sans déstériliser le champ.
  • Mettre des gants stériles.
  • Raccorder la valve bidirectionnelle si elle est fournie + robinet + seringue à l’aiguille de Huber en l’ayant purgée en amont.
  • Purger le dispositif avec la seringue de sérum physiologique.
  • Fermer le robinet en laissant la seringue reliée au raccord.

5) Réalisation du 5e temps et ouverture du champ

  • Installer le champ troué sur le patient (ne pas trop couvrir son visage).
  • Préparation cutanée : en 4 étapes (détersion, rinçage, séchage, antisepsie) ou en un temps avec Chloraprep à base de chlorhexidine, tout en respectant scrupuleusement le temps d’application recommandé par le fabricant.15.16

6) Ponction et vérification de la perméabilité

  • Garder la main dominante stérile.
  • Localiser la chambre du cathéter avec l’autre main et la maintenir avec 2 à 3 doigts. 
  • Prévenir le patient avant de réaliser la ponction en lui demandant de prendre une inspiration forcée si possible et de bloquer sa respiration le temps de la ponction (cela rend la ponction plus facile).
  • Piquer franchement et perpendiculairement par rapport au plan cutané en enfonçant l’aiguille jusqu’au fond du septum (sensation de butée métallique) en la maintenant avec deux doigts.
  • Ouvrir le robinet et réaliser un reflux en aspirant.
  • Rincer de manière pulsée (l’injection doit être indolore et aisée).
  • Injecter 10 ml de NaCl 0,9 % et clamper l’aiguille sous pression positive.

Face à toute résistance à l’injection, ne pas insister, éventuellement repiquer (l’aiguille a pu être mal positionnée si le repérage de la CCI a été difficile). 

En cas d’échec, toute manœuvre non médicale de désobstruction sous pression est formellement interdite (car il y a un risque de rupture du cathéter).

7) Fixation et perfusion du soluté

  • Disposer le pansement occlusif stérile en vérifiant son adhésion totale au dispositif.
  • Brancher le soluté au système en utilisant une compresse imbibée d’antiseptique alcoolique.
  • Perfuser le soluté.
  • Retirer le champ percé
  • Enfin, noter que le soin a été effectué, et
  •  la taille de l’aiguille, la présence de reflux sanguin dans le carnet du patient. Trier les déchets.

Réfection du pansement de la chambre implantable

La chambre implantable ne nécessite pas de pansement au quotidien lorsqu’elle n’est pas utilisée. Cependant, lorsqu’une aiguille de Huber est insérée dans la chambre pour administrer des traitements, il faut appliquer un pansement pour maintenir l’asepsie du site d’insertion et le protéger.
Voici les recommandations actuelles concernant la fréquence de changement du pansement :

  • Si un pansement adhésif stérile avec compresse est utilisé, il doit être remplacé toutes les 96 heures. En revanche, si le pansement transparent est stérile semi-perméable, il peut rester en place jusqu’au changement d’aiguille (soit 8 jours maximum).8
  • Il faut changer le pansement sans délai s’il fuit ou n’est plus étanche.5.6

Manipulations du site d’injection et des lignes de perfusion

Voici les principes clés et les pratiques recommandées actuelles pour la manipulation sûre du site d’injection et des lignes de perfusion associées à une chambre implantable.

Manipulations du site d’injection

  • Lors de la manipulation du cathéter, les principes aseptiques doivent être scrupuleusement respectés.5.6.11
  • L’injection du rinçage à 0,9 % de NaCl est effectuée de manière pulsée et en pression positive.5.6.12
  • L’utilisation du sérum hépariné en verrou ne fait pas encore consensus.6.8
  • Il faut utiliser uniquement du matériel spécifique pour les cathéters de chambre implantable.5
  • Le patient doit porter un masque en cas de manipulation proche du site.
  • L’infirmier(e) doit porter un masque et des gants stériles lors de la manipulation du site.6
  • L’hygiène des mains doit être rigoureuse.6
  • La perméabilité de la chambre est vérifiée avec l’injection de 10 ml de sérum physiologique avant toute autre injection.6
  • Il faut une pression positive au retrait de l’aiguille.6 (Le rinçage en pression positive est une technique utilisée lors de la dernière phase de l’injection d’un liquide, comme du sérum physiologique, dans un cathéter, où l’on continue d’appliquer une légère pression sur la seringue tout en déconnectant celle-ci, pour prévenir le reflux de sang dans le cathéter et ainsi réduire le risque d’obstruction.)
  • En cas d’injection d’un volume quelconque, utiliser des seringues en verrou de 10 ml ou plus afin d’éviter toute surpression dans le système.8
  • S’assurer que la carte d’identification du cathéter de chambre implantable (numéro de produit) et son livret (indiquant la longueur de l’aiguille à utiliser et tous les soins donnés avec désignation de la procédure, date et signature du/de la soignant(e)) sont remis au patient.5.6
  • La première ponction est un acte médical immédiatement après la pose en per-opératoire.8
  • Il est préférable d’éviter la pose d’une aiguille sur tous types de lésions : une zone non cicatrisée, des brûlures, des nécroses, des infections…8
  • Si le cathéter à chambre implantable n’est pas utilisé, faire un verrou de NaCl 0.9 % sous pression positive au minimum :
    • Le 3e jour après la pose.
    • Lors de l’ablation des fils (J7 ou plus si retard de cicatrisation).
    • 1 fois par mois jusqu’au 3e mois.
    • Dès le 3e mois : tous les 6 mois.

Manipulations des lignes et perfusions

  • L’entretien des lignes veineuses doit se faire dans des conditions d’asepsie rigoureuses, en respectant le plus possible la notion de système clos.6
  • Les manipulations doivent être réduites au minimum.6 
  • Garder la ligne de perfusion aussi simple que possible, sans extensions ou robinets inutiles.5
  • Après lavage antiseptique des mains, les manipulations à distance du site doivent se faire avec des compresses stériles imbibées d’antiseptique alcoolique, sans blouse, ni gants, ni masque. Le port de gants stériles est recommandé pour les patients neutropéniques.6 
  • Il faut porter des lunettes, un masque et une blouse s’il y a risque d’éclaboussures de liquides biologiques ou de produits cytotoxiques.5
  • L’intervalle de changement de la tubulure de perfusion et des accessoires (robinets, rails de perfusion) peut être porté à 72 heures et aller jusqu’à 96 heures en cas de perfusion continue.11 
  • En cas d’administration de produits sanguins labiles ou de solutions lipidiques, la tubulure est changée après le passage des produits.6 
  • Enfin, les connecteurs sont désinfectés avant toute injection.6
  • Pour l’utilisation du matériel de perfusion, il faut retirer la tubulure à la fin des perfusions uniques et ne pas la laisser munie d’une tubulure si elle n’est pas perfusée en continu.6
  • Les rampes ne doivent pas être laissées dans le lit, mais être fixées.11  
  • Éviter l’utilisation de marqueurs sur les perfusions.8

Prélèvement sanguin sur chambre implantable

Le prélèvement d’échantillons sanguins dans la CCI est possible, à condition de suivre un protocole précis, de respecter les règles d’asepsie et de protection du personnel, de procéder immédiatement après à un rinçage efficace et de ne pas réinjecter la purge.8

Déroulement du soin 11.17

  • Informer le patient.
  • L’installer.
  • Mettre les gants.
  • Fermer le clamp de l’aiguille – stopper la perfusion en cours.
  • Retirer le bouchon avec des compresses stériles imbibées d’antiseptique.
  • Adapter la seringue de 20 ml de NaCl 0.9 %.
  • Ouvrir le clamp de l’aiguille.
  • Vérifier le reflux sanguin.
  • Rincer avec la seringue de 20 ml de NaCl 0,9 %.
  • Fermer le clamp de l’aiguille.
  • Connecter le corps Vacutainer.
  • Ouvrir le clamp de l’aiguille.
  • Prélever 7 à 10 ml de sang avec un tube Vacutainer® et le jeter.
  • Prélever la quantité de sang nécessaire en fonction des recommandations du laboratoire (nombre de tubes et ordre de prélèvement).

Suite avec une perfusion

  • Rincer avec une seringue de 20 ml de NaCl 0,9 % en rinçage pulsé.
  • Fermer le clamp.
  • Connecter la perfusion.
  • Rouvrir le clamp.
  • Réinstaller le patient, enlever les gants et ranger/nettoyer l’environnement.

Suite sans perfusion

  • Rincer avec une seringue de 20 ml de NaCl 0.9 %.
  • Après avoir injecté environ 19 ml en verrou pulsé, fermer le clamp tout en injectant afin de maintenir une pression positive dans la chambre.
  • Retirer l’aiguille.
  • Préparer la peau (avec l’antiseptique alcoolique selon le protocole de votre établissement).
  • Appliquer un pansement sec.
  • Réinstaller le patient, enlever les gants et ranger/nettoyer l’environnement.

Retrait de l’aiguille de Huber

Matériel11

  • SHA. 
  • 2 masques.  
  • 2 paires de gants à usage unique.  
  • Compresses stériles.  
  • Antiseptique (gamme polyvidone iodée ou alcoolique ou chlorhexidine alcoolique).  
  • Seringue de 10 mL.  
  • 1 ampoule 10 mL NaCl 0,9 %.   
  • Pansement adhésif stérile.  
  • Boîte OPCT. 
  • Sac DAOM et DASRI.

​​Soin8

Avant de commencer, préparer le matériel, mettre des masques (patient et infirmier(e)) et demander au patient de tourner la tête du côté opposé à la chambre implantable. Mettre des gants non stériles, enlever le pansement, les bandes adhésives et les compresses. Raccorder la seringue au robinet, effectuer un rinçage pulsé à pression positive et retirer l’aiguille, désinfecter le point de ponction. Après avoir retiré l’aiguille, comprimer légèrement le point de ponction à l’aide d’une compresse stérile imprégnée d’antiseptique et appliquer un pansement sec stérile.

Puis retirer les gants, jeter les déchets, réinstaller le patient et consigner le tout dans son dossier de soins. 

Au retrait de l’aiguille, un pansement adhésif stérile avec compresse sèche est appliqué sur le point de ponction durant une heure. Après cicatrisation du site de pose, il n’est pas utile d’appliquer un pansement sur une CCI non perfusée sans aiguille en place.

Complications et conduite à tenir

L’infirmier(e) doit être capable de reconnaître un dysfonctionnement, d’en identifier la cause et de prendre les premières mesures. Il/elle doit également pouvoir contacter l’infirmier(e) référent(e) et/ou les médecins référents.18

Ce tableau résume les principaux risques associés à l’utilisation des chambres implantables, leurs causes, les méthodes de prévention et les conduites à tenir en lien, pour identifier et gérer efficacement les complications potentielles.6.8.12.17.18

RisquesCausePréventionConduite à tenir 
Difficulté à localiser la chambreMorphologie du patient, chambre profonde.Immobiliser la chambre entre deux doigts et repérer la zone à ponctionner.Palpation profonde, analyser la dernière radiographie de thorax, faire contracter le muscle pectoral.
Suspicion d’infection Rougeur, chaleur, œdèmeContamination lors de la pose, ponctions ou manipulations. Pratiquer une asepsie rigoureuse.
Contrôler l’étanchéité du système clos (tubulure, robinet, valve).
Manipuler avec des compresses imbibées d’antiseptique.
Utiliser du matériel adapté. 
Prévenir le médecin, ne pas insérer l’aiguille dans le dispositif, contextualiser ses apparitions. (Depuis quand ? Après quel produit ?…)
Observer : cellulite au niveau du trajet du cathéter, abcès de la poche sous-cutanée, signes d’inflammation.
Si fébricule : prélever une paire d’hémocultures en périphérique et sur CIP selon le protocole ou sur prescription. Laisser l’aiguille en place.
Si septicémie confirmée : administrer les traitements prescrits.
Extravasation(douleur, rougeur, oedème)Désunion entre le site et le cathéter, mauvais repérage du septum, mauvaise insertion de l’aiguille.
3 niveaux d’extravasation :Responsables de nécroses.Responsables d’irritations.Pas de réaction sévère.
Vérifier l’état cutané : absence de douleur, d’œdème.
Immobiliser la chambre entre deux doigts et repérer la zone à ponctionner.
Piquer de manière franche et perpendiculaire au plan cutané en enfonçant l’aiguille jusqu’au fond de la chambre.
Vérifier le reflux, le débit du soluté.
Rincer entre chaque produit.
Contrôler le point d’injection, la bonne position de l’aiguille et sa fixation.
URGENCEPrévenir le médecin, ne pas insérer l’aiguille, contextualiser ses apparitions. (Depuis quand ? Après quel produit ?…)
Suivre le protocole interne du service avec des kits prêts à l’emploi si disponible.

Exemple d’un protocole des HUG : Stopper la perfusion.Aspirer 3 à 5 ml de sang.Injecter à l’aiguille 5 à 10 ml de chlorure de sodium.Aspirer par voie sous-cutanée le maximum de produit.Délimiter la zone avec un feutre indélébile.Envisager l’administration d’un antidote.Vérifier les signes cliniques du patient.Appliquer un pansement froid ou chaud en fonction du produit injecté.Faire une surveillance clinique. 


Œdème des membres supérieursSuspicion de thrombose veineuse ou stase sur une compression tumorale.Vérifier l’écoulement de la perfusion.
Contrôler le point d’injection.
Bien rincer après chaque utilisation de la chambre implantable de manière pulsée avec un volume supérieur à 10 ml.
Mettre en route le soluté à un débit cohérent.
Retirer l’aiguille de Huber en pression positive.
Prévenir le médecin. Si l’aiguille est en place, ne pas la retirer. 
Objectiver l’œdème pour surveiller son évolution.
Sur protocole ou prescription : traitement anticoagulant, écho-doppler.
Risque d’embolie gazeuseNon-purge des tubulures.Non-fermeture des robinets.Réaliser la purge de la tubulure avant tout raccordement, ainsi que de la seringue pré-remplie lors des rinçages.
Fermer le robinet. 
URGENCE
Prendre les constantes du patient, avertir le médecin, fermer les arrivées d’air.
Douleurs lors de l’injectionDéplacement du cathéter, extravasation, fissure ou perforation de gros vaisseaux.Insérer avec assurance et doucement l’aiguille.URGENCE.Stopper l’injection, alerter le médecin, ne pas retirer l’aiguille.
HématomeMultiples ponctions du dispositif, thrombopénie ou conséquence directe du postopératoire./Ne pas piquer, évaluer l’évolution. Si l’aiguille est en place, demander l’avis au médecin avant de la retirer.
Ulcération/escarrePonctions répétées, aiguilles trop courtes ou restées au même endroit.Défaut de cicatrisation./Ne pas piquer, alerter le médecin et évaluer l’évolution.
Irritation de la peau Réactions aux produits anesthésiants, désinfectants…/Ne pas piquer, avertir le médecin, sécher par tamponnement, soins de peau.Préférer un pansement sec, évaluer l’évolution locale. 
Lâchage de cicatriceAblation des fils prématurément, ponction trop proche de la cicatrice, facteurs de risque, retrait de l’aiguille sans maintien de la chambre ou dû à une infectionEffectuer une fonction à distance de la cicatrice, gérer les facteurs de risque.Ne pas piquer et prévenir le chirurgien.
Résistance lors de l’injectionAiguille décentrée. Prévenir l’obstruction par rinçage pulsé.Repositionner l’aiguille au fond du boîtier, réévaluer la taille de l’aiguille.Traiter l’obstruction sur prescription si aucun protocole n’existe à ce sujet ou sur protocole par Urokinase®.
Obstruction de la chambre ou du cathéter (due à un thrombus, à des précipités d’origine minérale ou médicamenteuse ou à des dépôts lipidiques).Garder l’aiguille en place, effectuer un rinçage pulsé de NaCl 10 ml,avertir le médecin.
Pincement costo-claviculaire. Garder l’aiguille en place et avertir le médecin.
Retour veineux absent, mais pas de résistanceThrombus faisant “clapet”.Manchon fibrino-plaquettaire.Aiguille hors du boîtier.Cathéter fracturé.Effectuer un rinçage pulsé du cathéter à chambre implantable avec au minimum 10 ml de NaCl 0,9 % selon les recommandations.
Garder l’aiguille en place, effectuer un rinçage pulsé en tournant l’aiguille à 180 degrés. Prévenir le médecin pour une éventuelle radiographie.
Rupture ou migration du cathéter Le cathéter se désolidarise du boîtier (à cause d’une hyperpression lors de l’injection avec un volume inférieur à 10 ml, retournement de la chambre, choc accidentel…).Recommander au patient de ne pas pratiquer d’activités physiques violentes (tir au fusil, rallye, parachute) ni de porter des charges lourdes.
Vérifier le bon positionnement avant de piquer. En cas de retournement, le boîtier sera repositionné sous anesthésie locale.
Immobiliser la chambre entre deux doigts et repérer la zone à ponctionner.
Radiographie pulmonaire sur protocole ou sur prescription.
Traiter par radiographie interventionnelle.
Tableau des principaux risques associés à l’utilisation des chambres implantables, leurs causes, les méthodes de prévention et les conduites à tenir en lien.6.8.12.17.18

Surveillances quotidiennes lors de l’utilisation de la chambre implantable

  • Examiner l’état du patient : douleur, paramètres vitaux.
  • Examiner le point de ponction pour vérifier qu’il n’y a pas de rougeur, de chaleur, d’induration ou d’écoulement, d’où l’utilisation d’un pansement occlusif transparent.11.17
  • Réaliser un nouveau pansement si le pansement est souillé ou décollé.8.17
  • S’assurer de la bonne perméabilité du système : absence de résistance à l’injection, débit observé correspondant au débit attendu.8.17
  • Documenter les observations quotidiennement dans le dossier de soins et à la sortie du patient dans son livret.

Conseils à donner aux patients porteurs d’une chambre implantable

Pour garantir le bon fonctionnement de la chambre implantable et le bien-être du patient, il faut qu’il prenne en compte un certain nombre de conseils après la pose du dispositif. 

Voici des recommandations et des précautions à prendre lors de l’utilisation quotidienne de la chambre :

  • Environ 10 à 15 jours après l’insertion, et en dehors des périodes où la chambre implantable est utilisée, le patient pourra reprendre une activité normale.
  • Aucun pansement n’est nécessaire.4 
  • Douches, natation, bains sont autorisés en l’absence d’aiguille.4.6.8 
  • Le port de la ceinture de sécurité peut être inconfortable, mais est obligatoire. Il existe du rembourrage de ceinture.4.6 
  • La chambre implantable est compatible avec les examens radiologiques (radiographie, scanner, IRM, etc.).4 
  • Dans le cas des chambres implantables en titane, le risque de déclenchement d’une alarme est minime, car la quantité de métal est trop faible pour que le système puisse la détecter.1 
  • Conseiller au patient de porter des chemisiers ou des vêtements décolletés pour dégager la chambre implantable les jours de soins.
  • Le patient doit respecter ces quelques règles : se laver les mains régulièrement au savon simple ou avec une solution hydro-alcoolique, ne pas toucher le pansement, ne pas toucher l’aiguille et les tubulures, signaler tout signe inhabituel, signaler si le pansement se décolle ou est souillé, présenter son carnet pour chaque utilisation, effectuer une surveillance cutanée, une surveillance de la température et être attentif/attentive aux frissons. Le patient peut poser un patch antalgique avant son arrivée et doit en connaître les modalités d’utilisation.4.11

Avec une chambre implantable, les patients devront éviter : 4.6.11 

  • De porter des charges lourdes du côté de la chambre implantée.
  • De pratiquer des sports violents et des sports impliquant des mouvements répétés (rugby, sports de combat, tir à l’arc, tir, squash, crawl, etc.). 

Dans le cadre de séances de radiothérapie : 5

L’irradiation directe du cathéter de chambre implantable doit être évitée et toute irradiation ultérieure doit être prise en compte au moment de l’implantation. Le cathéter de chambre implantable peut absorber et refléter les rayonnements.

Dans le cas d’examens, une distorsion d’image ne peut pas être complètement exclue. Ceci est dû à la présence de titane dans le boîtier.

Pour aller plus loin

La chambre implantable est un moyen sûr et efficace d’administrer des médicaments, mais elle doit être utilisée correctement et faire l’objet d’une surveillance étroite. Il est important de suivre les recommandations. Le patient doit être surveillé pour détecter tout signe d’infection, d’inflammation et de douleur dans le membre supérieur, et des radiographies de contrôle peuvent être nécessaires. La chambre implantable doit être retirée par le médecin de la même manière que lorsqu’elle a été insérée.

Remerciements

Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude à KERYHUEL Anthony (IDE en médecine oncologique et formateur en IFSI) STOESSEL Sandra (Formatrice en IFSI), Viviane Cassotti (Infirmière hygiéniste), RUDIGCKO Christophe (formateur en IFSI, anciennement IDE en hématologie), MOUZAKITIS Alexandre, (IDE en oncologie, EIPA oncologie) pour leur relecture attentive de cet article et pour leurs précieuses contributions.

Chez Réussis ton IFSI, nous nous engageons à proposer des contenus d’une fiabilité inégalée. En complément de l’expertise interne de notre équipe habituelle, nous valorisons l’apport de professionnels extérieurs qualifiés qui enrichissent nos articles de perspectives nouvelles.

Sources

  1. Centre de Radiologie et de Traitements des Tumeurs (CRTT) « Chimiothérapie : une chambre implantable » consulté le 04/01/2024
  2. Institut National du Cancer « Chimiothérapie – chambre implantable » consulté le 04/01/2024
  3. Hôpitaux universitaires de Genève « Vivre avec une chambre implantable ou un Picc Line » mis à jour le 25/09/2023
  4. Institut National du Cancer « La chambre à cathéter implantable » publié le 03/2021
  5. Hôpitaux universitaires de Genève « Cathéters à chambre implantable (DAVI) – cadre général » mis à jour le  11/01/2024
  6. Haute Autorité de Santé « Évaluation des pratiques professionnelles dans les établissements de santé – évaluation de la qualité de l’utilisation et de la surveillance des chambres à cathéter implantables » publié en décembre 2000
  7. Code de la santé publique « Section 1 : Actes professionnels (Articles R. 4311-1 à R. 4311-15) » 29/07/2004
  8. Société Française d’Hygiène Hospitalière « Préventions des infections associées aux chambres à cathéter implantable pour accès veineux » publié en 03/2012
  9. IFSI DIJON – Pr. Kimberg « Les Chambres implantables ou accès vasculaire implantable. Rôle infirmier auprès d’un patient porteur d’une C.I.P » 2017.
  10. Société française d’hygiène hospitalière « Antisepsie de la peau saine avant un geste invasif chez l’adulte Recommandations pour la pratique clinique » 13/05/2016
  11. Réseau Espace Santé Cancer « Techniques de manipulation et d’entretien d’une chambre implantable » 27/03/2014
  12. Réussis ton IFSI « Chambre implantable » – 2023 [Cours appartenant à l’U.E. 4.4, semestre 5]
  13. Comité de lutte contre les infections nosocomiales Sud-ouest « Le bon usage des antiseptiques pour la prévention du risque infectieux chez l’adulte » 2013
  14. Hôpitaux universitaires de Genève « Cathéter à chambre implantable (DAVI) – Mise en place de l’aiguille » mis à jour le 24/04/2023 
  15. Haute Autorité de Santé « Chloraprep colore – chloraprep (chlorhexidine (gluconate de)/ isopropylique (alcool)) » 18/10/2019 
  16. Base de données publique des médicaments « Chloradrep, solution pour application cutanée – résumé des caractéristiques du produit » 22/10/2021
  17. Hôpitaux universitaires de Genève « cathéter à chambre implantable (DAVI) – utilisation / entretien » Mise à jour le 13/07/2020  
  18. Hôpitaux universitaires de Genève « Cathéter à chambre implantable (DAVI) – Mesures à prendre en cas de complications » – Mise à jour le 13/07/2020