Imaginez ce scénario, vous allez entamer votre stage infirmier tant attendu. Après avoir contacté le service et rédigé vos objectifs de stage, votre tenue est prête et votre carnet de notes à portée de main. Vous vous êtes sûrement renseigné(e) sur divers aspects de l’établissement et du service, comme la population accueillie et les pathologies prévalentes, afin de vous préparer au mieux.

Mais, dès les premières semaines, vous sentez que quelque chose ne va pas, une « boule au ventre » commence à s’installer chaque fois que vous vous rendez dans le service. Peut-être êtes-vous perdu(e) dans un nouvel environnement, confronté(e) à un jargon et à des abréviations que vous ne maîtrisez pas encore. Vous pourriez également ressentir l’atmosphère tendue du service, éprouver des difficultés à prendre des initiatives, ou vous sentir à l’écart de l’équipe. Vous pourriez même commencer à douter de vous-même. Et là, vous vous dites : “Mon stage se passe mal”.

Si vous vous reconnaissez dans cette description, sachez que vous n’êtes pas seul(e). Chaque année, de nombreux/nombreuses étudiant(e)s en soins infirmiers traversent des moments difficiles en stage. Je suis moi-même passé par là. Mais ne vous découragez pas, chaque problème a sa solution.

Dans cet article, nous aborderons une liste de défis courants auxquels vous pourriez être confronté(e). Pour chaque problème, nous vous proposons des réponses claires et des conseils pratiques pour gérer la situation et trouver des solutions.

Infographie - Mon stage infirmier se passe mal que faire ?

J’ai l’impression de manquer de connaissances et je n’arrive pas à faire de liens 

La formation en soins infirmiers vous ouvre les portes de dizaines, voire de centaines de spécialités différentes. Du service des soins palliatifs à la réanimation, en passant par la chirurgie, la pédiatrie ou la psychiatrie. Chaque lieu de stage a ses spécificités et requiert un ensemble unique de connaissances théoriques. Il est essentiel de comprendre que votre formation ne peut pas vous préparer de manière exhaustive à chaque spécialité.

Dans ce contexte, il est tout à fait normal de se sentir perdu(e) ou d’avoir l’impression de manquer de connaissances. Ce sentiment peut être éprouvé non seulement par les étudiant(e)s, mais aussi par des infirmier(e)s expérimenté(e)s qui changent de spécialité. Chaque nouvel environnement professionnel est un défi qui nécessite une période d’adaptation et d’apprentissage.

Toutefois, même si ce sentiment est compréhensible, il est crucial de ne pas rester passif dans cette situation. C’est pourquoi il est important d’agir rapidement pour combler ses lacunes et être proactif. Voici quelques pistes pour vous y aider :

  • En parler avec le tuteur de stage, le maître de stage (le plus souvent représenté par le cadre de santé du service) et les professionnels de proximité (AS, autres IDE etc.) : la première étape est de communiquer ouvertement avec votre tuteur. N’hésitez pas à être transparent(e) quant à vos inquiétudes et à établir une liste des connaissances fondamentales nécessaires pour votre lieu de stage et à régulièrement faire le point.
  • Ne pas agir à l’aveugle : il est crucial de ne JAMAIS réaliser d’actes sans en comprendre les implications. Ne pas connaître le traitement que l’on administre peut nuire gravement à la confiance entre le patient et le soignant, ainsi qu’au sein de l’équipe soignante. Il est essentiel de communiquer ouvertement lorsqu’on ne possède pas certaines informations, et il n’y a aucune honte à poser des questions à l’équipe soignante ou à son tuteur. Il est toujours préférable de vérifier les informations plutôt que de commettre une erreur.
  • En parler avec votre formateur de l’IFSI : si vous ressentez des difficultés, il peut être judicieux de consulter votre formateur référent. Il ou elle peut vous fournir des conseils ciblés et vous aider à établir un plan de révisions efficace.
  • Définir des objectifs clairs : plutôt que d’essayer de tout maîtriser en une fois, concentrez-vous sur des connaissances spécifiques et adaptées à votre niveau. Cela vous aidera à progresser pas à pas, sans vous sentir submergé(e). Il est important de reconnaître que, dans votre parcours d’apprentissage, vous avez peut-être fixé des objectifs trop ambitieux. N’hésitez pas à les réajuster pour qu’ils correspondent mieux à ce que vous pouvez réaliser. Des objectifs réalistes et atteignables renforceront votre confiance en vous et vous permettront d’accumuler des succès progressivement, ce qui est essentiel pour un apprentissage durable et efficace. Pour des conseils détaillés sur la rédaction de vos objectifs de stage, vous pouvez consulter notre guide : comment rédiger des objectifs de stage infirmier.
  • Prendre son temps : lors de votre stage, il peut être tentant de prendre en charge autant de patients que possible. Toutefois, il vaut mieux prendre son temps et bien comprendre une prise en charge dans sa globalité plutôt que de survoler les prises en charge de plusieurs patients. 
  • Reprendre les fondamentaux : si vous pensez avoir des lacunes lors d’un stage, il est judicieux de vous référer aux fondamentaux. Pour cela, commencez par consulter le livret d’accueil de votre lieu de stage, qui contient souvent les prérequis essentiels. S’il n’est pas disponible, n’hésitez pas à solliciter votre tuteur pour obtenir des orientations précises ou explorez nos guides pratiques de stage infirmier, spécifiquement conçus pour chaque lieu de stage. Ces ressources sont élaborées pour vous fournir une base solide et vous aider à tirer le meilleur parti possible de votre expérience sur le terrain.

J’ai l’impression d’être en retard au niveau de mes compétences en soins techniques

Les soins techniques sont un pilier indispensable de la profession infirmière et ils suscitent souvent un grand enthousiasme chez les étudiant(e)s en soins infirmiers. L’envie de se plonger directement dans l’exécution de ces soins peut être très forte, surtout lorsqu’on pense aux opportunités d’apprentissage et de développement professionnel qu’ils offrent.

Cependant, il est crucial de comprendre que chaque lieu de stage présente une technicité différente. Par exemple, une infirmière scolaire aura moins d’occasions d’effectuer des soins techniques qu’une infirmière aux urgences.

Ce décalage entre les attentes et la réalité du terrain peut inquiéter certain(e)s étudiant(e)s, surtout à mesure que la formation avance et que les occasions de pratiquer des soins techniques se raréfient. Si vous êtes dans cette situation, il est important de ne pas vous mettre sous pression inutilement. L’essentiel est de tirer profit de chaque expérience pour enrichir vos compétences techniques, même si elles ne sont pas aussi fréquentes que vous l’auriez souhaité. 

Il est également important de comprendre que vous ne maîtriserez jamais l’ensemble des soins techniques pendant vos études. La réalité est que même en tant qu’infirmier(e) diplômé(e), l’apprentissage est continu. Vous vous retrouverez toujours dans de nouvelles situations qui vous pousseront à apprendre et à vous perfectionner. Cependant voici quelques pistes pour aider : 

  • Ne pas se mettre la pression : il est essentiel de comprendre que chaque stage est unique et présente une technicité plus ou moins importante. Évitez de vous comparer avec d’autres étudiant(e)s, car chacun(e) a un parcours différent. Être sous pression peut affecter négativement votre capacité à apprendre et à progresser.
  • Oser demander et pratiquer autant que possible : pour progresser dans vos compétences en soins techniques, saisissez chaque occasion qui se présente lors de vos stages. Prenez l’initiative de demander à l’infirmier(e) qui vous encadre si vous pouvez réaliser un soin technique lorsque l’opportunité se présente. N’hésitez pas non plus à informer l’équipe en amont des soins que vous aimeriez observer ou pratiquer. En le faisant, vous permettez à l’équipe de vous prévenir lorsque ces occasions se présentent.
  • Solliciter des retours : après avoir pratiqué, demandez des retours constructifs à votre tuteur de stage et à vos collègues. Ils seront précieux pour identifier ce qui semble acquis et ce qui est à améliorer.
  • Suivre une feuille d’actes quotidiens : pour suivre vos progrès et attester de votre expérience pratique durant vos stages, il est crucial de tenir à jour une feuille d’actes quotidienne. Sur cette feuille, notez la date, le soin administré, votre degré de maîtrise du soin, les observations de l’infirmier(e) référent(e) et ses initiales. 

Voici un exemple de tableau de suivi d’actes quotidien à titre indicatif que vous pouvez personnaliser selon vos besoins et préférences :

DateActivitéActivité réalisée par l’IDE et observée par l’ESIActivité réalisée par l’ESI, mais à améliorerActivité réalisée par l’ESI et acquiseCommentaire(s) de l’IDE Signature de l’IDE
Ex. : 27/10Ex. : prélèvement sanguin☑️Ex. : comprend bien le soin et respecte les règles d’asepsie, mais doit encore travailler sa dextérité et la technique.Ex. : CM
tableau de suivi d’actes infirmier quotidien

J’éprouve des difficultés à équilibrer la charge de travail entre mon stage et les cours à l’IFSI

Les études en soins infirmiers sont structurées de manière à faire alterner les cours à l’IFSI et les stages. Cette alternance dite intégrative permet d’avoir une formation professionnelle complète, mais peut entraîner une difficulté à allier la charge de travail entre l’IFSI et les stages.

Même pendant vos stages, il est fréquent de devoir jongler avec des travaux à rendre et des obligations liées à votre formation. 

Que ce soit les démarches cliniques infirmières, les analyses de pratiques professionnelles, les révisions pour les partiels ou la rédaction du mémoire, les exigences sont nombreuses. Face à cette accumulation d’activités, il est compréhensible que vous vous sentiez rapidement débordé(e).

Voici quelques conseils pour gérer cette situation en période de stage :

  • Communiquer avec le tuteur ou la tutrice: la première étape pour gérer votre charge de travail est d’avoir un dialogue ouvert avec votre tuteur ou tutrice de stage. Il ou elle peut ajuster votre charge de travail en stage afin que vous puissiez répondre aux attentes de l’IFSI. 
  • Organiser un temps de travail personnel sur le lieu de stage : vous pouvez demander à votre tuteur ou tutrice de vous accorder quelques heures de travail personnel chaque semaine sur votre lieu de stage. Utilisez ces moments pour progresser dans vos démarches cliniques et vos analyses de pratiques professionnelles.
  • Gérer son temps et son énergie : il est crucial de ne pas se laisser submerger, de ne pas prendre trop de retard, surtout pendant les périodes de stage. Les horaires et la charge de travail peuvent être très différents de ceux de l’IFSI et il est fréquent que la fatigue se fasse davantage ressentir. Pour éviter d’être débordé(e), il est conseillé d’élaborer une planification et d’adapter un calendrier de travail. Cet outil de gestion du temps est particulièrement utile pour structurer vos journées et équilibrer les tâches relatives au stage et les exigences académiques de l’IFSI.
  • Collaborer avec les collègues de promotion : un des aspects enrichissants de votre parcours est le travail en équipe avec vos collègues de l’IFSI. Mettez en place des groupes de travail ou des sessions de révisions communes. Cela contribue non seulement à une meilleure assimilation des connaissances, mais offre aussi un soutien moral et émotionnel. De plus, partager des stratégies d’apprentissage et de gestion du temps est une source d’inspiration et d’encouragement.

De plus, si vous avez besoin de travailler pour subvenir aux frais de vos études ou de votre logement, renseignez-vous sur les aides financières éventuelles auprès du CROUS entre autres.

Je manque de confiance en moi pendant les stages en soins infirmiers

Ressentir un manque de confiance en soi durant les stages en soins infirmiers est tout à fait compréhensible et fréquemment rencontré par les étudiant(e)s. Vous évoluez dans un environnement qui vous met régulièrement face à de nouvelles situations et des responsabilités inédites. 

Il est donc naturel de se demander si vous êtes à la hauteur, en particulier parce que vous êtes en plein processus d’apprentissage, une période où il est fréquent de ne pas se sentir légitime ou de douter de ses compétences.

Devenir infirmier(e) est un processus qui demande du temps. Vous ne maîtriserez pas instantanément toutes les compétences requises. Votre confiance en vous se bâtira au fur et à mesure de votre expérience.

En attendant, voici quelques astuces pour gérer les moments de doute : 

  • Identifier la source du manque de confiance en vous : avant tout, essayez de déterminer la source de votre manque de confiance. Est-ce un geste technique que vous ne maîtrisez pas encore, ou est-ce que vous ne vous sentez pas légitimes lors de vos interactions avec les patients ? Une fois la source identifiée, vous pouvez agir de manière ciblée.
  • Échanger avec les professionnels de santé : n’hésitez pas à parler de vos préoccupations avec l’équipe encadrante. Ils ont été à votre place et vous donneront des conseils pratiques et une perspective rassurante sur votre situation.
  • Discuter avec son parrain/sa marraine de promotion : un parrain ou une marraine issue d’une promotion supérieure est un guide précieux. Elle/il peut partager son expérience avec vous, vous conseiller et vous encourager.
  • S’entretenir avec son référent pédagogique : votre formateur référent peut vous aider à cerner vos points forts, à travailler sur vos points d’amélioration et à mettre en place des stratégies pour renforcer votre confiance en vous.
  • Se tourner vers un soutien familial et amical : parfois, il suffit d’une oreille attentive pour retrouver son équilibre. Vos proches, qui vous connaissent bien, vous rappelleront vos qualités et vos réussites passées.
  • Pratiquer les soins et approfondir vos connaissances théoriques et pratiques par des recherches personnelles : l’entraînement et la formation vous permettent de gagner en assurance. Une compréhension approfondie des sujets qui vous intéressent ou vous préoccupent peut renforcer votre sentiment de compétence et votre confiance.

Je ne réussis pas à gérer mon stress en stage 

Le stress est presque inévitable lors des stages en soins infirmiers. Vous êtes confronté(e) à un environnement nouveau, rempli de défis et de responsabilités inédites. Et même si vous êtes encadré(e) par des infirmier(e)s expérimenté(e)s, vous n’êtes pas à l’abri de la pression. En effet, chaque décision, chaque action, peut avoir des conséquences importantes sur le bien-être ou la santé du patient.

Au-delà de la maîtrise des connaissances et des compétences techniques, intégrer une équipe et faire face au regard des autres sont également anxiogènes. Vous pouvez craindre le jugement des membres de l’équipe, ce qui alimente ainsi un sentiment d’insécurité et de stress constant.

Pour mettre ce phénomène en perspective, il est essentiel de noter que vous n’êtes pas seul(e) à ressentir ce niveau de stress. Une étude récente indique que près de 78,2 % des étudiant(e)s en soins infirmiers déclarent être constamment ou fréquemment stressés. Ce taux s’élève à 85 % chez les étudiant(e)s en troisième année, comparé à un taux de 66,2 % en première année.1

Bien que le stress soit une expérience commune, il est crucial de le gérer efficacement pour qu’il ne devienne pas délétère. 

Voici quelques conseils pour apprendre à mieux appréhender les situations stressantes pendant votre stage :

  • Échanger avec l’équipe : n’oubliez pas que la communication est essentielle. Les infirmier(e)s et autres professionnels de la santé qui vous entourent sont une véritable source de conseils pratiques. Ils ont très probablement vécu ce que vous vivez actuellement. 
  • Entretenir la liaison avec votre référent pédagogique : si vous éprouvez des inquiétudes, n’attendez pas qu’elles s’accumulent. Votre formateur à l’IFSI est là pour vous guider. Discutez de vos doutes et de l’impact qu’ils pourraient avoir sur votre pratique. Le référent pédagogique peut vous fournir des conseils précieux et vous aider à trouver des solutions concrètes.
  • Obtenir du soutien familial et amical : l’appui de vos proches est bénéfique. De plus, échanger avec d’autres étudiant(e)s en soins infirmiers qui ont connu des situations similaires peut s’avérer utile.
  • Utiliser des techniques de relaxation : des méthodes telles que la méditation2.3, ou l’hypnose4.5 et la cohérence cardiaque6 aident à gérer le stress. Consacrer quelques minutes chaque jour à ces techniques améliore le bien-être général et la concentration.
  • Pratiquer une activité physique : le sport est un excellent moyen de réduire le stress. Il est scientifiquement prouvé7.8 que l’exercice physique libère des endorphines, les hormones du bien-être, et aide ainsi à évacuer le stress. Que ce soit une course matinale ou une séance de yoga, trouvez une activité qui vous convient et intégrez-la dans votre routine.

Je suis confronté(e) à des comportements hostiles au sein de l’équipe

Les stages représentent un défi majeur pour chaque étudiant(e) en soins infirmiers. Ce temps d’apprentissage est d’autant plus difficile lorsque l’on est confronté(e) à des collègues hostiles ou à une équipe malveillante, que cela se manifeste par une infirmière qui semble systématiquement vous éviter, qui refuse délibérément de vous encadrer, ou pire, qui vous humilie ouvertement.

Les données chiffrées confirment la gravité de la situation : une étude de 2017 révèle que 36,5 % des étudiant(e)s en soins infirmiers ont été victimes de discriminations et 40 % ont déclaré avoir subi du harcèlement.9

Plusieurs facteurs contribuent à un tel environnement peu propice à la formation des étudiant(e)s en soins infirmiers. Parmi les raisons les plus fréquemment citées, le manque de temps des professionnels de santé, souvent déjà débordés en raison de contraintes de moyens et de personnels, occupe une place de choix. De plus, nombreux sont les infirmier(e)s qui n’ont pas reçu de formation spécifique en tutorat, ou ne sont pas à jour des dernières directives de formation de l’IFSI.

Voici quelques conseils pour gérer les comportements hostiles et faire en sorte que votre stage se déroule dans de meilleures conditions :

  • Pratiquer l’auto-évaluation et le dialogue : la première étape à suivre est d’initier la communication avec votre équipe. Une simple discussion peut parfois dissiper de nombreux malentendus. Avant de procéder, il pourrait être utile de s’auto-évaluer. Est-ce que certains de vos comportements pourraient involontairement provoquer une attitude hostile de la part de l’équipe ? Des comportements tels que l’arrivée en retard, la nonchalance, une utilisation excessive du téléphone ou un manque d’intérêt pour le stage sont mal perçus. Attention, ce n’est pas une excuse pour justifier le harcèlement ou pour la discrimination, mais une auto-évaluation honnête est un bon point de départ pour améliorer la situation.
  • Solliciter le cadre du service : si la communication avec l’équipe ne conduit pas à une amélioration, l’étape suivante est de s’adresser au cadre du service. Il est de sa responsabilité de veiller à ce que l’environnement soit propice à l’apprentissage et au bien-être de tous les membres de l’équipe, y compris les étudiant(e)s.
  • Contacter le référent pédagogique : en cas de difficultés persistantes, il est impératif de contacter rapidement votre référent pédagogique à l’IFSI. Non seulement il ou elle peut vous apporter un soutien moral, mais il ou elle peut également servir de médiateur, vous conseiller et partager avec vous les démarches à suivre. Dans des cas extrêmes, un changement de lieu de stage peut être envisagé. L’étudiant(e) n’est pas sous la responsabilité du lieu de stage, mais avant tout de l’IFSI.
  • Utiliser les ressources externes : si malgré toutes ces étapes, la situation ne s’améliore pas, n’hésitez pas à solliciter des ressources externes comme la FNESI (Fédération Nationale des Étudiants en Soins Infirmiers), qui offre des conseils et ressources pour gérer ces situations délicates.
  • Agir rapidement : il est crucial de ne pas laisser les situations difficiles s’envenimer. Prendre des mesures dès les premiers signes de difficulté permet généralement de mieux gérer la situation. 
  • Distinguer les comportements hostiles des véritables situations de harcèlement ou de discrimination : alors que les premiers peuvent être liés à la pression du stage ou à la souffrance des professionnels, le harcèlement et la discrimination sont des problèmes graves qui nécessitent une intervention rapide et déterminée de votre IFSI et, si nécessaire, d’organismes externes dédiés à ces questions. Même si la fin du stage est proche, parlez-en pour anticiper d’éventuels comportements similaires auprès d’autres étudiant(e)s.

Mon bilan de stage est rempli par un autre professionnel que mon tuteur/ma tutrice 

Deux situations particulièrement problématiques peuvent se présenter lors de la rédaction de votre bilan de stage : premièrement, le bilan peut être rempli par une personne autre que votre tuteur ou tutrice ; deuxièmement, il se peut que ce bilan soit complété en votre absence. 

Cette situation peut survenir pour diverses raisons, que ce soit un manque de temps, une absence prolongée de votre tuteur, ou simplement qu’une personne prend l’initiative de compléter votre bilan de stage sans vous prévenir. 

Cela soulève des problèmes sérieux. Non seulement une telle pratique n’est pas conforme aux directives pédagogiques, mais elle compromet aussi l’exactitude de votre évaluation. De nombreux et nombreuses étudiant(e)s se retrouvent ainsi avec une évaluation qui ne reflète pas fidèlement leur expérience de stage. Il est crucial de rappeler que l’étudiant(e) doit être présent(e) lors des temps d’évaluation réalisés sur le portfolio, ainsi qu’au bilan final de stage. Ceci vaut également pour le bilan de mi-stage. 

Cette présence active vous permet non seulement d’expliquer les actes et activités que vous avez réalisés, mais aussi de comprendre et de participer à votre évaluation. 

Voici quelques conseils à suivre en fonction de votre situation précise pour résoudre ce problème : 

Si la situation s’est déjà produite :

  • Dialoguer avec les responsables : si vous vous rendez compte que votre bilan a été rempli sans vous ou par une personne qui ne vous a pas régulièrement suivi pendant le stage, il est crucial de réagir immédiatement. Adressez-vous à votre tuteur, au cadre du service ou à votre référent à l’IFSI pour envisager de refaire le bilan.

Pour prévenir de futures situations :

  • Fixer une date : dès le premier jour de stage, prenez le temps de fixer une date pour le bilan de mi-stage et de fin de stage avec votre tuteur. Assurez-vous que ces dates sont respectées et de la disponibilité du tuteur de stage, du maître de stage et de l’étudiant(e).
  • Participer activement : il est impératif que vous soyez présent(e) lors de la rédaction de vos bilans. Vous avez non seulement le droit d’être impliqué(e) dans le processus, mais vous pouvez également contester une évaluation que vous estimez inexacte. En cas de désaccord majeur, vous avez le droit de refuser de signer le bilan.
  • Suivre une feuille d’actes quotidiens : tenez une liste des soins quotidiens que vous effectuez. Ce registre doit inclure la date, le soin réalisé, une évaluation du soin (acquis ou à améliorer), un commentaire de l’infirmier(e) avec qui vous avez travaillé, ainsi que ses initiales. Cette démarche vous fournit une trace écrite utile pour justifier vos compétences et vos activités en cas de besoin.
  • Préparer son bilan personnel : l’auto-évaluation est une démarche essentielle qui permet à l’étudiant(e) de devenir acteur/actrice de son bilan de compétences. Avant le bilan final, l’étudiant(e) devrait réviser ses objectifs initiaux, évaluer les progrès réalisés et identifier les compétences qui restent à acquérir. Cette analyse personnelle, partagée avec les tuteurs avant la réunion d’évaluation, démontre l’engagement de l’étudiant(e) dans son processus d’apprentissage et aide les formateurs à ajuster leur évaluation pour qu’elle soit la plus précise possible.

J’ai l’impression d’être exploité(e) au lieu d’être formé(e)

L’essence même d’un stage en soins infirmiers est l’apprentissage et l’acquisition de compétences, pas le remplacement de personnel soignant. Cependant, des situations peuvent survenir où vous avez l’impression d’être plus sollicité(e) pour répondre aux besoins de main-d’œuvre qu’à ceux de votre formation. 

Alors que participer activement aux tâches de l’équipe est une partie cruciale de votre professionnalisation et de votre autonomisation, il est important de faire une distinction entre être formé(e) dans un environnement de travail réel et être utilisé(e) pour pallier un manque d’effectifs ou une surcharge de travail.

Ces situations, où les frontières entre formation et contribution excessive peuvent devenir floues, présentent des risques tant pour l’étudiant(e) que pour les patients. Il est essentiel de garder à l’esprit que votre rôle est avant tout celui d’un(e) apprenant(e). Bien qu’il soit attendu que vous preniez part aux activités de l’équipe, votre mission première reste l’apprentissage et non le remplacement de membres du personnel.

Voici quelques conseils pour gérer cette situation en période de stage :

  • Dialoguer avec le tuteur : si vous ressentez un déséquilibre entre les tâches effectuées et votre formation, l’initiative la plus constructive est de discuter de vos préoccupations avec votre tuteur. Cette communication peut aider à dissiper les malentendus et à ajuster vos responsabilités de stage.
  • Consulter votre référent pédagogique à l’IFSI : si la situation ne s’améliore pas après le dialogue avec votre tuteur, la prochaine étape est de partager votre expérience avec votre référent pédagogique. Il peut vous apporter un éclairage différent sur la situation et vous conseiller sur la meilleure façon de procéder.
  • Demander une intervention du cadre du service ou du formateur à l’IFSI : si après avoir exprimé vos inquiétudes, vous ne constatez pas d’amélioration et si vous ressentez un danger pour vous ou pour les patients, il est primordial de solliciter l’aide du cadre du service. Parallèlement, contactez votre formateur référent à l’IFSI pour discuter d’un changement de stage si nécessaire.

Je suis confronté(e) à une prise en charge bouleversante en stage

Au cours de votre stage en soins infirmiers, il est possible que vous soyez confronté(e) à des moments particulièrement difficiles. Vous pouvez être témoin de la mort, de la souffrance, de la détresse humaine ou de l’agressivité d’un patient. Ces expériences poignantes constituent des défis qui dépassent le cadre professionnel et peuvent vous toucher personnellement. 

Ces expériences peuvent également être source d’un profond traumatisme. Confronté(e) à de tels événements, vous pourrez ressentir un tourbillon d’émotions : de la tristesse profonde à la peur, en passant par un sentiment d’impuissance. Il est naturel de se questionner sur sa capacité à gérer ces situations et sur l’impact qu’elles peuvent avoir sur votre propre bien-être.

  • Dialoguer avec l’équipe : après une expérience traumatisante, il est primordial de discuter avec l’équipe immédiatement ou plus tard. Ne gardez pas cela pour vous. Un débriefing peut souvent avoir lieu dans les services après des événements difficiles. Dites immédiatement à votre tuteur qu’un soin vous semble difficile à effectuer (par exemple une toilette mortuaire). 
  • Consulter son référent pédagogique : n’hésitez pas à vous tourner vers votre référent pédagogique à l’IFSI pour un débriefing. Un point de vue extérieur vous apportera un éclairage différent et des conseils pour mieux gérer la situation.
  • Chercher du soutien auprès de ses camarades de promotion : vos camarades sont également une ressource précieuse. Ils peuvent comprendre ce que vous traversez et vous offrir un soutien précieux. Discuter de vos expériences est un excellent exutoire.
  • Prendre du temps pour soi : après une journée chargée d’émotions, il est crucial de prendre du temps pour vous recentrer. Des activités comme le sport, quelques minutes de méditation, ou l’écriture dans un journal peuvent vous aider à vous ressourcer et à traiter les événements de la journée. Ces moments de répit sont essentiels pour maintenir votre bien-être émotionnel tout au long de votre parcours.
  • Se confier en cas de choc émotionnel intense : si vous ressentez un choc émotionnel intense, parlez-en à votre référent pédagogique. Des mesures adaptées, comme un arrêt de stage temporaire, peuvent être nécessaires pour votre bien-être et celui des patients.

Le stage ne me plaît pas

Du bloc opératoire aux services conventionnels, de la néonatologie à la gériatrie en passant par la psychiatrie, il y a une multitude d’environnements dans lesquels vous pourriez exercer une fois diplômé(e). Pendant vos études, vous allez expérimenter une variété de stages, et il est probable que certains ne correspondent pas exactement à ce que vous espériez ou imaginiez.

Vous pourriez vous retrouver dans un service qui ne résonne pas avec vos aspirations initiales. Par exemple, si vous avez toujours eu le désir de travailler avec des adultes et que vous obtenez un stage en pédiatrie, l’adaptation peut représenter un défi.

Il est naturel de se sentir démotivé ou hors de sa zone de confort, et parfois même de penser que le temps passé n’ajoute pas de valeur à votre projet professionnel.

Voici quelques conseils pour apprendre à vous adapter lors d’un stage qui ne vous correspond pas :

  • Valoriser chaque expérience : souvenez-vous que chaque stage vous construit professionnellement, même s’il s’écarte de vos aspirations. Par exemple, même si vous ne souhaitez pas exercer un jour en psychiatrie, vous serez forcément confronté(e) dans votre carrière à des patients présentant des troubles psychiatriques. Un stage dans ce domaine vous permettra de mieux comprendre et de mieux prendre en charge ces patients.
  • Rechercher le positif : chaque situation à son côté positif. Mettez l’accent sur ce que ce stage particulier peut vous apporter. Si par exemple vous êtes déçu(e), car votre lieu de stage ne propose pas beaucoup de soins techniques, cela ne vous empêche pas de progresser dans d’autres domaines comme le raisonnement clinique.
  • Développer son adaptabilité : un stage qui ne correspond pas à vos préférences est l’occasion parfaite de cultiver votre flexibilité. La capacité d’adaptation est une qualité essentielle pour un(e) infirmier(e).
  • Maintenir une ouverture d’esprit : Restez curieux et ouvert aux surprises. Même un stage qui semble peu attractif au premier abord peut se révéler enrichissant et vous enseigner des aspects du métier que vous n’aviez pas envisagés.
  • Affiner votre projet professionnel : utilisez ce stage pour préciser ce que vous ne souhaitez pas dans votre carrière future. C’est en expérimentant différents milieux que vous pourrez définir plus clairement vos préférences professionnelles.

Je constate un décalage entre ce que j’ai appris à l’IFSI et la réalité du terrain

Malgré la richesse de l’enseignement théorique dispensé à l’IFSI, la mise en pratique sur le terrain peut surprendre et déstabiliser. Il n’est pas rare de constater un écart entre ce qui est enseigné en théorie et ce qui est vécu en pratique. Chaque établissement, service ou même chaque soignant(e) peut avoir sa manière de faire, basée sur l’expérience, la culture d’équipe ou les ressources disponibles.

En cours, on dispose du temps nécessaire pour étudier et envisager la meilleure démarche à adopter. Sur le terrain, nous sommes souvent pressé(e)s par le temps, confronté(e)s à des décisions à prendre rapidement, tout en gérant plusieurs patients simultanément.

Ces écarts entre théorie et pratique ne doivent pas vous décourager, mais plutôt être considérés comme une opportunité d’apprentissage, un moyen de comprendre la complexité et la richesse du métier infirmier.

Voici quelques astuces pour mieux gérer ce type de situations en période de stage : 

  • Dialoguer avec votre tuteur : face à des écarts entre les enseignements de l’IFSI et les pratiques observées, sollicitez l’éclairage de votre tuteur. Il peut vous offrir des justifications pratiques et partager son expérience sur les adaptations nécessaires dans le contexte réel des soins.
  • Faire des recherches personnelles : lorsque vous remarquez des divergences, engagez-vous dans une recherche personnelle pour comprendre les fondements des pratiques observées. Consultez le site de la Haute Autorité de Santé, de Santé publique France, du VIDAL, de l’INSEE, de l’OMS ou les publications de sociétés savantes (SFAR, SFMU, SF2H…) pour évaluer la pertinence des protocoles en vigueur dans votre lieu de stage.
  • S’adapter aux protocoles du service : bien que les pratiques puissent varier, il est essentiel de respecter les protocoles du service où vous effectuez votre stage. Cela fait partie de votre apprentissage sur l’importance de l’adaptation aux politiques institutionnelles.
  • Effectuer des retours d’expérience : après chaque stage, partagez vos observations et réflexions. Discutez avec vos formateurs et vos camarades pour enrichir votre compréhension des nuances entre la théorie et la pratique.
  • Pratiquer l’auto-évaluation et la réflexion en continu : cultivez une attitude réflexive de votre pratique clinique. Évaluez constamment votre compréhension et votre application des connaissances théoriques, demandez-vous toujours “pourquoi on fait comme cela”.
  • Bénéficier du passage des formateurs en stage : les visites des formateurs de l’IFSI durant vos stages sont des occasions en or pour faire des liens entre la théorie et la pratique. Ces professionnels vous apportent un accompagnement ciblé, contextualisent les savoirs institutionnels grâce aux réalités du terrain. 
  • Actualiser ses connaissances : informez-vous des dernières recommandations et avancées des sciences infirmières. La santé est un domaine en constante évolution et malheureusement, en France, encore trop d’infirmier(e)s ne se mettent pas à jour. Cultivons cet intérêt et améliorons nos pratiques. 

Je me sens démotivé(e) et je pense quitter la formation

Au-delà des diverses difficultés que nous avons abordées, si vous traversez une période de doute intense au point de songer à abandonner votre formation en soins infirmiers, prenez un moment pour réfléchir.

Les études en soins infirmiers sont, sans conteste, parmi les plus exigeantes. Les tensions liées aux examens, aux attentes élevées en stage, et à l’ambition de fournir des soins de qualité peuvent être écrasantes. Il est fréquent, dans ce contexte exigeant, de vivre des périodes de doutes et d’incertitude. 

Vous n’êtes pas seul(e) à ressentir cela. En 2020, plus de 2 500 étudiant(e)s, submergé(e)s par les responsabilités et les inquiétudes, ont choisi de mettre fin à leurs études en soins infirmiers.10

Voici quelques conseils que je vous recommande de suivre si vous êtes confronté(e) à ce type de remise en question : 

  • Effectuer une introspection personnelle : sachez que cette démotivation, aussi pénible soit-elle, peut être surmontée. Avec un bon soutien et une écoute attentive, vous pouvez franchir ces moments de doute pour en ressortir renforcé(e) et plus déterminé(e) que jamais. Souvenez-vous de la raison qui vous a poussé(e) à choisir ce métier. 
  • Considérer une pause réfléchie : lorsque la démotivation s’installe et que la poursuite de la formation semble devenir une lutte, rappelez-vous que le système de formation en soins infirmiers permet de faire une pause. Un report de formation peut se transformer en une période précieuse pour faire le point et prendre du recul, vous offrant ainsi la possibilité de revenir plus fort et plus déterminé, ou de prendre la décision éclairée de ne pas revenir si cela s’avère être le meilleur chemin pour vous.
  • Faire passer votre bien-être et votre santé mentale en premier : si vous pensez que le burn-out est imminent, ne forcez jamais au-delà de vos limites. Il n’y a aucune honte à envisager une reconversion. L’essentiel est de trouver sa voie et d’être en harmonie avec soi-même.

Il est tout à fait normal de connaître des moments de fatigue et de lassitude. Ces périodes de remise en question font partie intégrante de votre parcours.  

Reconnaître ces moments difficiles, accepter qu’ils font partie du voyage et chercher du soutien lorsque c’est nécessaire sont des étapes cruciales. Vous êtes entouré(e) par une communauté bienveillante : formateurs d’IFSI, tuteurs de stage, camarades de promotion et vos proches. Tous peuvent vous offrir un soutien, un réconfort, des conseils.

Nous espérons que cet article vous a apporté des pistes pour affronter et surmonter les moments difficiles en stage infirmier. N’oubliez pas que chaque difficulté est une chance de grandir et de se rapprocher de l’infirmier ou de l’infirmière que vous souhaitez devenir.

Remerciements : 

Cet article a été coécrit avec Élisabeth Sanchez, rédactrice en chef de Réussis ton IFSI.

Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude à Guibot Daphnée, cadre de santé et coordinatrice des stages de l’IFSI du CHU de Nantes, à Sarah Leroy, cadre de santé, formatrice de l’IFSI de Rambouillet et à  Jonas Hauret-Clos, infirmier diplômé d’État et tuteur de stage, pour leur relecture attentive de cet article et pour leurs précieuses contributions.

Chez Réussis ton IFSI, nous nous engageons à proposer des contenus d’une fiabilité inégalée. En complément de l’expertise interne de notre équipe habituelle, nous valorisons l’apport de professionnels extérieurs qualifiés qui enrichissent nos articles de perspectives nouvelles et essentielles.

Sources

  1. Le monde « Le bilan de santé inquiétant des étudiants infirmiers » modifié le 18/09/2017 
  2. Green AA, Kinchen EV. The Effects of Mindfulness Meditation on Stress and Burnout in Nurses. J Holist Nurs. 2021 Dec;39(4):356-368. doi: 10.1177/08980101211015818. Epub 2021 May 17. Erratum in: J Holist Nurs. 2022 Sep;40(3):NP1-NP5. PMID: 33998935.
  3. Lemay V, Hoolahan J, Buchanan A. Impact of a Yoga and Meditation Intervention on Students’ Stress and Anxiety Levels. Am J Pharm Educ. 2019 Jun;83(5):7001. doi: 10.5688/ajpe7001. PMID: 31333265; PMCID: PMC6630857.
  4. Fisch S, Brinkhaus B, Teut M. Hypnosis in patients with perceived stress – a systematic review. BMC Complement Altern Med. 2017 Jun 19;17(1):323. doi: 10.1186/s12906-017-1806-0. PMID: 28629342; PMCID: PMC5477290.
  5. Häuser W, Hagl M, Schmierer A, Hansen E. The Efficacy, Safety and Applications of Medical Hypnosis. Dtsch Arztebl Int. 2016 Apr 29;113(17):289-96. doi: 10.3238/arztebl.2016.0289. PMID: 27173407; PMCID: PMC4873672.
  6. Inserm « La cohérence cardiaque, une technique pour améliorer sa santé, vraiment ? » 24/05/2023
  7. Vankim NA, Nelson TF. Vigorous physical activity, mental health, perceived stress, and socializing among college students. Am J Health Promot. 2013 Sep-Oct;28(1):7-15. doi: 10.4278/ajhp.111101-QUAN-395. Epub 2013 Mar 7. PMID: 23470187; PMCID: PMC3758412.
  8. Kandola A, Ashdown-Franks G, Hendrikse J, Sabiston CM, Stubbs B. Physical activity and depression: Towards understanding the antidepressant mechanisms of physical activity. Neurosci Biobehav Rev. 2019 Dec;107:525-539. doi: 10.1016/j.neubiorev.2019.09.040. Epub 2019 Oct 2. PMID: 31586447.
  9. Fédération Nationale des Étudiant·e·s en Sciences Infirmières « Mal-être des étudiant.e.s en soins infirmiers : il est temps d’agir » 15/09/2017
  10. L’Étudiant « Attractivité en IFSI : près de 22% des étudiantes risquent d’abandonner leur formation » 11/05/2023